La fille de Vercingétorix marque la troisième collaboration entre le talentueux duo
Ferri et
Conrad, l'équipe ayant pris les rênes d'
Astérix après les illustres
Uderzo et
Goscinny. Cette bande-dessinée, parue en 2019, s'inscrit dans une série qui compte désormais 37 albums et continue de transporter les lecteurs dans les aventures délirantes des Gaulois irréductibles.
Dans cet opus, deux chefs arvernes,
Ipocalorix et
Monolitix, arrivent au village gaulois avec
Adrénaline, mystérieuse adolescente et fille de
Vercingétorix. Traquée par un traître gaulois,
Adictosérix, la jeune adolescente trouve refuge chez les irréductibles Gaulois, sous la protection d'
Abraracourcix. Les inévitables rebondissements s'ensuivent, impliquant le village, des jeunes gaulois, et une joyeuse bande de pirates.
Le troisième volet du tandem
Ferri/
Conrad nous plonge dans une histoire intrigante en explorant la descendance hypothétique de
Vercingétorix. Si l'idée de départ est prometteuse, le scénario s'avère fragilisé par la représentation stéréotypée des adolescents, pesant davantage sur l'intrigue.
Adrénaline, la fille du héros gaulois, manque de profondeur et d'attachement, tandis que les fils de
Cétautomatix et
Ordralphabétix ne font pas de miracle non plus.
Le choix de présenter les tuteurs Arvernes d'
Adrénaline comme un couple homoparental est un décalage complet avec l'univers d'
Astérix, apportant une touche « woke » particulièrement déplaisante. Cette incursion maladroite dans le contemporain ternit le charme classique d'
Astérix.
Espérons que cet album, bien que moins réussi que ses prédécesseurs, ne soit qu'un faux-pas dans la saga. Malgré ses imperfections, l'album offre des moments humoristiques et d'action, laissant la porte ouverte à une possible amélioration dans les aventures futures des Gaulois les plus célèbres de la bande-dessinée franco-belge.
Note :
6 / 10Lu le 8 janvier 2024