Critiques × 5 – Épisode 9

Les infidèles – Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Emmanuelle Bercot, Fred Cavayé, Michel Hazanavicius – 2011
01/03/2012
Série de sketchs autour du thème de l’infidélité, ce film met en scène deux acteurs : Jean Dujardin et Gilles Lellouche que l’on retrouvera dans l’ensemble des saynètes. Tantôt séducteurs, tantôt profiteurs, tantôt loosers, les complices enchaînent les rôles avec talent. Évidemment, tous les sketchs ne se valent pas, mais dans l’ensemble, on passe un très bon moment !

Verdict : 

 

John Carter – Andrew Stanton – 2012
07/03/2012
Digne des plus insipides space opera des années 60, ce film nous raconte l’histoire d’un type banal qui part sur Mars pour sauver un peuple et surtout sa princesse.
Les effets-spéciaux sont assez jolis, mais ne suffisent pas à immerger le spectateur pas trop naïf dans cette histoire sans cohérence. Devant cet humain tout à fait normal qui fait des sauts de deux mètres un jour, de deux cents le lendemain, le spectateur ne saura s’il faut rire ou pleurer… En tout cas, devant ce scénario qui a 50 ans de retard, une chose est sûr : on ne s’attardera pas !

Verdict : 

 

Comme un chef – Daniel Cohen – 2011
10/03/2012
Alors que les émissions culinaires font un carton à la télévision, le réalisateur des Deux mondes flaire le filon et réalise ce film dans lequel Michaël Youn joue le rôle d’un commis surdoué aux ordres de Jean Reno, chef étoilé sur le déclin.
Malgré quelques scènes affligeantes, l’ensemble reste étonnamment plutôt bon, et on passera un agréable (mais pas mémorable) moment devant cette œuvre que l’on verrait bien passer sur TF1 après le JT de Pernaut.

Verdict : 

 

Projet X – Nima Nourizadeh – 2012
13/03/2012
Le scénario est simple : un ado un peu timide s’apprête à fêter son anniversaire. Il laisse le soin à un de ses amis d’organiser un peu la chose en invitant quelques personnes… Le succès de cette petite soirée entre amis va vite dépasser leurs espérances puis leurs craintes quand les invités commencent à débarquer par dizaines !
Plutôt bien fait, le film met dans l’ambiance ! À la fois malsain et délirant, Projet X dépasse tout ce qui a été fait de mieux et de pire en matière de fête.

Verdict : 

 

Radiostars – Romain Levy – 2012
15/03/2012
Clovis Cornillac anime depuis quelques années la matinale la plus populaire de France… ou plutôt « animait », puisqu’il vient de passer numéro 2. Pour reconquérir ses fans, il est envoyé par la production en pèlerinage à travers la France avec toute son équipe.
Le film propose quelques scènes vraiment drôles malheureusement noyées dans un ensemble relativement moyen porté par une troupe d’acteurs menée par Manu Payet pourtant efficace.

Verdict : 

Critiques × 5 – Épisode 8

Dumbo -Ben Sharpsteen – 1941
06/02/2012
Cinquième long métrage des studios Disney, ce film met en scène un éléphant muet du nom de Dumbo Jumbo (quelle imagination !) qui découvre la vie à l’aide d’une sympathique souris.
Ce film est pénalisé – outre par son rythme – par la similitude entre son scénario et celui de Pinocchio : en effet, les deux dessins-animés mettent en scène un « nouveau né » qui découvre le monde et ses faces les plus sombres en compagnie d’une petite créature bien intentionnée. Pour ça et pour une incompréhensible scène hallucinatoire, ce film est à oublier.

Verdict : 

 

Félins – Keith Scholey et Alastair Fothergill – 2011
08/02/2012
Depuis quelques années, DisneyNature – la branche docu animaliers de Disney – sort à intervalle régulier de jolis documentaires sur la faune et la flore de notre Terre.
C’est au tour des félins kényans – en particulier du guépard – de passer sous l’œil inquisiteur des cameramans américains. Le résultat est splendide : les images sont bluffantes de qualité. Petit bémol : le narrateur qui donne des noms à chaque animal pour nous raconter une histoire pas très intéressante.

Verdict :  

 

Mince alors ! – Charlotte De Turckheim – 2012
13/02/2012
Troisième film – déjà ! – pour Charlotte De Turckheim. Ici, elle nous raconte l’histoire de Lola Dewaere (la fille de…) qui est envoyée contre son gré en cure d’amaigrissement par son homme.  Même si le film n’est pas franchement bidonnant, certains passages sont très drôles, et les actrices (en particulier Lola Dewaere et Barbara Bolotner).
Bref, si ce n’est pas un chef-d’œuvre – loin de là – on passe devant ce film un très bon moment !

Verdict :

 

Les adieux à la reine – Benoît Jacquot – 2011
16/02/2011
Angle surprenant que celui de ce film ! Alors que les métrages sur la révolution sont légion, celui-ci nous montre la vie de Marie-Antoinette, de la prise de la Bastille à son départ du château de Versailles, le tout du point de vue de sa lectrice officielle.
Diane Kruger en reine de France est absolument géniale… dommage, en revanche, que Léa Seydoux fasse du cinéma.

Verdict : 

 

Chronicle – Josh Trank – 2012
25/02/2012
Non sans rappeler La nuit des enfants rois, ce film nous raconte comment trois ados pètent les plombs après avoir développé des pouvoirs de télékinésie.
Plutôt bien fait visuellement, le film souffre toutefois d’un scénario un peu trop léger et d’une conclusion tant décevante qu’attendue. On passe donc à côté d’un bon film de science-fiction, mais Chronicle reste toutefois un agréable divertissement.

Verdict : 

Critiques × 5 – Épisode 5

Destination finale – James Wong – 2000
16/11/2011
Pour avoir connu tant de suites, ce film de James Wong se devait forcément d’être un chef-d’œuvre du film d’épouvante !
Pourtant, la déception est grande devant cette série B au scénario presque aussi limité que ses interprètes… Dommage !

Verdict : 

 

Contagion – Steven Soderbergh – 2011
17/11/2011
Bénéficiant d’un casting de grande qualité pour nous rejouer sur grand écran – une fois de plus – le coup de la pandémie, Steven Soderbergh rate son coup en nous livrant ici un film tiède. On prendra un plaisir relatif à suivre ce film à la fin courue d’avance. À voir, pourquoi pas ? Mais à revoir, certainement pas !

Verdict : 

 

Scream – Wes Craven – 1996
21/11/2011
À l’époque de la diffusion à la télévision de ce film culte, j’avais une quinzaine d’années, et avais apprécié ce film comme un film d’épouvante plutôt sympathique.
Les années ont passées, et la surprise est plutôt bonne : en plus d’être – en effet – un bon film d’épouvante, Scream regorge de clins d’œil et de pastilles humoristiques de très bon ton ! Un excellent film, donc, à voir et à revoir !

Verdict : 

Time out – Andrew Niccol – 2011
23/11/2011
En ce qui me concerne, la sortie d’un nouveau film d’Andrew Niccol est un événement à ne pas rater ! Pour autant, la présence de Justin Timberlake en rôle-titre de ce film de SF futuriste n’était pas pour me rassurer.
Heureusement – et quoi que puissent en dire quelques pisse-froid, le film est très réussi ! Un scénario intelligent, des acteurs plutôt bons, une réalisation efficace et un rythme tenu. Tout ce qu’il faut… cependant, Time out est loin de se poser comme un chef-d’œuvre.

Verdict : 

 

La conquête – Xavier Durringer – 2011
04/12/2011
Faire un film sur un président en plein exercice, voilà qui est délicieusement subversif… Quand, en plus, les acteurs sont excellents, ça donne un film aussi fort que drôle. Évidemment, n’en déplaise aux amateurs de semeurs de trouble, tout ceci reste parfaitement bien-pensant, mais l’on découvrira ça et là quelques anecdotes délectables.
Et puis cela permettra au grand-public peu au fait des affres de la politique de découvrir l’envers du décor, et – pourquoi pas – de réfléchir.

Verdict :

Critiques × 5 – Épisode 3

Plan 9 from outer space – Ed Wood – 1958
21/10/2011
Grand classique du nanar, ce chef-d’œuvre d’Ed Wood met des zombies-vampires de l’espace en quête de chair humaine…
Kitch à souhait, ridicule au possible, Plan 9 est un film culte à avoir vu absolument.
Du grand n’importe quoi !

Verdict :

 

Virus cannibale –  Bruno Mattei – 1980
21/10/2011
Lorsqu’une centrale nucléaire explose en Papouasie-Nouvelle-Guinée (si, si !), les morts reviennent à la vie ! C’est une horde d’aborigènes zombies qui se rebellent devant la caméra de journalistes terrifiés.
Enchaînant les scènes débiles et les stock-shots de films animaliers, Bruno Mattei nous livre un nanar mémorable souffrant toutefois d’une fin un peu longuette.

Verdict : 

 

Polisse – Maïwenn – 2011
22/10/2011
Le métier de policier est difficile, tout le monde en convient, mais celui d’agent de la brigade des mineurs est encore pire ! C’est le quotidien de l’un de ces groupes d’intervention que Maïwenn nous propose de suivre.
Remarquablement bien interprété, le film happe le spectateur dans cet univers malsain pour un docu-fiction choc non exempt de défauts mais très attachant.

Verdict :

 

Real steel – Shawn Levy – 2011
22/10/2011
Quittant un temps la comédie, Shawn Levy (La nuit au musée) nous offre ici un film pour jeune garçon : décérébré mais jubilatoire, Real steel se résume en une simple proposition : des robots font de la boxe.
Le pari est clairement réussi, car malgré un scénario réduit à sa plus simple expression, le spectateur qui aura su recouvrer son âme d’enfant passe un excellent moment.

Verdict :

 

The artist – Michel Hazanavicius – 2011
24/10/2011
Réaliser un film muet en noir et blanc tenait de la gageure, mais force est de constater que le pari est réussi avec brio !
Jouant sur les effets, tant subtils qu’imposants, Michel Hazanavicius nous démontre son génie tandis que Jean Dujardin et Bérénice Bejo crèvent l’écran. Du grand art !

Verdict : 

 

Cow-boys et envahisseurs

Cow-boys et envahisseurs
Jon Favreau
2011

On peut dire que l’attente aura été longue ! Voici maintenant près d’un an que la bande-annonce alléchante du film traînait sur Internet… L’attente était d’autant plus forte que le film s’annonçait parfaitement jouissif !
Imaginez des cow-boys se battre contre des extra-terrestres, le tout signé Jon Favreau, l’auteur du sympathique Iron man.

Malheureusement, dès les premières minutes de film, le spectateur comprend qu’il a été dupé ! Le scénario s’installe lentement – très lentement – et se révèle inintéressant au possible ; en étant qui plus est porté par un Daniel Craig plus soporifique que jamais… Même les effets-spéciaux sont franchement fadasses…

Bref,  Cow-boys et envahisseurs est une véritable arnaque absolument dénuée d’intérêt !

Verdict : 

 

Super 8

Super 8
J. J. Abrams
2011

Après avoir fait croire à tout le monde qu’il avait réalisé Cloverfield alors qu’il avait juste fait mettre son nom en gros sur l’affiche, J. J. Abrams revient avec Super 8.
Dans ce film, un jeune garçon féru de cinéma d’épouvante décide de tourner un court-métrage sur le thème des zombies avec ses camarades de classe. Ils se rendent une nuit sur le quai de la petite gare de leur village pour tourner une scène quand un train percute une voiture folle et déraille.
Dans les jours qui suivent, des événements étranges commencent à se produire dans toute la ville…

Malgré quelques défauts comme un scénario un peu léger et convenu, le film regorge de qualités ; à commencer par le jeu des jeunes acteurs, vraiment bluffant. L’ambiance est également très travaillée, ainsi que le visuel en général, d’ailleurs.
Bref, sans être – loin s’en faut – le film de l’année, Super 8 demeure toutefois une version SF des Goonies parfaitement divertissante. Un cinéma feignant, reposant et efficace.

Verdict : 

Green Lantern

Green lantern
Martin Campbell
2011

Eh non ! Green Lantern n’est pas un documentaire sur les vers luisants !
Il s’agit d’une nouvelle adaptation de comics signé Marvel. Un de plus !

Cette fois, le super-héros (Ryan Reynolds) est un type ordinaire (quoi que pilote de chasse) qui assiste au crash d’une soucoupe volante à bord de laquelle se trouvait un extraterrestre humanoïde rose du nom d’Abin Sur qui, mourant, cède à l’humain ses pouvoirs et sa fonction de Green Lantern. Iceux consistent en bref à défendre l’Univers (en clair, abattre les méchants et les trucs bizarres) à l’aide d’une bague qui permet de matérialiser en vert n’importe quel objet auquel on pense.
Pratique !
Pour résumer, il suffit à un Green Lentern de penser à un sabre – par exemple – pour que celui-ci se matérialise. Dans un combat opposant de tels héros, c’est donc celui à l’imagination la plus vite et la plus fertile qui remportera le duel !

Et puisque combats il faut bien qu’il y ait, l’homme en vert sera confronté à un méchant très méchant, en devenir, répondant au doux nom à peine caricatural de Sinestro (Mark Strong).

Comme on pouvait s’y attendre, cette adaptation Marvel ne vient que compléter une collection peu glorieuse de films que l’on peut résumer comme une débauche décérébrée d’effets-spéciaux. Pas d’exception, donc, pour cet opus qui se paye toutefois le luxe d’être relativement joli, profitant du fait que le film se déroule en partie dans un espace peuplé de créatures polymorphes.

Martin Campbell, réalisateur éclectique de films très sympas comme Absolom 2022 ou de daubes parfaitement émétiques comme Casino royale, livre ici une œuvre tout à fait commerciale dénuée malheureusement d’originalité.
Quoi qu’il en soit, il n’y a pas tromperie sur la marchandise puisque le spectateur signe clairement pour un film d’action tonitruant, bourré d’effets-spéciaux et affublé d’un relief relatif. Pour autant, la licence aurait pu bénéficier d’une intelligence galvanisante, mais ce n’est pas le cas… tant pis !

Verdict : 

La planète des singes : les origines

La planète des singes : les origines
Rupert Wyatt
2011

La planète des singes, de Pierre Boulle, aura usé plus de pellicule que de papier ! L’écart se creuse encore avec ce septième film.
Celui-ci revient, comme son nom l’indique, sur les origines de la « planète des singes » ; à savoir notre Terre colonisée par des singes intelligents. La vraie question que traitera le film est en réalité : « comment les singes sont-ils devenus maîtres de la Terre ? ».
Les fanatiques de la saga (heureux les simples d’esprit !) remarquerons que ce thème est semblable au 4e volet. En effet, mais loin d’être un remake de ce film, celui-ci est plutôt la vision personnelle du réalisateur britannique Rupert Wyatt sur cette révolte simiesque.

Dans cette version, l’intelligence de nos cousins primates provient de test pharmaceutiques visant à vaincre la maladie d’Alzheimer. Le premier cobaye, César (incarné en motion capture par le maître du genre, Andy Serkis) est recueilli par l’initiateur du projet : James Franco.
Comme prévu, le chimpanzé devient de plus en plus intelligent jusqu’à inspirer à ses frères attardés l’idée d’une révolte. La révolution est en marche !

Naturellement, la première chose qui frappe dans le film est la qualité de l’animation du héros quadrumane. Un léger malaise fait qu’il ne sera malheureusement jamais complètement crédible, mais la prouesse technique annoncée est bien là ! L’interprète de Gollum fait une nouvelle fois montre de son talent pour cet art naissant.
« Scénaristiquement »,  le film tient plus ou moins la route sans toutefois afficher quelque trait de génie. À ce propos, le spectateur est interpellé régulièrement au sujet d’une navette spatiale en perdition dont la présence dans le film n’apporte strictement rien… Drôle d’idée !
En revanche, les nombreux clins d’œils au livre et au premier film sont légion et parfois amusants, comme le fait qu’un singe cobaye soit surnommé « beaux-yeux »…

Bref, dans l’ensemble le film est plutôt bon, bien interprété et globalement crédible…
Quoi qu’un détail gâche considérablement la dernière partie du film : la multiplicité des singes ! Coincé dans un refuge, César libère ses semblables : il ouvre la cage d’un singe. Deux en sortent. Sur les deux, quatre parviennent à s’enfuir… Ils s’élancent alors tous les huit dans la vallée. Arrivés en ville, les seize singes saccagent tout sur leur passage.
À la fin du film, les primates sont carrément des dizaines à grouiller sur le Golden gate

Tant pis ! On gardera en tête la première partie du film, largement plus réussie.

Verdict : 

Le roi des ronces

Le roi des ronces
Kazuyoshi Katayama
2009

Réalisé par Kazuyoshi Katayama, auteur de l’OAV d’Appleseed, pour le studio Sunrise, Le roi des ronces est un long métrage d’animation mêlant science-fiction futuriste et contes de fées antiques.

L’histoire, tirée du manga du même nom de Yuji Iwahara, est celle de l’humanité qui, en 2012, est confrontée à un virus mortel. Toute trace de vie humaine est sur le point d’être détruite… Une entreprise au dirigeant un peu fêlé entreprend de cryogéniser une centaine de personnes dans un immense château entièrement piloté par des robots. Si un remède à ce virus est mis au point, ces cobayes seront chargés de repeuple et rebâtir l’humanité.
Effectivement, un jour, les sarcophages électroniques s’ouvrent sur ce même château en proie aux ronces. Des ronces gigantesques… Et surtout, à des créatures tant effrayantes que puissantes !

Jusque là, donc, c’est bien à un scénario de science-fiction que l’on a à faire, mais plus l’histoire progresse, plus celle-ci se révèle être une transposition moderne du célèbre conte de Perrault, La belle au bois dormant, le tout teinté d’une dose d’Inception
Voici donc de quoi réjouir tout amateur d’animation nippone et de fantastique ; d’autant plus que la qualité graphique est exceptionnelle. Chaque image est très travaillée  et l’animation est impressionnante !
Seul bémol tout de même : la conclusion de l’histoire ! On peut supposer que – comme c’est souvent le cas au pays du Soleil levant – l’histoire contée ici est fidèle au manga ; c’est donc ce dernier que l’on peut soupçonner de ne pas être des plus clairs !
Nécessitant probablement une deuxième vision, le film nous livre un final assez confus, très rythmé (peut-être trop) et peu lisible.

Dommage ! Beau film, donc, au scénario réfléchi, mais à la fin spéciale…

Verdict :  

Brain code

Brain code
Randy Daudlin
2008

Complètement inconnu de la plupart des sites francophones (Allociné ou Wikipédia), ce film (ou plutôt téléfilm) est cependant connu d’IMDb sous le nom de Glitch ; terme anglais désignant un bug dans un appareil électronique.

Évidemment, ce glitch est bien le sujet du film puisqu’il s’agit d’un groupe de trois amis ingénieurs (Steve ByersMatthew Edison et Kathleen Robertson) qui mettent au point une puce qui se greffe directement dans le cerveau via les fosses nasales et qui permet de passer des coups de fils à ses amis rien que par la pensée ! Pratique ? Pas vraiment ! Imaginez devoir vous enlever un truc coincé dans le crâne à chaque fois que vous voulez ajouter un numéro de téléphone ! Bref, cette idée est assez nulle et les trois gus se font jeter de chaque boîte à qui ils demandent financement…
Et qui dit pas d’argent dit pas d’expérience à échelle humaine !
Qu’à cela ne tienne : le trio rend visite à une espèce de vétérinaire peu ragoutant non sans rappeler le chirurgien oculaire de Minority report qui se charge de pucer nos amis… Le résultat est parfait. Même plus que parfait, car rapidement, des pouvoirs surnaturels se développent chez eux : ils peuvent entendre les gens penser…!

L’idée de départ est donc – on le voit bien – complètement naze ! Heureusement, le reste du film est parfaitement homogène puisque le réalisateur et les acteurs sont eux aussi en dessous de tout.
Le spectateur, lui, devra résister à la tentation de fermer les paupières… Pas facile !

Verdict :