La belle époque
Après s'être lui-même mis en scène dans Monsieur et Madame Adelman, passé assez inaperçu, Nicolas Bedos revient à la réalisation avec la Belle époque.
Ici, Guillaume Canet dirige une entreprise d'un style assez particulier : tout comme certains parcs à thème ou écomusées, cette boîte permet à de riches particuliers de passer une soirée, une journée, ou même – pourquoi pas – un peu plus, dans l'époque de leur choix. Naturellement, la mise en scène et les comédiens doivent être parfaits pour que l'alchimie se femme.
Daniel Auteuil se laissera tenter par ce théâtre immersif, et exprimera le désir de revivre sa première rencontre avec sa femme, Fanny Ardant, de laquelle il est en train de se séparer malgré lui. Dans ces années 70 de substitution, c'est Doria Tillier qui endossera le rôle de la jeune femme. Et comme à l'époque, Daniel Auteuil tombera amoureux de se femme.
Fort d'un joli casting (on retrouvera également Pierre Arditi ou Denis Podalydès), et d'une photographie lêchée et, bien sûr, de décors très travaillés, signés Stéphane Rozenbaum, un habitué des films de Michel Gondry notamment.
Bref, il s'agit là d'un beau film, bien ficelé, mais… c'est tout. Si l'idée de départ est bonne, les personnages sont parfois un peu caricaturaux ; tourmentés à l'extrême, et suscitent finalement peu d'empathie. À voir, donc ? Oui, pourquoi pas. Mais pas forcément à revoir.
Note : 7 / 10
Ici, Guillaume Canet dirige une entreprise d'un style assez particulier : tout comme certains parcs à thème ou écomusées, cette boîte permet à de riches particuliers de passer une soirée, une journée, ou même – pourquoi pas – un peu plus, dans l'époque de leur choix. Naturellement, la mise en scène et les comédiens doivent être parfaits pour que l'alchimie se femme.
Daniel Auteuil se laissera tenter par ce théâtre immersif, et exprimera le désir de revivre sa première rencontre avec sa femme, Fanny Ardant, de laquelle il est en train de se séparer malgré lui. Dans ces années 70 de substitution, c'est Doria Tillier qui endossera le rôle de la jeune femme. Et comme à l'époque, Daniel Auteuil tombera amoureux de se femme.
Fort d'un joli casting (on retrouvera également Pierre Arditi ou Denis Podalydès), et d'une photographie lêchée et, bien sûr, de décors très travaillés, signés Stéphane Rozenbaum, un habitué des films de Michel Gondry notamment.
Bref, il s'agit là d'un beau film, bien ficelé, mais… c'est tout. Si l'idée de départ est bonne, les personnages sont parfois un peu caricaturaux ; tourmentés à l'extrême, et suscitent finalement peu d'empathie. À voir, donc ? Oui, pourquoi pas. Mais pas forcément à revoir.
Note : 7 / 10
Vu le 18 avril 2020
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage