Citizen Kane

Citizen Kane
Orson Welles
1941

Premier film d’Orson Welles, Citizen Kane est considéré par beaucoup (notamment par l’American film institute) comme meilleur film de tous les temps. En toute simplicité.

Évidemment, cette première place est liée à l’époque, puisque le film est sorti en 1941. En son temps, celui-ci apportait nombre d’innovations techniques et scénaristiques  dont s’inspireront bien des films. L’histoire est celle de Charles Foster Kane (Orson Welles lui-même), puissant homme d’affaires et homme politique, qui trouve la mort dans son immense château inachevé. Dans un dernier souffle, il prononcera un mot mystérieux : Rosebud. Qu’est Rosebud ? C’est la question que va se poser William Alland, journaliste. À travers ses investigations, ses interrogatoires et de nombreux flashbacks, le film raconte l’histoire d’un homme et de son pays. À l’instar de Forrest Gump, la biographie du héros servira de prétexte pour narrer l’évolution en une vie humaine d’un pays.

Intelligent et terriblement moderne pour l’époque, le film est indubitablement unique et original. Pour autant, il souffre ça et là de longueurs (le film dure tout de même près de deux heures). Digne représentant d’une ère cinématographique révolue, Citizen Kane est une œuvre forte dont la place de meilleur film de tous les temps est très certainement exagérée.

Verdict :

Sixième sens

Sixième sens
M. Night Shyamalan
2000

J’avais vu ce film à l’occasion de sa première diffusion à la télévision ; probablement sur Canal+ et c’était la première fois que j’assistais à un twist ending aussi puissant ! J’avais été tellement marqué que j’en avais été à vrai dire dégoûte, me disant que je ne pourrai malheureusement plus jamais apprécier ce film comme je l’avais apprécié à cet instant, en connaissant depuis la fin.

De fait, je n’avais jamais revu ce film jusqu’à aujourd’hui. C’est donc seulement ma deuxième vision, et même s’il m’a été impossible d’oublier la fin, je dois bien avouer que je ne me souvenais plus de grand-chose d’autre… Et c’est tant mieux.

Pour ceux qui ne la connaissent pas (bouh !), l’histoire est celle de Bruce Willis, psychologue pour enfants, qui travaille sur un cas intrigant : Haley Joel Osment (qui peut se targuer d’avoir jouer dans des chefs-d’oeuvres comme Intelligence artificielle, Forrest Gump ou Un monde meilleur), qui est capable de voir des « gens qui sont morts »… Des fantômes qui errent sur Terre, sans savoir qu’ils sont morts.

En fait, il n’y a pas grand-chose à dire sur ce film qui est tout simplement génial, tant au niveau de l’interprétation (à noter également que Toni Collette (Muriel) interprète la mère du jeune garçon) que de la force du scénario !

D’aucuns diront que la fin du film était prévisible… À ceux-là je répond qu’à l’époque de ma première vision, je ne m’y attendais pas une seconde et qu’après re-vision, c’est vrai que certains signes sont présents, comme la scène du restaurant avec sa femme, mais deviner la fin n’est tout de même pas chose aisée. Moins aisée en tout cas (pour ma part) que pour Usual suspects

Sixième sens reste indéniablement l’un des films les plus marquants de la fin du siècle dernier (bah oui) et aura permit (ce qui n’est pas rien) de lancer la carrière de Haley Joel Osment et surtout celle de M. Night Shyamalan.

Verdict :