Under the dome (saison 2)
Under the dome, saison 2… On y retourne, sous ce fichu dôme de Chester's Mill, avec la même équipe aux commandes : Brian K. Vaughan au scénario et Stephen King à la production. Après une première saison qui avait su attiser notre curiosité, on était en droit d'espérer que les choses allaient monter d'un cran. Mais bon, comme dirait l'autre, l'espoir fait vivre… et parfois déchanter.
On retrouve donc nos braves citoyens de Chester's Mill, toujours prisonniers de leur bulle géante, avec Mike Vogel en Dale « Barbie » Barbara et Dean Norris en Big Jim Rennie qui continuent leur petit jeu du chat et de la souris. Cette saison promet d'approfondir le mystère du dôme, avec l'arrivée de nouveaux personnages et la promesse de révélations fracassantes. Enfin, c'est ce qu'on nous vend sur le papier.
Le hic, c'est que le scénario semble avoir été écrit sur un coin de table entre deux cafés. On a l'impression que les auteurs ont joué au petit bac des idées farfelues : « Tiens, si on mettait un tunnel magnétique ? Et pourquoi pas une pluie acide tant qu'on y est ? ». C'est comme si on avait donné les clefs du scénario à un gamin de dix ans fan de science-fiction bas de gamme. Certes, ça part dans tous les sens, mais pas forcément dans le bon.
Les personnages, quant à eux, semblent avoir subi un lavage de cerveau entre les deux saisons. Big Jim, qui était un méchant plutôt convaincant dans la saison 1, oscille maintenant entre psychopathe et papa poule repenti. C'est à n'y rien comprendre. Quant aux nouveaux arrivants, ils ont à peu près autant de profondeur qu'une flaque d'eau par temps de canicule.
La série tente d'aborder des thèmes plus profonds, comme la religion et la foi face à l'inexplicable. C'est louable, mais c'est traité avec la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. On a l'impression que les scénaristes ont ouvert un manuel de philosophie pour les nuls et ont pioché des concepts au hasard.
Côté réalisation, c'est du pareil au même. Les effets spéciaux du dôme restent corrects, mais on a l'impression que le budget a été englouti dans la machine à café du plateau. Certaines scènes d'action sont filmées avec autant de grâce qu'un combat de sumos dans de la gelée.
Heureusement, les acteurs font ce qu'ils peuvent avec le matériau qu'on leur donne. Dean Norris continue de porter la série sur ses épaules, même si son personnage part en vrille. Rachelle Lefevre, en Julia, reste un plaisir pour les yeux, ce qui n'est pas négligeable quand le reste vous donne envie de vous cogner la tête contre les murs.
Au final, cette deuxième saison d'Under the dome laisse un goût amer en bouche. C'est comme un soufflé qui retombe : on avait de grands espoirs, mais le résultat est plutôt plat. Il y a encore quelques moments divertissants, quelques idées intéressantes noyées dans un océan d'absurdités, mais c'est loin d'être suffisant pour sauver l'ensemble.
Si vous êtes un fan inconditionnel de la première saison, vous trouverez peut-être votre compte ici. Pour les autres, je conseille plutôt de se tourner vers des séries comme The leftovers ou Dark pour une dose de mystère bien ficelé.
Note : 5 / 10
On retrouve donc nos braves citoyens de Chester's Mill, toujours prisonniers de leur bulle géante, avec Mike Vogel en Dale « Barbie » Barbara et Dean Norris en Big Jim Rennie qui continuent leur petit jeu du chat et de la souris. Cette saison promet d'approfondir le mystère du dôme, avec l'arrivée de nouveaux personnages et la promesse de révélations fracassantes. Enfin, c'est ce qu'on nous vend sur le papier.
Le hic, c'est que le scénario semble avoir été écrit sur un coin de table entre deux cafés. On a l'impression que les auteurs ont joué au petit bac des idées farfelues : « Tiens, si on mettait un tunnel magnétique ? Et pourquoi pas une pluie acide tant qu'on y est ? ». C'est comme si on avait donné les clefs du scénario à un gamin de dix ans fan de science-fiction bas de gamme. Certes, ça part dans tous les sens, mais pas forcément dans le bon.
Les personnages, quant à eux, semblent avoir subi un lavage de cerveau entre les deux saisons. Big Jim, qui était un méchant plutôt convaincant dans la saison 1, oscille maintenant entre psychopathe et papa poule repenti. C'est à n'y rien comprendre. Quant aux nouveaux arrivants, ils ont à peu près autant de profondeur qu'une flaque d'eau par temps de canicule.
La série tente d'aborder des thèmes plus profonds, comme la religion et la foi face à l'inexplicable. C'est louable, mais c'est traité avec la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. On a l'impression que les scénaristes ont ouvert un manuel de philosophie pour les nuls et ont pioché des concepts au hasard.
Côté réalisation, c'est du pareil au même. Les effets spéciaux du dôme restent corrects, mais on a l'impression que le budget a été englouti dans la machine à café du plateau. Certaines scènes d'action sont filmées avec autant de grâce qu'un combat de sumos dans de la gelée.
Heureusement, les acteurs font ce qu'ils peuvent avec le matériau qu'on leur donne. Dean Norris continue de porter la série sur ses épaules, même si son personnage part en vrille. Rachelle Lefevre, en Julia, reste un plaisir pour les yeux, ce qui n'est pas négligeable quand le reste vous donne envie de vous cogner la tête contre les murs.
Au final, cette deuxième saison d'Under the dome laisse un goût amer en bouche. C'est comme un soufflé qui retombe : on avait de grands espoirs, mais le résultat est plutôt plat. Il y a encore quelques moments divertissants, quelques idées intéressantes noyées dans un océan d'absurdités, mais c'est loin d'être suffisant pour sauver l'ensemble.
Si vous êtes un fan inconditionnel de la première saison, vous trouverez peut-être votre compte ici. Pour les autres, je conseille plutôt de se tourner vers des séries comme The leftovers ou Dark pour une dose de mystère bien ficelé.
Note : 5 / 10
Vu le 10 juillet 2024