The island

The island
Michael Bay
2004

Le scénario de The island commence comme bien d’autres : un jour, une catastrophe nucléaire ravage la surface de la Terre. Les survivants sont parqués dans un complexe souterrain rationné et aseptisé. Cependant, une île paradisiaque a résisté au drame. Évidemment trop petite pour accueillir les vestiges de l’humanité, seuls quelques élus choisis à travers une loterie peuvent la rejoindre. Parallèlement, des survivants sont recueillis occasionnellement et intègrent le complexe.
L’un des habitants de ce monde, Ewan McGregor, est doté d’un esprit particulièrement critique et doute de la réalité. Ses souvenirs sont confus. La catastrophe n’a peut-être jamais eu lieu… L’île n’existe peut-être pas…
Tant de questions qu’il s’efforcera de résoudre en tentant de s’échapper de ce bunker géant en compagnie de sa meilleure amie, Scarlett Johansson.

Immanquablement, le synopsis évoque THX 1138 ou Equilibrium, mais Michael Bay oblige, le scénario cède rapidement sa place à quelques scènes d’action musclées pour s’achever par une conclusion évidente. Comme toujours chez ce réalisateur, film = divertissement. Ni plus, ni moins.
Logiquement, les amateurs de science-fiction qui attendaient là un bon film de genre seront déçus. À l’inverse, les fanatiques d’Armageddon et de Transformers y trouveront leur compte.

Verdict :