Jumper

Jumper
Doug Liman
2008

En allant voir Jumper, je m’attendais à une cascade ininterrompue d’effets spéciaux recouvrant un scénario insipide voire inexistant. Et finalement, même si les effets spéciaux sont au rendez-vous, le scénario, lui, est moins creux que prévu.

Sans rapport aucun avec les Citroën, les jumpers sont des êtres (et non des kangourous) dotés d’un pouvoir presque aussi convoité (et presque aussi sujet à expériences rigolotes) que celui de l’homme invisible : ils peuvent se téléporter.

Alors que Sangoku et les Yardrat devaient se concentrer sur une personne physique pour se retrouver à ses côtés, les jumpers, eux, doivent penser à un lieu, même s’ils n’y sont jamais allé (une carte postale suffit). « Voilà qui est pratique ! », me direz-vous. Oui, mais c’est sans compter sur les mystérieux paladins (?!) dont la mission est d’exterminer tous les jumpers grâce à un attirail technologique impressionnant. Ils sont capables eux-aussi de se téléporter à l’aide des trous de vers laissés par le récent passage d’un jumper. Leur meneur, interprété tant bien que mal par un Samuel Jackson peu reluisant qui peine à être convainquant.

Citroën Jumper, attention : aucun rapport !

Même si le jeu des acteurs n’en mène pas large, on passe un bon moment où le cerveau n’est que peu sollicité, mais la réalisation est suffisamment bien faite pour qu’on ne sombre pas dans le navet. On évite donc (de peu) l’Ultraviolet, le Serenity ou autre Underworld.

Verdict :

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