Canine
Canine, œuvre intrigante de Yórgos Lánthimos sortie en 2009, a marqué un tournant dans la carrière du réalisateur grec avant son envol vers Hollywood. Sa nomination aux Oscars et le prix Un certain regard à Cannes ont propulsé le film sur la scène internationale, laissant une empreinte indélébile.
Enclavée derrière une clôture, une famille éduque ses enfants dans un monde étrange et dérangeant. L'arrivée de Christina, agent de sécurité, dévoile des dynamiques familiales sombres.
Lánthimos, à travers une mise en scène minimaliste, nous plonge dans l'inconfort dès la première scène. Les secrets familiaux et les non-dits ajoutent une profondeur psychologique, révélant les nuances derrière chaque personnage. Chrístos Stérgioglou, effrayant dans le rôle du père, offre une performance glaçante, tandis que la regrettée Mary Tsóni touche par sa naïveté. Le casting, inconnue en dehors des frontières grecques, mérite une reconnaissance internationale.
Canine explore les thèmes de l'isolement, du conditionnement social et de la déviation des normes. Lánthimos, maître du mystère, insère des couches de significations, laissant le public démêler les fils complexes de l'histoire.
La simplicité de la réalisation souligne l'étrangeté du film. Des choix visuels audacieux et une bande sonore subtile créent une atmosphère oppressante. Lánthimos excelle dans l'art de déstabiliser le public, exploitant chaque cadre pour susciter l'inconfort.
Lánthimos a adopté une approche collaborative unique avec les acteurs, les intégrant dans le processus créatif. La clôture symbolique du film, représentant l'emprisonnement physique et psychologique, était une métaphore puissante discutée entre le réalisateur et les acteurs.
Canine demeure une bizarrerie cinématographique fascinante. Les subtilités du scénario, les performances mémorables et l'approche unique de Lánthimos en font un incontournable pour les amateurs de films qui déroutent et défient les conventions. Plongez dans cet univers déconcertant, mais n'oubliez pas de laisser une lumière allumée après le générique.
Note : 7 / 10
Enclavée derrière une clôture, une famille éduque ses enfants dans un monde étrange et dérangeant. L'arrivée de Christina, agent de sécurité, dévoile des dynamiques familiales sombres.
Lánthimos, à travers une mise en scène minimaliste, nous plonge dans l'inconfort dès la première scène. Les secrets familiaux et les non-dits ajoutent une profondeur psychologique, révélant les nuances derrière chaque personnage. Chrístos Stérgioglou, effrayant dans le rôle du père, offre une performance glaçante, tandis que la regrettée Mary Tsóni touche par sa naïveté. Le casting, inconnue en dehors des frontières grecques, mérite une reconnaissance internationale.
Canine explore les thèmes de l'isolement, du conditionnement social et de la déviation des normes. Lánthimos, maître du mystère, insère des couches de significations, laissant le public démêler les fils complexes de l'histoire.
La simplicité de la réalisation souligne l'étrangeté du film. Des choix visuels audacieux et une bande sonore subtile créent une atmosphère oppressante. Lánthimos excelle dans l'art de déstabiliser le public, exploitant chaque cadre pour susciter l'inconfort.
Lánthimos a adopté une approche collaborative unique avec les acteurs, les intégrant dans le processus créatif. La clôture symbolique du film, représentant l'emprisonnement physique et psychologique, était une métaphore puissante discutée entre le réalisateur et les acteurs.
Canine demeure une bizarrerie cinématographique fascinante. Les subtilités du scénario, les performances mémorables et l'approche unique de Lánthimos en font un incontournable pour les amateurs de films qui déroutent et défient les conventions. Plongez dans cet univers déconcertant, mais n'oubliez pas de laisser une lumière allumée après le générique.
Note : 7 / 10
Vu le 19 janvier 2024