Grâce à Dieu
François Ozon nous propose ici une adaptation de l'affaire Bernard Preynat, ce prêtre lyonnais qui a commis des viols d'enfants dans les années 70, 80 et 90, couvert par le silence de nombreux ecclésiastiques, dont l'éminent cardinal Barbarin, jusqu'à ce qu'une association de victimes se décide courageusement, mais tardivement, à parler.
Dans ce film, François Ozon s'efface complètement, abandonnant son habitude très théâtrale pour faire place à un format quasi documentaire, qui fait la part belle à des acteurs particulièrement brillants. Melvil Poupaud, Swann Arlaud (César du meilleur acteur dans un second rôle), Éric Caravaca, et surtout Denis Ménochet livrent des performances remarquables, et très touchantes.
Bien qu'assez froid, ce film est particulièrement bien réalisé, et est un témoignage touchant sur la pédophilie au sein de l'église. Le seul bémol est que c'est un peu toujours sur les mêmes qu'on tape, alors que la pédophilie touche malheureusement bien d'autres milieux que l'église catholique (les autres religions sont tout autant concernées, ainsi que l'éducation nationale, les scouts, etc.).
Note : 7 / 10
Dans ce film, François Ozon s'efface complètement, abandonnant son habitude très théâtrale pour faire place à un format quasi documentaire, qui fait la part belle à des acteurs particulièrement brillants. Melvil Poupaud, Swann Arlaud (César du meilleur acteur dans un second rôle), Éric Caravaca, et surtout Denis Ménochet livrent des performances remarquables, et très touchantes.
Bien qu'assez froid, ce film est particulièrement bien réalisé, et est un témoignage touchant sur la pédophilie au sein de l'église. Le seul bémol est que c'est un peu toujours sur les mêmes qu'on tape, alors que la pédophilie touche malheureusement bien d'autres milieux que l'église catholique (les autres religions sont tout autant concernées, ainsi que l'éducation nationale, les scouts, etc.).
Note : 7 / 10
Vu le 18 février 2020