Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire
Il s'agit d'une adaptation du roman éponyme de Jonas Jonasson. Le film met en scène Robert Gustafsson dans le rôle d'Allan Karlsson, qui, le jour de son 100e anniversaire, décide de fuguer de sa maison de retraite pour échapper à la célébration de son anniversaire. Il se retrouve alors à la gare routière où il vole une valise contenant 50 millions de couronnes suédoises. S'ensuit une cavale rocambolesque, durant laquelle Allan se remémore les événements marquants de sa vie, qui l'ont amené à rencontrer des personnalités historiques telles que Franco, Truman ou Staline.
Le scénario du film est construit autour de deux lignes narratives : l'une se déroulant dans le présent, l'autre dans le passé. La ligne narrative présente suit la cavale d'Allan et de ses compagnons de route, tandis que la ligne narrative passée revient sur les événements marquants de la vie d'Allan. Si la ligne narrative présente est plutôt rythmée et divertissante, la ligne narrative passée souffre de longueurs et de passages moins intéressants. Les flashbacks, bien que permettant de mieux comprendre le personnage d'Allan, ralentissent considérablement le rythme du film et ne sont pas tous pertinents.
Allan Karlsson est un personnage centenaire au caractère bien trempé, qui a vécu une vie riche en rebondissements. Il est dépeint comme un personnage attachant et drôle, bien que parfois un peu trop caricatural. Les personnages secondaires sont également intéressants, notamment le vendeur de hot-dogs et l'escroc qui accompagnent Allan dans sa cavale. Cependant, certains personnages manquent de crédibilité et de profondeur, ce qui nuit à l'ensemble du film.
Le film aborde plusieurs thèmes, tels que la vieillesse, l'amitié, la famille et l'histoire. Il met en avant l'idée que l'âge n'est qu'un chiffre et que l'on peut encore vivre des aventures passionnantes, même à 100 ans. Cependant, le film ne creuse pas suffisamment ces thèmes et se contente de les survoler, ce qui est dommage.
La réalisation du film est correcte, sans être exceptionnelle. La photographie est agréable à l'œil et les décors sont bien choisis. Cependant, le film souffre de quelques longueurs et de passages moins rythmés, notamment dans les flashbacks. La mise en scène est classique et ne propose rien de particulièrement original.
Robert Gustafsson livre une performance convaincante dans le rôle d'Allan Karlsson. Il incarne à la perfection ce personnage haut en couleur et attachant. Les acteurs secondaires sont également bons, notamment Iwar Wiklander dans le rôle du vendeur de hot-dogs et David Wiberg dans celui de l'escroc. Cependant, certains personnages manquent de crédibilité, ce qui nuit à la performance des acteurs.
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est un film sympathique, mais qui souffre de quelques longueurs et de passages moins intéressants. Les flashbacks, bien que permettant de mieux comprendre le personnage d'Allan, ralentissent considérablement le rythme du film et ne sont pas tous pertinents. Le film veut se donner des airs de Forrest Gump en utilisant son protagoniste pour décrire une période de l'histoire, mais clairement, le film ne tient pas la comparaison. Les personnages sont attachants, mais manquent parfois de crédibilité. La réalisation est correcte, sans être exceptionnelle. Robert Gustafsson livre une performance convaincante dans le rôle principal. Au final, le film est un divertissement agréable, mais qui ne marquera pas les esprits.
Note : 5 / 10
Le scénario du film est construit autour de deux lignes narratives : l'une se déroulant dans le présent, l'autre dans le passé. La ligne narrative présente suit la cavale d'Allan et de ses compagnons de route, tandis que la ligne narrative passée revient sur les événements marquants de la vie d'Allan. Si la ligne narrative présente est plutôt rythmée et divertissante, la ligne narrative passée souffre de longueurs et de passages moins intéressants. Les flashbacks, bien que permettant de mieux comprendre le personnage d'Allan, ralentissent considérablement le rythme du film et ne sont pas tous pertinents.
Allan Karlsson est un personnage centenaire au caractère bien trempé, qui a vécu une vie riche en rebondissements. Il est dépeint comme un personnage attachant et drôle, bien que parfois un peu trop caricatural. Les personnages secondaires sont également intéressants, notamment le vendeur de hot-dogs et l'escroc qui accompagnent Allan dans sa cavale. Cependant, certains personnages manquent de crédibilité et de profondeur, ce qui nuit à l'ensemble du film.
Le film aborde plusieurs thèmes, tels que la vieillesse, l'amitié, la famille et l'histoire. Il met en avant l'idée que l'âge n'est qu'un chiffre et que l'on peut encore vivre des aventures passionnantes, même à 100 ans. Cependant, le film ne creuse pas suffisamment ces thèmes et se contente de les survoler, ce qui est dommage.
La réalisation du film est correcte, sans être exceptionnelle. La photographie est agréable à l'œil et les décors sont bien choisis. Cependant, le film souffre de quelques longueurs et de passages moins rythmés, notamment dans les flashbacks. La mise en scène est classique et ne propose rien de particulièrement original.
Robert Gustafsson livre une performance convaincante dans le rôle d'Allan Karlsson. Il incarne à la perfection ce personnage haut en couleur et attachant. Les acteurs secondaires sont également bons, notamment Iwar Wiklander dans le rôle du vendeur de hot-dogs et David Wiberg dans celui de l'escroc. Cependant, certains personnages manquent de crédibilité, ce qui nuit à la performance des acteurs.
Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est un film sympathique, mais qui souffre de quelques longueurs et de passages moins intéressants. Les flashbacks, bien que permettant de mieux comprendre le personnage d'Allan, ralentissent considérablement le rythme du film et ne sont pas tous pertinents. Le film veut se donner des airs de Forrest Gump en utilisant son protagoniste pour décrire une période de l'histoire, mais clairement, le film ne tient pas la comparaison. Les personnages sont attachants, mais manquent parfois de crédibilité. La réalisation est correcte, sans être exceptionnelle. Robert Gustafsson livre une performance convaincante dans le rôle principal. Au final, le film est un divertissement agréable, mais qui ne marquera pas les esprits.
Note : 5 / 10
Vu le 8 mars 2021
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage