Octobre
Cette série danoise, qui nous arrive via la plateforme Netflix, est comme un bon petit plat d'hiver : court, bien réalisé et agréable à déguster, même si le titre français, perdu dans la traduction, semble un peu étriqué comparé à la richesse de la version originale évoquant des bonshommes en marrons.
Un matin d'octobre à Copenhague, la policière Naia Thulin, jouée par Danica Curcic, souhaite troquer son job palpitant pour la cybercriminalité afin de passer plus de temps avec sa fille. Son chef, Nylander (Lars Ranthe), en décide autrement et lui confie une mission délicate aux côtés de Mark Hess (Mikkel Boe Følsgaard), agent d'Interpol. Les voilà embarqués dans une enquête impliquant le spécialiste médico-légal Simon Genz (David Dencik) et liée à la disparition de Kristine, la fille de la ministre Rosa Hartung (Iben Dorner). Les indices ? Une main amputée et un énigmatique bonhomme en marrons.
La série réussit son tour de passe-passe en maintenant le suspense à un niveau expert tout au long des six épisodes. Là où d'autres trébuchent, Octobre excelle dans la cohérence de son intrigue, nous gratifiant d'une conclusion bien ficelée et inattendue. Cependant, le duo principal, incarné par Curcic et Følsgaard, manque parfois de finesse. Leur intelligence semble par moments trop affûtée, tandis que leurs maladresses flirtent avec le ridicule, notamment lors d'un acte final un peu précipité.
La réalisation est une belle réussite. Les décors de ce Copenhague automnal, sombres et mystérieux, aux couleurs rouges et ocres, servent idéalement le ton de la série. La direction et la photographie sont soignées, ajoutant une esthétique plaisante à l'ensemble.
Octobre se présente donc comme un polar danois efficace, avec un scénario qui tient la route malgré quelques faux pas dans le jeu des acteurs principaux. La série saura satisfaire les amateurs d'enquêtes bien menées et de twists inattendus. Si le duo central avait été un peu plus fin, on aurait pu frôler la perfection. Pourtant, avec son atmosphère envoûtante et son dénouement surprenant, cette production mérite assurément son rang parmi les séries à découvrir.
Note : 7 / 10
Un matin d'octobre à Copenhague, la policière Naia Thulin, jouée par Danica Curcic, souhaite troquer son job palpitant pour la cybercriminalité afin de passer plus de temps avec sa fille. Son chef, Nylander (Lars Ranthe), en décide autrement et lui confie une mission délicate aux côtés de Mark Hess (Mikkel Boe Følsgaard), agent d'Interpol. Les voilà embarqués dans une enquête impliquant le spécialiste médico-légal Simon Genz (David Dencik) et liée à la disparition de Kristine, la fille de la ministre Rosa Hartung (Iben Dorner). Les indices ? Une main amputée et un énigmatique bonhomme en marrons.
La série réussit son tour de passe-passe en maintenant le suspense à un niveau expert tout au long des six épisodes. Là où d'autres trébuchent, Octobre excelle dans la cohérence de son intrigue, nous gratifiant d'une conclusion bien ficelée et inattendue. Cependant, le duo principal, incarné par Curcic et Følsgaard, manque parfois de finesse. Leur intelligence semble par moments trop affûtée, tandis que leurs maladresses flirtent avec le ridicule, notamment lors d'un acte final un peu précipité.
La réalisation est une belle réussite. Les décors de ce Copenhague automnal, sombres et mystérieux, aux couleurs rouges et ocres, servent idéalement le ton de la série. La direction et la photographie sont soignées, ajoutant une esthétique plaisante à l'ensemble.
Octobre se présente donc comme un polar danois efficace, avec un scénario qui tient la route malgré quelques faux pas dans le jeu des acteurs principaux. La série saura satisfaire les amateurs d'enquêtes bien menées et de twists inattendus. Si le duo central avait été un peu plus fin, on aurait pu frôler la perfection. Pourtant, avec son atmosphère envoûtante et son dénouement surprenant, cette production mérite assurément son rang parmi les séries à découvrir.
Note : 7 / 10
Vu le 19 février 2024