Minuit à Paris

Minuit à Paris
Woody Allen
2011

Pour son quarante-deuxième long métrage, Woody Allen a décidé de rendre hommage à la France, et plus particulièrement à Paris. Il faut dire qu’ici, le réalisateur est particulièrement apprécié, au point de faire régulièrement plus d’entrées en France qu’aux États-Unis !

Cet hommage, donc, s’ouvre sur un diaporama de paysages parisiens : les Champs Élysées, la tour Eiffel, Montmartre, etc. Le tout de jour, de nuit, sous la pluie, par beau temps. Bref, Paris est une belle ville. Mais quid des parisiens ? Ce sont eux que nous propose de découvrir le réalisateur, à travers Owen Wilson, écrivain en panne d’inspiration venu en France avec sa fiancée, Rachel McAdams, pour tenter d’y percevoir quelque alchimie artistique.
Effectivement, l’Art vient à lui. Alors que mademoiselle part danser, monsieur flâne dans les ruelles pavées de la capitale jusqu’à ce qu’à minuit, une voiture ancienne s’arrête à ses côtés. De jeunes gens l’invitent à venir faire la fête avec eux. Un peu forcé, l’écrivaillon suit le mouvement à contre-cœur jusqu’à ce qu’il comprenne que ce couple sympathique n’est autre que Zelda et F. Scott Fitzgerald !

Plongé près de 100 ans en arrière, Owen Wilson fera la connaissance de tout un groupe d’artistes venus à Paris des quatre coins du monde. Heureux, il pense avoir rejoint là la le moment le plus important de l’Histoire de l’art. Ses sens sont en ébullition ! Mais dans ces années 20 idylliques, il rencontre également Marion Cotillard qui lui confiera rêver de la Belle époque, au début du siècle ; époque qui selon elle représente le paroxysme de l’Art.

Entre poésie, introspection, histoire de l’art, histoire de Paris et histoires d’amour, Minuit à Paris s’impose comme un film beau et mélancolique. Évidemment, il ne s’agit clairement pas là du meilleur film de Woody Allen mais l’œuvre n’en reste pas moins parfaitement divertissante malgré quelques longueurs.
À voir.

Verdict :