De vrais mensonges

De vrais mensonges
Pierre Salvadori
2010

Quatre ans après Hors de prix, Pierre Salvadori retrouve à la fois le cinéma et Audrey Tautou pour cette comédie basée sur le quiproquo.

Audrey Tautou interprète le rôle d’une coiffeuse épanouie qui reçoit un beau jour une déclaration d’amour anonyme. N’ayant cure de cet admirateur masqué, la demoiselle décide alors de donner cette lettre à sa mère, Nathalie Baye, dépressive et déprimée depuis la mort de son époux. Finalement, la mère découvrira que l’auteur n’est autre qu’un employé de sa fille : Sami Bouajila.

Amusant sur le principe, le scénario s’avérera poussif, sans surprise et pas franchement très crédible… Heureusement, l’interprétation du trio d’acteurs et les jolis décors sauveront le film qui sera au final tout juste divertissant.

Verdict :

Hors de prix

Hors de prix
Pierre Salvadori
2006

Pierre Salvadori (Les apprentis, Comme elle respire) s’offre un casting assez improbable en réunissant Gad Elmaleh et Audrey Tautou pour une comédie très spéciale.

L’histoire est celle de Gad Elmaleh, ici prénommé improbablement « Jean » qui est serveur dans un hôtel prestigieux et qui séduit une cliente, Irène (Audrey Tautou) en se faisant passer pour un milliardaire. Finalement, lorsque Jean est démasqué, Irène lui annonce qu’il ne l’intéresse pas et que cela fait déjà quelques années qu’elle vit au crochet d’hommes riches qu’elle séduit. Désabusé, mais loin d’être découragé, Jean quitte son travail et décide de vivre à la façon d’Irène, draguant de riches veuves, afin de côtoyer encore la belle et espérer ainsi conquérir son coeur.

En ce qui concerne les deux acteurs qui font le film finalement à eux seuls, on ne peut pas dire qu’ils jouent mal. Non, ce n’est pas ça. En fait, leurs rôles ne leurs correspondent pas du tout ! De fait, ils peinent à convaincre et il en résulte un film à l’ambiance très particulière. On se sent mal à l’aise ; sentiment renforcé par les mensonges constants et les lieux tous plus luxueux et malsains les uns que les autres.
Donc finalement, même si le film est bon, sa réalisation très particulière fait que l’on a du mal à rentrer dedans. C’est un œuvre que l’on suit avec détachement.

Verdict :