Le combat des chefs
L'année 1966 voit la sortie du septième album de l'univers culte d'Astérix. Au sein de cette série emblématique, déjà enrichie par des péripéties mémorables telles que Le tour de Gaule et Astérix et Cléopâtre, cet opus se distingue par une approche plus intimiste, concentrée essentiellement autour du village gaulois et de ses environs.
Au camp de Babaorum, les Romains concoctent un plan machiavélique pour imposer la paix romaine aux Gaulois récalcitrants. Ils incitent Aplusbégalix, le chef du village gallo-romain de Sérum, à défier et vaincre le valeureux Abraracourcix lors d'un « combat des chefs », déclenchant ainsi un défi traditionnel gaulois. L'enjeu ? Privé de la potion magique, après que Panoramix ait été victime d'un coup de menhir, Astérix et son village risquent de voir Abraracourcix succomber à un adversaire apparemment redoutable.
Cet album, donc, se distingue par son ton plus paisible et son cadre plus restreint, loin des périples exotiques de ses prédécesseurs. L'aventure, circonscrite principalement au village et ses alentours, offre cependant un regard unique sur un autre village gaulois, dévoilant comment ses habitants parviennent à survivre sans recourir à la potion magique. Moins ambitieux dans son envergure narrative, l'album compense cette retenue par un feu d'artifice de gags hilarants qui égayent chaque page. Goscinny et Uderzo réussissent à insuffler une dose de fraîcheur à cette aventure plus modeste, soulignant que même dans la quiétude, l'humour gaulois n'est jamais en reste. Un opus divertissant, bien que moins épique.
Note : 7 / 10
Au camp de Babaorum, les Romains concoctent un plan machiavélique pour imposer la paix romaine aux Gaulois récalcitrants. Ils incitent Aplusbégalix, le chef du village gallo-romain de Sérum, à défier et vaincre le valeureux Abraracourcix lors d'un « combat des chefs », déclenchant ainsi un défi traditionnel gaulois. L'enjeu ? Privé de la potion magique, après que Panoramix ait été victime d'un coup de menhir, Astérix et son village risquent de voir Abraracourcix succomber à un adversaire apparemment redoutable.
Cet album, donc, se distingue par son ton plus paisible et son cadre plus restreint, loin des périples exotiques de ses prédécesseurs. L'aventure, circonscrite principalement au village et ses alentours, offre cependant un regard unique sur un autre village gaulois, dévoilant comment ses habitants parviennent à survivre sans recourir à la potion magique. Moins ambitieux dans son envergure narrative, l'album compense cette retenue par un feu d'artifice de gags hilarants qui égayent chaque page. Goscinny et Uderzo réussissent à insuffler une dose de fraîcheur à cette aventure plus modeste, soulignant que même dans la quiétude, l'humour gaulois n'est jamais en reste. Un opus divertissant, bien que moins épique.
Note : 7 / 10
Lu le 20 décembre 2023