Captive
Si Margaret Atwood est surtout connue pour avoir écrit La servante écarlate, adapté en série sous son titre original, The handmaid's tale, l’auteur canadienne a publié une quinzaine de romans depuis 1969. Captive a été publié en 1996, et se retrouve ici adapté en 2017 par Mary Harron. Cette dernière, réalisatrice d’American psycho, confirme son penchant pour les récits psychologiquement complexes et les explorations profondes des personnages.
L'histoire — tirée de faits réels — se déroule au XIXe siècle et suit Grace Marks (Sarah Gadon), une jeune domestique condamnée pour le meurtre de son employeur et de sa gouvernante. La série plonge dans les méandres de la psyché de Grace, tout en explorant les thèmes de la mémoire, de la vérité et de la manipulation.
Le vrai point fort de la série est donc ses personnages, tous complexes et travaillés. La distribution efficace participe d’ailleurs à leur donner leur relief. Au casting, on notera les présences, entre autres, d’Anna Paquin (Malicia dans X-men) ou de David Cronenberg dans le rôle d’un révérend.
Reste une intrigue un peu maigre, des questions non résolues et certaines facilités scénaristiques. De plus, le rythme un peu lent et les allers-retours entre le présent et le passé alourdissent le propos. Peut-être un film, voire un film en deux parties, auraient mieux sis au propos.
Note : 6 / 10
L'histoire — tirée de faits réels — se déroule au XIXe siècle et suit Grace Marks (Sarah Gadon), une jeune domestique condamnée pour le meurtre de son employeur et de sa gouvernante. La série plonge dans les méandres de la psyché de Grace, tout en explorant les thèmes de la mémoire, de la vérité et de la manipulation.
Le vrai point fort de la série est donc ses personnages, tous complexes et travaillés. La distribution efficace participe d’ailleurs à leur donner leur relief. Au casting, on notera les présences, entre autres, d’Anna Paquin (Malicia dans X-men) ou de David Cronenberg dans le rôle d’un révérend.
Reste une intrigue un peu maigre, des questions non résolues et certaines facilités scénaristiques. De plus, le rythme un peu lent et les allers-retours entre le présent et le passé alourdissent le propos. Peut-être un film, voire un film en deux parties, auraient mieux sis au propos.
Note : 6 / 10
Vu le 21 août 2023