There will be blood

There will be blood
Paul Thomas Anderson
2008

J’étais allé au cinéma avec un ami pour voir un film, et ce que nous avons vu là-bas était loin d’être un film, c’était une oeuvre cinématographique non identifiée, quelque-chose entre le rêve et le cauchemar. Quelque-chose de démentiel et troublant.

Je ne parlerai ici même pas du scénario, car même s’il réserve quelques surprises et quelques rebondissements au spectateur, il n’en reste pas moins secondaire ; en fait, Paul Thomas Anderson aurait pu faire ce film sur à peu près n’importe quel thème, cependant, le visuel qu’offre cette époque de l’Amérique naissante est très plaisant de par les costumes des personnages, très réalistes mais aussi et surtout de par l’installation pétrolière (la scène du derrick en feu (pas l’inspecteur, hein !) est tout simplement bluffante).

Ce que l’on retiendra de… de « ça », c’est l’interprétation magistrale des acteurs, en particulier Daniel Day-Lewis (L’insoutenable légèreté de l’être, Le dernier des Mohicans ou Gangs of New-York) et de Paul Dano (Little miss sunshine) en prêtre complètement barré et franchement effrayant ; mais aussi la beauté des images, la perfection de chaque détail.

Bref, ce film n’est pas à voir mais à vivre.

Verdict :