Quantum of solace

Quantum of solaceMarc Forster2008

Et voici le plus célèbre des anglais, James Bond, de retour pour un vingt-deuxième film avec toujours plus d’action, toujours plus de cascades, toujours plus d’explosions ! Bref, voici 007 plus américain que jamais.

En ce qui me concerne, je partais avec de lourds handicaps :
– Je n’aime pas James Bond.
– Je trouve que Daniel Craig (le nouvel interprète depuis le précédent opus) ne ressemble à rien.
– Je n’avais pas vu l’épisode précédent auquel il est fait allusion tout au long du film.

Bref, autant dire que je n’étais pas parti pour m’amuser… et effectivement. En gros, j’ai eu l’impression de voir tout au long du film une succession de clichés propres aux films d’espionnage ou aux films d’action américains : « Damned ! Tu as tué mon meilleur ami, tu vas me le payer ! » ou « Noooon ! Comment as-tu osé faire ça à une femme ? » ou « Non, passer par là serait trop dangereux et pas assez koOl ! Prenons plutôt le super jet ultrapuissant avec plein de missiles dedans que j’ai justement dans ma poche intérieure gauche » et même carrément « Ah, ah ! J’ai toujours su que mon ennemi était un terroriste nazi d’Al Qaïda borgne et qui mange des enfants ! ».

Bref, c’est un film pour les aficionados du genre. Les autres, passez votre chemin !

Verdict : 

L’incroyable destin de Harold Crick

L'incroyable destin de Harold Crick
Marc Forster
2007

Marc Forster, le réalisateur de Quantum of solace sait se montrer éclectique en proposant une comédie basé sur un scénario (contrairement à son opus de la saga des James Bond) assez intéressant : Harold Crick (Will Ferrell) mène une vie normale jusqu’au jour où il se rend compte qu’il est le personnage d’un roman de Karen Eiffel (Emma Thompson)…

Cette bonne idée donne lieu à toute une série de gags plutôt amusants et à quelques situations rocambolesques et ingénieuses… Malheureusement, malgré ses qualités, le film souffre d’un rythme hésitant et irrégulier qui donne lieu à quelques longueurs ; de plus, l’intrigue étoffant le scénario est quelque peu légère. Tout ceci fait de ce film une comédie gentillette sans grande ambition.

Verdict :