Victoria
Victoria, de la réalisatrice « palmée » Justine Triet, a vu le jour en 2016, offrant une plongée dans la vie tourmentée de Victoria Spick, interprétée par la talentueuse Virginie Efira, aux côtés de Vincent Lacoste et Melvil Poupaud. Décortiquons cette œuvre oscillant entre comédie, drame, et un soupçon de procédure judiciaire.
Au cœur de l'intrigue, Victoria Spick, avocate dévouée, se retrouve prise dans un tourbillon lorsque son ami est accusé d'un crime. En parallèle, sa vie personnelle s'effrite, avec l'embauche d'un homme au pair improbable, Sam, et la révélation d'un récit en ligne de son ex-partenaire. Entre comédie judiciaire et drame personnel, le film explore les méandres de la vie de Victoria.
Si le film séduit par moments avec des situations comiques bien construites et des scènes de tribunal captivantes, il peine à trouver son identité. Le scénario, bien que porté par des moments cocasses, reste sur des rails conventionnels, explorant peu le milieu juridique. Le film semble indécis quant à son genre, oscillant entre comédie, drame, film de procès voire romance, sans atteindre une fusion harmonieuse.
Virginie Efira excelle dans le rôle de Victoria, une avocate débordée au bord de la crise. Son interprétation impressionnante porte le film malgré un certain manque de profondeur dans le développement des personnages secondaires. Vincent Lacoste et Melvil Poupaud, bien que performants, ne parviennent pas à éclipser la fragilité du scénario.
La réalisation de Justine Triet, bien que dépourvue d'imagination audacieuse, demeure solide. Les choix visuels ne parviennent cependant pas à compenser les lacunes du scénario. La photographie est soignée, mais l'ensemble manque d'une étincelle visuelle distinctive.
Victoria, donc, navigue entre les genres sans vraiment s'épanouir dans aucun. Malgré les performances notables, notamment celle de Virginie Efira, le film semble errer sans trouver son ton. Il n'est ni une comédie mémorable, ni un drame saisissant, laissant les spectateurs avec une impression de recherche inaboutie.
Note : 6 / 10
Au cœur de l'intrigue, Victoria Spick, avocate dévouée, se retrouve prise dans un tourbillon lorsque son ami est accusé d'un crime. En parallèle, sa vie personnelle s'effrite, avec l'embauche d'un homme au pair improbable, Sam, et la révélation d'un récit en ligne de son ex-partenaire. Entre comédie judiciaire et drame personnel, le film explore les méandres de la vie de Victoria.
Si le film séduit par moments avec des situations comiques bien construites et des scènes de tribunal captivantes, il peine à trouver son identité. Le scénario, bien que porté par des moments cocasses, reste sur des rails conventionnels, explorant peu le milieu juridique. Le film semble indécis quant à son genre, oscillant entre comédie, drame, film de procès voire romance, sans atteindre une fusion harmonieuse.
Virginie Efira excelle dans le rôle de Victoria, une avocate débordée au bord de la crise. Son interprétation impressionnante porte le film malgré un certain manque de profondeur dans le développement des personnages secondaires. Vincent Lacoste et Melvil Poupaud, bien que performants, ne parviennent pas à éclipser la fragilité du scénario.
La réalisation de Justine Triet, bien que dépourvue d'imagination audacieuse, demeure solide. Les choix visuels ne parviennent cependant pas à compenser les lacunes du scénario. La photographie est soignée, mais l'ensemble manque d'une étincelle visuelle distinctive.
Victoria, donc, navigue entre les genres sans vraiment s'épanouir dans aucun. Malgré les performances notables, notamment celle de Virginie Efira, le film semble errer sans trouver son ton. Il n'est ni une comédie mémorable, ni un drame saisissant, laissant les spectateurs avec une impression de recherche inaboutie.
Note : 6 / 10
Vu le 13 décembre 2023
Lire la critique sur le site d'Antoine Lepage