Dans ce neuvième album, l'histoire débute avec l'arrivée de Goudurix, un jeune Lutécien urbain et branché, chez son oncle Abraracourcix. Les efforts d'Astérix et Obélix pour endurcir le jeune homme s'entremêlent avec l'arrivée des Normands, à la recherche de la peur qui, selon eux, donne des ailes.

Astérix et les Normands est un album qui jongle habilement avec les décalages entre rural et urbain, tradition et modernité. Graphiquement plaisant, l'album pâtit cependant de sa représentation datée de la modernité en 1966, ce qui peut sembler dépassé aujourd'hui. Cependant, le véritable défaut réside dans la répétition du gag central : l'idée que la peur donne des ailes aux Normands. Ce ressort comique, bien que déployé de manière persistante, ne parvient pas à égaler les sommets humoristiques des précédents opus.

Note : 6 / 10