Astérix chez les Belges marque la transition vers une nouvelle ère de la série, car c'est le dernier album écrit par René Goscinny, décédé en 1977. Sorti en 1979, cet opus confère donc une dimension particulière à cette aventure au plat pays.

L'histoire commence avec l'affirmation de Jules César sur la bravoure des Belges, incitant Abraracourcix, Astérix, Obélix, et Idéfix à se rendre dans ce pays pour vérifier la véracité de cette affirmation. Ils y rencontrent les chefs Gueuselambix et Vanendfaillevesix, et décident de résoudre la question de la bravoure par un concours : détruire le plus de camps romains possible.

Astérix chez les Belges offre une ultime balade en compagnie de René Goscinny, bien que ce soit Albert Uderzo seul qui orchestre cette aventure. L'esprit piquant et humoristique de la série est intact, tout comme la maîtrise artistique d'Uderzo, qui fait honneur à son compère disparu.

L'album se distingue par son humour fin et ses jeux de mots astucieux, caractéristiques de Goscinny. Les clichés sur les Belges, bien que présents, sont maniés avec subtilité, évitant toute lourdeur. La trame narrative, bien que simple, se prête à des péripéties délirantes, notamment la compétition pour détruire des camps romains.

Les dessins et les couleurs sont soigneusement exécutés, soulignant le talent indéniable d'Uderzo. Les expressions faciales des personnages et les détails visuels ajoutent une couche supplémentaire d'humour visuel à l'ensemble.

Saluons l'artiste pour cette dernière collaboration mémorable.

Note : 7 / 10