Il y avait eu Aliens, voici Predators. Cet opus est la suite du deuxième film et ne tient – fort heureusement – pas compte des abominations de cross-over Alien vs Predator et sa suite. Dans le premier volet, un Predator (ou un Yautja pour être plus précis) venait sur Terre pour chasser l’homme. Cette fois, la créature est plus fainéante puisqu’elle amène directement les humains sur sa planète pour jouer avec.
Ainsi, huit personnes parmi les plus froids assassins de la planète (un mercenaire, un yakuza, etc.) sont parachutés dans une jungle grouillant d’animaux dangereux, et – bien sûr – de Predators…
L’histoire est d’une simplicité crasse, donc, mais après tout, c’était également le cas de celle du premier volet. On aurait donc pu suivre cette traque avec amusement et anxiété (survivra ? survivra pas ?), mais le réel problème de ce film vient de ses acteurs ! Chacun de ces guerriers est le représentant d’une caste et se voit dès lors affublé de tous les clichés qui lui sont traditionnellement associés. Le mexicain est énervé et impulsif tandis que le japonais est froid et calculateur. Bref, les personnages sont bâclés, et ce n’est certainement pas l’interprétation d’Adrien Brody pas franchement crédible en « monsieur muscle » qui sauvera la mise.
Le film est donc malheureusement raté, car à tout miser sur les effets-spéciaux (pas si réussis d’ailleurs), Nimród Antal est clairement passé à côté de quelque-chose. Pire : certaines scènes frisent le ridicule absolu ; c’est particulièrement le cas des apparitions de Laurence Fishburne… Cette suite sera donc à oublier… Dommage. Espérons que le prequel d’Alien sera d’un autre niveau.