Captain America : first avenger

Captain America : first avenger
Joe Johnston
2011

Décidément, les studios hollywoodiens ne parviennent plus à se passer de comics et ajoutent à leur tableau de chasse Captain America !
Difficile de faire moins rêver que ce héros au costume ridicule dont le seul intérêt réside dans sa force supérieure.
Malgré les plutôt bonnes performances de Chris Evans, le film est impossible à sauver ! Le scénario est franchement nul et surtout vu et revu… Hugo Weaving est ridicule en méchant caricatural au possible. Tout est d’une platitude extrême…
Bref, encore une adaptation ratée !

Verdict :  

Conan

Conan
Marcus Nispel
2011

Très attendu, Conan débarque enfin sur nos écrans !
S’inspirant de la série de romans de Robert E. Howard, le film s’annonçait comme étant une version dépoussiérée et riche en effets-spéciaux du film de 1982.
Effectivement, le film s’ouvre sur une scène assez jolie de gamins soumis à un rite initiatique consistant en une course à travers la forêt. Hélas, ladite forêt regorge de guerriers étrangers venus  envahir le village. Conan, l’un de ces gamins, ne fera pas demi-tour et massacrera les barbares !
Joli visuellement et assez jouissif, on peut dire que le film démarre sous les meilleurs auspices.

Là, le spectateur voit rapidement le sourire qui orne son visage s’effacer, puis céder sa place à une moue de dégoût.
Très vite, un constat s’impose : les acteurs sont nulissimes (en particulier le Conan adulte, Jason Momoa), la 3D est moche, les décors sont jolis MAIS resservis en boucle au point d’en devenir risibles et surtout, le scénario – malgré la matière première – est absolument ridicule.

Conan est sans conteste l’un des plus mauvais films que j’ai jamais vu au cinéma !

Verdict : 

Super

Super
James Gunn
2010

Surfant sur le succès de Kick ass, James Gunn réalise à son tour un film narrant les frasques d’un homme ordinaire qui s’improvise super-héros. Ici, Rainn Wilson voit sa femme (Liv Tyler) sombrer dans la drogue puis partir avec son dealerKevin Bacon. Pour l’arracher des griffes de ces voyous, il devient un vengeur masqué !
Hélas, malgré l’aide de Dieu, le pauvre Rainn Wilson n’a pas de physique athlétique ; encore moins de super-pouvoirs. Il pourra toutefois compter sur l’aide d’une fervente admiratrice : Ellen Page.

Franchement bizarre, le film tire rapidement sur le glauque et le malsain. Il mêle ainsi humour british, humour américain et humour noir avec des doses assez déconcertantes.
Difficile, donc, de ne pas ressortir de la vision de ce film troublé.
Un film à part, donc, qui pourra toutefois compter sur une distribution efficace. À voir, fan de Kick ass ou pas !

Verdict : 

Le seigneur des anneaux : le retour du roi

Le seigneur des anneaux : le retour du roi
Peter Jackson
2003

Troisième et dernier volet de la saga, cet opus est exactement dans la continuité du second. On y retrouve de grandes scènes épiques, des batailles exceptionnelles et surtout la conclusion tant attendue.

Encore une fois, ce qui marquera cet épisode sera clairement la beauté des images ; que ce soit à travers les paysages de la Nouvelle-Zélande ou la majesté des places fortes – en particulier la cité fortifiée de Minas Tirith.

On pourra toutefois regretter le léger manque de structure de la conclusion en terre Hobbit, bien que ce problème s’atténue dans la version longue.

Quoi qu’il en soit, cet ultime chapitre clôt la trilogie avec brio.

Verdict : 

Le seigneur des anneaux : les deux tours

Le seigneur des anneaux : les deux tours
Peter Jackson
2002

Dans ce deuxième volet, le ton s’assombrit : les forces du mal gagnent du terrain et la pression sur les frêles épaules du héros est considérable.
En dehors de ce changement d’ambiance, une autre grande différence avec le premier film apparaît : la dimension épique. La guerre éclate !

Généralement, c’est le troisième film qui récolte les avis les plus favorables auprès des spectateurs ; pourtant, le second opus reste mon préféré ; en grande partie grâce à une scène en particulier :  au cœur gouffre de Helm est sise une forteresse dans laquelle des hommes sont rassemblés, se préparant à subir une attaque fatale. L’ennemi est nombreux et bien armé. Les hommes, eux, sont faibles et tremblent sur les remparts en suivant la lente progression de l’armée maléfique à la lueur de leurs torches fendant la nuit noire. Puis les hordes barbares arrivent enfin aux portes du fort et frappent le sol de leurs armes dans un tonnerre sourd et terrifiant. Les femmes et les enfants ne peuvent qu’entendre battre cette cadence lente et puissante depuis leur sous-sol aveugle.

Cette simple scène purement visuelle est d’une intensité rare ; à l’image de ce film qui s’impose clairement comme un monument de la fantasy.

Verdict : 

Le seigneur des anneaux : La communauté de l’anneau

Le seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau
Peter Jackson
2001

Premier volet de la cultissime trilogie de Peter Jackson adaptée de la série de romans de Tolkien, La communauté de l’anneau raconte l’histoire d’un monde médiéval où cohabitent diverses espèces dont les Hommes, les Elfes, les Nains et les Hobbits. L’un de ces derniers se voit remettre un anneau qui offre à son porteur le pouvoir maléfique de dominer le monde.
Le jeune homme d’1m20 va devoir traverser le Monde pour détruire cet anneau, escorté par une communauté composée de valeureux guerriers.

Forcément, ce film est le moins bon des trois, mais il n’en demeure pas moins un chef-d’œuvre visuel et sonore. Dès les premières minutes du film se dégage une ambiance tout à fait intense.

Bref, une belle réussite, qui fait office d’ouverture puissante aux deux volets suivants.

Verdict : 

Green Lantern

Green lantern
Martin Campbell
2011

Eh non ! Green Lantern n’est pas un documentaire sur les vers luisants !
Il s’agit d’une nouvelle adaptation de comics signé Marvel. Un de plus !

Cette fois, le super-héros (Ryan Reynolds) est un type ordinaire (quoi que pilote de chasse) qui assiste au crash d’une soucoupe volante à bord de laquelle se trouvait un extraterrestre humanoïde rose du nom d’Abin Sur qui, mourant, cède à l’humain ses pouvoirs et sa fonction de Green Lantern. Iceux consistent en bref à défendre l’Univers (en clair, abattre les méchants et les trucs bizarres) à l’aide d’une bague qui permet de matérialiser en vert n’importe quel objet auquel on pense.
Pratique !
Pour résumer, il suffit à un Green Lentern de penser à un sabre – par exemple – pour que celui-ci se matérialise. Dans un combat opposant de tels héros, c’est donc celui à l’imagination la plus vite et la plus fertile qui remportera le duel !

Et puisque combats il faut bien qu’il y ait, l’homme en vert sera confronté à un méchant très méchant, en devenir, répondant au doux nom à peine caricatural de Sinestro (Mark Strong).

Comme on pouvait s’y attendre, cette adaptation Marvel ne vient que compléter une collection peu glorieuse de films que l’on peut résumer comme une débauche décérébrée d’effets-spéciaux. Pas d’exception, donc, pour cet opus qui se paye toutefois le luxe d’être relativement joli, profitant du fait que le film se déroule en partie dans un espace peuplé de créatures polymorphes.

Martin Campbell, réalisateur éclectique de films très sympas comme Absolom 2022 ou de daubes parfaitement émétiques comme Casino royale, livre ici une œuvre tout à fait commerciale dénuée malheureusement d’originalité.
Quoi qu’il en soit, il n’y a pas tromperie sur la marchandise puisque le spectateur signe clairement pour un film d’action tonitruant, bourré d’effets-spéciaux et affublé d’un relief relatif. Pour autant, la licence aurait pu bénéficier d’une intelligence galvanisante, mais ce n’est pas le cas… tant pis !

Verdict : 

Les Goonies

Les Goonies
Richard Donner
1985

Vingt-cinq ans déjà nous séparent de la sortie des Gonnies, pourtant, son souvenir est toujours intact dans l’esprit des spectateurs ; si bien que la rumeur d’un deuxième volet enfle épisodiquement, relancée tantôt par Sean Astin tantôt par Josh Brolin… En attendant une quelconque confirmation, il n’y a qu’une solution : revoir le film original en boucle !

Pour les malheureux qui ne connaîtraient pas encore ce grand classique, le film nous conte une aventure des Goonies : une bande de copains de 14 ans qui habite le « goon dock » (« quai idiot ») d’Astoria, dans l’Oregon.
Un drame touche les Goonies : Mickey (Sean Astin), le meneur du groupe, va être contraint de déménager si ses parents ne trouvent pas une forte somme d’argent pour racheter leur maison à un promoteur. Par chance, le groupe découvre une carte indiquant l’emplacement du trésor du fameux pirate Willy le borgne ! L’aventure peut commencer !

Le premier constat est que le film n’a pas pris une ride ! Même si certains effets-spéciaux sont un peu passés de mode, ils n’empêchent pas le spectateur de s’immerger dans cette aventure rocambolesque ; de s’émerveiller devant le bateau de Willy et de rire de Choco (Jeff Cohen) et de l’inoubliable Cynoque (John Matuszak).

Bref, cette collaboration entre Richard Donner, le réalisateur, et le duo Steven SpielbergChris Columbus au scénario est une vrai réussite !
À voir et à revoir.

Verdict : 

X-men : le commencement

X-men : le commencement
Matthew Vaughn
2011

Après une série de trois épisodes au niveau décroissant ponctuée par un spin-off consacré à Wolverine (Serval dans les comics français) assez soporifique, le britannique Matthew Vaughn a décidé – comme ça se fait beaucoup ces derniers temps – de relater les origines de la saga. Fort de son expérience en super-héros, le réalisateur de Kick-ass va donc s’attaquer ici à la genèse des mutants, et surtout de leur emblématique école.

Le film reprend ici l’introduction du premier X-men : Erik, qui deviendra Magnéto, découvre son pouvoir dans un camp de concentration, pendant le seconde guerre mondiale. Quelques années plus tard, devenu adulte et maîtrisant son pouvoir, Erik (Michael Fassbender) décide de tout faire pour se venger de Kevin Bacon, le vilain nazi qui a tué ses parents pour le forcer à développer son pouvoir.
Rapidement, il fera la connaissance de Charles Xavier (James McAvoy), futur fondateur de la fameuse école pour mutants.
Les deux nouveaux meilleurs amis du monde vont devoir recruter plein de mutants et tout faire pour devenir ennemis d’ici la fin de l’épisode !

Comme on pouvait s’y attendre, rien de bien fabuleux n’émanera de cette réalisation assez convenue.
En fait, le vrai problème de ce film, c’est le scénario ! La plupart des acteurs sont plutôt bons (Jennifer Lawrence en Mystique sera l’exception), les effets spéciaux sont assez sympas, comme souvent avec ce genre de film. Les mutants sont toujours aussi chouette, à part Le fauve (Nicholas Hoult) qui est décidément sacrément bâclé alors que c’est un chouette personnage dans le comics.
Non, vraiment, le souci, c’est le scénario ! Entre incohérences et théâtralité exacerbée (Prof X : « Ah, nom d’une pipe ! Je ne sens plus mes jambes ! » ou « D’ici là, je serai chauve ! Ah, ah, ah, ah ! Qu’est-ce que je me marre ! »), le film perd lourdement de sa crédibilité, pour autant que l’on puisse être crédible avec ce genre de film.

Bref, même si le niveau est clairement au-dessus des dernières bouses tournées autour des hommes X, ce nouveau commencement n’est pas en soi une révolution. Ce film tout à fait ordinaire plaira certainement aux inconditionnels de la saga, et aux fans d’effets-spéciaux.

Verdict : 

Détective Dee : le mystère de la flamme fantôme

Détective Dee : le mystère de la flamme fantôme
Tsui Hark
2010

Habituellement, quand un film chinois débarque sur nos écrans, il s’agit d’un film d’arts martiaux débordant d’action ou d’un film historique aux décors somptueux. Ce film ne fera pas exception et recoupera même les deux genres !
Sans pour autant être novateur dans un genre comme dans l’autre, Détective Dee marie les genres avec une certaine réussite.

Le contexte tient tant de la légende que de l’Histoire chinoise : en 690, l’impératrice Wu Zetian s’apprête à régner sur la Chine dans un climat instable. Voulant imposer sa légitimité au peuple, la régente décide l’érection d’une gigantesque statue de Bouddha. Alors que la construction est sur le point de s’achever, une série de meurtres étranges touche les architectes.
Le gouvernement décide alors de faire appel à Di Renjie, un rebelle actuellement retenu prisonnier qui se trouve être également un enquêteur hors pair, plus connu sous le nom de détective Dee.

Plutôt bien menée, l’enquête se fait forte de nombreux rebondissements, malgré quelques longueurs et quelques attendus. Pareillement, les effets-spéciaux savent se montrer plutôt jolis (la statue du Bouddha, la ville de Chang-An) ou carrément hideux (la mer et ses bateaux, la fameuse flamme fantôme).

Bref, le bilan est plutôt mitigé, car même si l’on sent une réelle motivation de la part du réalisateur et des acteurs (surtout Andy Lau et Li Bingbing), le film dénote tout de même un relatif amateurisme.
Qu’importe ! Pour une fois que l’on trouve du cinéma chinois en salles, ne nous plaignons pas !

Verdict :