Batman forever

Batman forever
Joel Schumacher
1995

« Forever », « Forever »… s’il y avait un long-métrage sur Batman à retenir ce ne serait certainement pas celui-ci !
Si l’on pouvait résumer ce film en mot, ce serait certainement le mot « néon ». Très certainement sous LSD au moment du tournage, Joel Schumacher massacre allégrement Batman et son univers. Le contraste avec les deux épisodes de Tim Burton est impressionnant. Alors que les films de 89 et 91 sont sombres et gothiques, ceux de Schumacher sont fluorescent. Chaque scène est la cause d’une tragique dégradation de la rétine et permet, dans un même temps, de régler les couleurs du téléviseur.

Au niveau du casting, là encore, ce film est à l’absolu opposé de ceux de Tim Burton : alors que l’on pouvait reprocher un choix du Batman peu judicieux, les méchants, eux, étaient parfaitement choisis. Ici, les méchants auraient pu être bien choisis : Tommy Lee Jones en Double-Face et Jim Carrey en Homme-Mystère, on n’aurait pu rêver mieux ! Oui, mais les acteurs surjouent comme jamais (et pourtant, quand il s’agit de surjouer, Jim Carrey est dans son élément), portent des costumes flash ridicules. On croirait voir une parodie !
À l’inverse, Val Kilmer en Batman en impose ! Bon, il joue toujours aussi mal, mais le costume de chauve-souris lui sied à merveille.

Qui a dit fluo ?

Bref, cette production laisse indécis… Est-ce une immonde suite aux films de Tim Burton ou est-ce une amusante parodie ? Personnellement, j’ai fait le choix de prendre cette catastrophe cinématographique au second degré parce que quand même, Joel Schumacher, c’est Chute libre et Phone game.
Vu sous cet angle, donc, Batman forever est une comédie amusante mais sans grand intérêt.

Verdict :

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