The glory s'annonce comme un cocktail coréen explosif, orchestré par la réalisatrice Kim Eun-sook. Avec un casting aussi prometteur que la trame elle-même, cette série de 2022 promet de révéler les rouages complexes d'un plan de vengeance ourdi par Dong-eun, ancienne victime de violence scolaire, devenue institutrice pour le compte de l'école primaire de l'enfant du chef de ses bourreaux.

L'introduction est séduisante, l'atmosphère est pesante, et on sent le spectateur s'immerger dans cette intrigue où la tension monte crescendo. Les acteurs, dont la talentueuse Song Hye-Kyo, donnent vie à des personnages fascinants, contribuant à l'engouement initial. Pourtant, alors que les prémices d'un plan machiavélique se dévoilent, cette première partie s'achève sans que le spectateur puisse savourer la concrétisation de ces manigances. C'est un peu comme si on vous présentait un succulent plat, mais que le chef décidait de ne pas le servir. Une frustration savamment entretenue qui ne peut que laisser place à l'impatience en vue de la suite.

Quant au scénario, la série explore les cicatrices de la violence scolaire avec un réalisme inspiré d'événements réels survenus en Corée du Sud en 2006. Cependant, la force de la série réside dans son habileté à transformer une histoire sombre en une narration captivante, tout en évitant les clichés inhérents au genre. Les personnages, clefs de voûte de toute bonne série, sont interprétés avec brio. Song Hye-Kyo excelle dans son rôle, apportant une profondeur à son personnage en constante évolution. Les acteurs secondaires enrichissent également l'intrigue, créant un ensemble cohérent et convaincant.

En conclusion, cette première partie propose une première partie prometteuse, aguichante, mais en même temps frustrante. On en redemande, certes, mais il reste à voir si la suite saura tenir ses promesses et transformer ce potentiel en une œuvre mémorable. La patience est de mise, mais l'attente semble valoir le coup. Affaire à suivre.

Note : 7 / 10