Under the dome (saison 3)
Troisième tour de piste pour Under the Dome, et on sent que le manège commence sérieusement à tourner en rond. Brian K. Vaughan et son équipe semblent avoir épuisé leur stock d'idées en même temps que le matériau source de Stephen King. Le résultat ? Une ultime saison qui ressemble à un feu d'artifice raté : beaucoup de bruit, peu de lumière, et un arrière-goût de déception.
Nos survivants de Chester's Mill sont toujours là, coincés sous leur cloche de verre géante. On retrouve Barbie, Julia, Big Jim et compagnie, mais c'est comme revoir de vieux amis qui n'ont plus rien à se dire. L'intrigue promet de résoudre enfin le mystère du dôme, mais la montagne accouche d'une souris, et quelle souris !
Le scénario de cette saison est un véritable sac de nœuds. On y trouve de tout : des extraterrestres, des réalités alternatives, des cocons alien… C'est comme si les scénaristes avaient joué au cadavre exquis avec des épisodes de X-files. Le résultat est aussi cohérent qu'un discours politique après trois bouteilles de vin.
Les personnages, quant à eux, semblent avoir subi une lobotomie entre chaque épisode. Leurs motivations changent plus vite que l'humeur d'un adolescent, et leur développement est aussi prévisible qu'une girouette dans une tornade. L'arrivée de Marg Helgenberger en gourou maléfique aurait pu être intéressante, mais c'est comme ajouter du ketchup sur un gâteau au chocolat : ça ne sauve rien.
La série tente d'aborder des thèmes comme la foi face à l'inexplicable ou la manipulation de masse. Malheureusement, c'est traité avec la finesse d'un bulldozer dans un champ de marguerites. On a l'impression que les scénaristes ont découvert ces concepts la veille du tournage.
Côté réalisation, c'est du réchauffé. Les effets spéciaux du dôme sont toujours là, mais ils ont perdu de leur lustre. C'est comme revoir un tour de magie pour la troisième fois : on connaît le truc, et ça n'impressionne plus personne.
Les acteurs font ce qu'ils peuvent, mais c'est comme demander à un virtuose de jouer du Mozart avec une casserole et une cuillère en bois. Dean Norris reste le point fort de la série, même si son personnage part en vrille. Quant à Mike Vogel, il incarne Barbie avec autant de passion qu'un fonctionnaire un vendredi après-midi.
Le pire dans tout ça ? La série se termine sur un cliffhanger pour une quatrième saison qui n'arrivera jamais. C'est comme si on vous servait un repas trois étoiles, mais qu'on vous retirait l'assiette juste avant le dessert. Frustrant et totalement inutile.
Au final, cette troisième saison de Under the dome est l'exemple parfait d'une série qui ne sait pas quand s'arrêter. C'est comme Lost, mais en moins subtil (si, si, c'est possible). On nous a servi des mystères à la pelle, des protagonistes potentiellement intéressants, mais tout ça pour aboutir à une conclusion qui fait l'effet d'un pétard mouillé.
Si vous êtes arrivé jusque-là, vous méritez une médaille de l'endurance télévisuelle. Pour les autres, passez votre chemin et allez plutôt (re)découvrir le roman de King. Quant à moi, je vais tenter d'oublier ces heures passées sous le dôme. Comme dirait l'autre, « ce n'est qu'un au revoir », et franchement, tant mieux !
Note : 4 / 10
Nos survivants de Chester's Mill sont toujours là, coincés sous leur cloche de verre géante. On retrouve Barbie, Julia, Big Jim et compagnie, mais c'est comme revoir de vieux amis qui n'ont plus rien à se dire. L'intrigue promet de résoudre enfin le mystère du dôme, mais la montagne accouche d'une souris, et quelle souris !
Le scénario de cette saison est un véritable sac de nœuds. On y trouve de tout : des extraterrestres, des réalités alternatives, des cocons alien… C'est comme si les scénaristes avaient joué au cadavre exquis avec des épisodes de X-files. Le résultat est aussi cohérent qu'un discours politique après trois bouteilles de vin.
Les personnages, quant à eux, semblent avoir subi une lobotomie entre chaque épisode. Leurs motivations changent plus vite que l'humeur d'un adolescent, et leur développement est aussi prévisible qu'une girouette dans une tornade. L'arrivée de Marg Helgenberger en gourou maléfique aurait pu être intéressante, mais c'est comme ajouter du ketchup sur un gâteau au chocolat : ça ne sauve rien.
La série tente d'aborder des thèmes comme la foi face à l'inexplicable ou la manipulation de masse. Malheureusement, c'est traité avec la finesse d'un bulldozer dans un champ de marguerites. On a l'impression que les scénaristes ont découvert ces concepts la veille du tournage.
Côté réalisation, c'est du réchauffé. Les effets spéciaux du dôme sont toujours là, mais ils ont perdu de leur lustre. C'est comme revoir un tour de magie pour la troisième fois : on connaît le truc, et ça n'impressionne plus personne.
Les acteurs font ce qu'ils peuvent, mais c'est comme demander à un virtuose de jouer du Mozart avec une casserole et une cuillère en bois. Dean Norris reste le point fort de la série, même si son personnage part en vrille. Quant à Mike Vogel, il incarne Barbie avec autant de passion qu'un fonctionnaire un vendredi après-midi.
Le pire dans tout ça ? La série se termine sur un cliffhanger pour une quatrième saison qui n'arrivera jamais. C'est comme si on vous servait un repas trois étoiles, mais qu'on vous retirait l'assiette juste avant le dessert. Frustrant et totalement inutile.
Au final, cette troisième saison de Under the dome est l'exemple parfait d'une série qui ne sait pas quand s'arrêter. C'est comme Lost, mais en moins subtil (si, si, c'est possible). On nous a servi des mystères à la pelle, des protagonistes potentiellement intéressants, mais tout ça pour aboutir à une conclusion qui fait l'effet d'un pétard mouillé.
Si vous êtes arrivé jusque-là, vous méritez une médaille de l'endurance télévisuelle. Pour les autres, passez votre chemin et allez plutôt (re)découvrir le roman de King. Quant à moi, je vais tenter d'oublier ces heures passées sous le dôme. Comme dirait l'autre, « ce n'est qu'un au revoir », et franchement, tant mieux !
Note : 4 / 10
Vu le 16 juillet 2024