Réunissant la même équipe (hormis Don Cheadle qui remplace Terrence Howard), Jon Favreau livre ici une suite dans la même lignée que le premier opus. D’ailleurs, le film commence précisément là où se termine le premier. Cette fois, Iron man devra se frotter aux fouets électriques de Blacklash incarné par Mickey Rourke dans un rôle alimentaire, flanqué d’un accent russe qui a tout du cliché.
Dans ce film, tout est fait pour combler le spectateur écervelé : un scénario philatélique, des acteurs jetables, une musique préexistante (la bande sonore est un vieil album d’ACDC, pour le reste, toute la musique du film a été bouclé en quatre jours) et surtout quelques millions d’euros dépensés en effets-spéciaux flamboyants et souvent inutiles. Iron man 2 illustre plus que jamais le fast-movie, par analogie au fast-food : un film pas très bon, mais qu’on mange rapidement avec plaisir… et qui laisse sur sa faim !