Critiques × 5 – Épisode 8

Dumbo -Ben Sharpsteen – 1941
06/02/2012
Cinquième long métrage des studios Disney, ce film met en scène un éléphant muet du nom de Dumbo Jumbo (quelle imagination !) qui découvre la vie à l’aide d’une sympathique souris.
Ce film est pénalisé – outre par son rythme – par la similitude entre son scénario et celui de Pinocchio : en effet, les deux dessins-animés mettent en scène un « nouveau né » qui découvre le monde et ses faces les plus sombres en compagnie d’une petite créature bien intentionnée. Pour ça et pour une incompréhensible scène hallucinatoire, ce film est à oublier.

Verdict : 

 

Félins – Keith Scholey et Alastair Fothergill – 2011
08/02/2012
Depuis quelques années, DisneyNature – la branche docu animaliers de Disney – sort à intervalle régulier de jolis documentaires sur la faune et la flore de notre Terre.
C’est au tour des félins kényans – en particulier du guépard – de passer sous l’œil inquisiteur des cameramans américains. Le résultat est splendide : les images sont bluffantes de qualité. Petit bémol : le narrateur qui donne des noms à chaque animal pour nous raconter une histoire pas très intéressante.

Verdict :  

 

Mince alors ! – Charlotte De Turckheim – 2012
13/02/2012
Troisième film – déjà ! – pour Charlotte De Turckheim. Ici, elle nous raconte l’histoire de Lola Dewaere (la fille de…) qui est envoyée contre son gré en cure d’amaigrissement par son homme.  Même si le film n’est pas franchement bidonnant, certains passages sont très drôles, et les actrices (en particulier Lola Dewaere et Barbara Bolotner).
Bref, si ce n’est pas un chef-d’œuvre – loin de là – on passe devant ce film un très bon moment !

Verdict :

 

Les adieux à la reine – Benoît Jacquot – 2011
16/02/2011
Angle surprenant que celui de ce film ! Alors que les métrages sur la révolution sont légion, celui-ci nous montre la vie de Marie-Antoinette, de la prise de la Bastille à son départ du château de Versailles, le tout du point de vue de sa lectrice officielle.
Diane Kruger en reine de France est absolument géniale… dommage, en revanche, que Léa Seydoux fasse du cinéma.

Verdict : 

 

Chronicle – Josh Trank – 2012
25/02/2012
Non sans rappeler La nuit des enfants rois, ce film nous raconte comment trois ados pètent les plombs après avoir développé des pouvoirs de télékinésie.
Plutôt bien fait visuellement, le film souffre toutefois d’un scénario un peu trop léger et d’une conclusion tant décevante qu’attendue. On passe donc à côté d’un bon film de science-fiction, mais Chronicle reste toutefois un agréable divertissement.

Verdict : 

Critiques × 5 – Épisode 6

Les immortels – Tarsem Singh – 2011
13/12/2011
Dans la lignée des péplums fantastiques des années 60, Les immortels se veut être un divertissement pur dans lequel des dieux affronteront des titans au cour de scènes épiques. Pour le coup, le pari est réussi, mais on peut regretter que le réalisateur n’ait su voir plus loin et proposer au spectateur – en plus des scènes de batailles – un scénario digne de ce nom et des acteurs un peu plus doués que Les musclés.

Verdict :

 

Hugo Cabret – Martin Scorsese – 2011
07/01/2012
Bien loin de ses habituels polars un peu sombres, Scorsese nous convie ici à travers un voyage des plus sympathiques : celui à travers l’histoire du cinéma. Jonglant entre réalité et fantastique, Hugo Cabret est un bel hommage à Georges Méliès porté par une troupe d’acteurs au top. Dommage que l’ensemble manque un peu de profondeur. On n’est pas passé loin du chef-d’œuvre.

Verdict :  

 

La colline aux coquelicots – Gorō Miyazaki – 2011
21/01/2012
Après Les contes de Terremer, mi figue-mi raisin, le « fils de » revient avec une nouvelle adaptation – d’un manga cette fois – qui conte le quotidien d’une bande de lycéens unis par un vieux bâtiment décrépi.
Le constat est assez net : ce film d’animation est plutôt bon (bien fait, rythmé, passionnant de bout en bout) mais manque d’une chose : la magie ! Il ne se dégage pas de cette œuvre le petit plus qui faisait des films d’Hayao Miyazaki des chefs-d’œuvres. Qu’importe : Gorō a encore de l’avenir ! Soyons patients.

Verdict : 

 

J. Edgar – Clint Eastwood – 2011
21/01/2012
Génie ou imposteur – chacun se fera son avis – J. Edgar Hoover, fondateur du FBI, était une personnalité complexe, rongée de TOC et de traumatisme que Clint Eastwood aura su magistralement faire naître sur nos écrans, sous les traits d’un Leonardo DiCaprio au top de sa forme.
Un très bon « biopic », donc, peut-être pas totalement partial, mais franchement intéressant.

Verdict :

 

La vie d’une autre – Sylvie Testud – 2011
24/01/2012
Pour son premier film en tant que réalisatrice, Sylvie Testud choisit de nous conter l’histoire de Juliette Binoche qui se réveille un matin après une ellipse de 15 ans. Elle se découvre alors femme d’affaire, mariée, avec un enfant.
Partant d’une idée forte, la réalisatrice perdra en cours de route son inspiration pour finir sur une conclusion mole et quelque peu décevante. Le film en lui même reste bon, car porté par un duo très efficace, mais aurait pu être bien meilleur encore.

Verdict :

Critiques × 5 – Épisode 4

Le complexe du castor – Jodie Foster – 2011
29/10/2011
Pour son nouveau film en tant que réalisatrice et actrice, Jodie Foster décide d’explorer le subconscient humain. Mel Gibson en grande forme campe un personnage en pleine dépression nerveuse qui décide de se laisser guider par un psychologue un peu spécial : une marionnette en forme de castor !
Original et décalé, le film déçoit pourtant tant l’idée paraissait bonne. Bref, le film est bon, mais on pouvait s’attendre à mieux.

Verdict : 

 

Les aventures de Tintin : le secret de la Licorne – Steven Spielberg – 2011
30/10/2011
Attendu comme le messie dans le monde entier ; en France tout particulier ; l’adaptation de la célèbre bande-dessinée d’Hergé par Spielberg et Jackson tient ses promesses ! L’image est impeccable, le rythme effréné et le tout reste très fidèle à l’œuvre originale bien que s’inspirant de plusieurs albums.
Un très bel hommage, donc, à la BD belge mais aussi un film d’animation très sympathique qui s’achève trop rapidement. Vivement la suite !

Verdict :  

 

Drive – Nicolas Winding Refn – 2011
03/11/2011
Décidément, Ryan Gosling a la côte en ce moment… et dans Drive, il justifie tout à fait sa popularité !
À l’instar de Jean Dujardin dans The artist,  le jeune canadien ne décrochera quasiment pas un mot de tout ce film où il interprète un cascadeur automobile le jour qui sert de chauffeur privé à des gangsters la nuit. Magistralement maîtrisé, tant du côté de l’interprétation, de la réalisation ou de la bande-son, Drive est une très bonne surprise de cette fin d’année.

Verdict : 

 

Et soudain, tout le monde me manque – Jennifer Devoldere – 2010
07/11/2011
Michel Blanc, la soixantaine, attend un enfant de sa nouvelle femme… Coup dur pour ses deux grandes filles dont les vies sentimentales et les relations avec leur père n’étaient déjà pas simple !
Amusant le film souffre toutefois d’une histoire un peu trop embrouillée pour capter l’intérêt du spectateur de bout en bout. Intéressant, mais loin d’être indispensable.

Verdict :

 

Intouchables – Éric Toledano et Olivier Nakache – 2011
15/11/2011
Gros succès de cette fin d’année, Intouchables met en scène un duo improbable : un bourgeois en fauteuil roulant (François Cluzet) et une racaille tout fraîchement sortie de prison (Omar Sy).
Le résultat est frai, souvent drôle, parfois touchant. Une bonne comédie française !… qui ne mérite toutefois pas tout ce tapage !

Verdict : 

Critiques × 5 – Épisode 2

Le roi lion – Roger Allers et Rob Minkoff – 1994
16/10/2011
Bénéficiant d’une ressortie en 3D, j’eus l’occasion de revoir ce chef-d’œuvre des studios Disney au cinéma… et le résultat est vraiment très bon ! En effet, la 3D apporte une vraie profondeur au film ; la 3D étant toujours plus flagrante sur un dessin-animé.
Bref, le film se donne ainsi un coup de jeune et permet au spectateur de découvrir une ou deux scènes inédites.

Verdict : 

 

Il reste du jambon ? – Anne Depetrini – 2010
16/10/2011
Semi autobiographique, ce film raconte la cohabitation entre un musulman pratiquant et une catholique modérée. Criant de vérité par moments, le film souffre toutefois d’un rythme lent et de situation trop grotesques pour être réalistes…
Dommage, même si ce premier film reste globalement une bonne surprise.

Verdict :

 

 On ne choisit pas sa famille – Christian Clavier – 2011
17/10/2011
Pour son premier film, Christian Clavier s’entoure de l’équipe des Visiteurs 2 pour raconter l’histoire d’une lesbienne (Muriel Robin) qui, pour adopter une petite thaïlandaise, va se faire passer pour la femme de son beau-frère (Christian Clavier).
Comme on pouvait s’en douter, le film est affligeant ! Les acteurs sont aussi mauvais que le scénario qui fait pourtant passer les Visiteurs 2 pour un très bon film… À éviter !

Verdict : 

 

Pénétration – Ingo Swann – 1998
18/10/2011
Ingo Swann est ce que l’on appelle un remote viewer ; autrement dit, il est capable de voir des lieux à distance. C’est pour cette raison qu’il a travaillé pendant plus de 10 ans pour la CIA. Sa vie de médium va basculer le jour où une organisation secrète lui demandera de regarder des coordonnées sur la Lune. Il y découvrira une base spatiale en activité !
Passionnant et troublant, cette histoire vraie intrigue.

Verdict :

 

Toutes nos envies – Philippe Lioret – 2010
20/10/2011
Dans ce joli film, Philippe Lioret va traiter de deux sujets pas très rigolos : le surendettement et le cancer.
Interprété par un duo Vincent Lindon / Marie Gillain particulièrement efficace, le film émeut et interpelle. Efficace.

Verdict : 

Le roi des ronces

Le roi des ronces
Kazuyoshi Katayama
2009

Réalisé par Kazuyoshi Katayama, auteur de l’OAV d’Appleseed, pour le studio Sunrise, Le roi des ronces est un long métrage d’animation mêlant science-fiction futuriste et contes de fées antiques.

L’histoire, tirée du manga du même nom de Yuji Iwahara, est celle de l’humanité qui, en 2012, est confrontée à un virus mortel. Toute trace de vie humaine est sur le point d’être détruite… Une entreprise au dirigeant un peu fêlé entreprend de cryogéniser une centaine de personnes dans un immense château entièrement piloté par des robots. Si un remède à ce virus est mis au point, ces cobayes seront chargés de repeuple et rebâtir l’humanité.
Effectivement, un jour, les sarcophages électroniques s’ouvrent sur ce même château en proie aux ronces. Des ronces gigantesques… Et surtout, à des créatures tant effrayantes que puissantes !

Jusque là, donc, c’est bien à un scénario de science-fiction que l’on a à faire, mais plus l’histoire progresse, plus celle-ci se révèle être une transposition moderne du célèbre conte de Perrault, La belle au bois dormant, le tout teinté d’une dose d’Inception
Voici donc de quoi réjouir tout amateur d’animation nippone et de fantastique ; d’autant plus que la qualité graphique est exceptionnelle. Chaque image est très travaillée  et l’animation est impressionnante !
Seul bémol tout de même : la conclusion de l’histoire ! On peut supposer que – comme c’est souvent le cas au pays du Soleil levant – l’histoire contée ici est fidèle au manga ; c’est donc ce dernier que l’on peut soupçonner de ne pas être des plus clairs !
Nécessitant probablement une deuxième vision, le film nous livre un final assez confus, très rythmé (peut-être trop) et peu lisible.

Dommage ! Beau film, donc, au scénario réfléchi, mais à la fin spéciale…

Verdict :  

Moi, moche et méchant

Moi, moche et méchant
Pierre Coffin et Chris Renaud
2010

Pour une fois qu’un film d’animation 3D sort sur nos écrans, et qu’il n’est ni l’œuvre de Pixar, DreamWorks ou l’équipe de Carlos Saldanha (L’âge de glace), c’est assez exceptionnel pour être souligné. Surtout quand le réalisateur est un français, tout droit sorti des Gobelins, à Paris : Pierre Coffin (accompagné par Chris Renaud). N’étant pas issu du pays de l’oncle Sam, on pouvait espérer de cette production un peu d’intelligence et d’humour pas trop gras ni trop enfantin.
Erreur : l’équipe à cédé à l’appât du gain. Voulant être rentable, le studio a misé sur l’efficacité en produisant un film qui aurait très bien pu être l’œuvre de Pixar ; donc une daube.

L’histoire est celle d’un méchant très méchant qui s’est fait devancé par un « collègue » qui a réussi l’exploit de dérober la pyramide de Khéops. Pour reprendre sa place de numéro 1, Gru (oui, les noms sont réfléchis) va tenter de dérober la Lune !
Pour ce faire, il va devoir subtiliser un rayon rétrécissant à son rival : Vector (oui, très réfléchis). Il va alors recourir à l’aide de trois fillettes en apparence innocentes.
Comme prévu dès la première seconde de film, le méchant va finir par devenir gentil et tomber sous le charme des fillettes.

L’originalité n’est assurément pas de mise… Pour ce qui est de l’humour, c’est encore raté puisqu’il faudra faire une fois de plus avec des rots, des pets et toute sorte de gags à faire mourir de rire un américain moyen ou un enfant de quatre ans.

N’étant pas un enfant de quatre ans, ni un américain, je dois avouer que j’ai attendu le générique de fin avec impatience.

Verdict :

Toy story 3

Toy story 3
Lee Unkrich
2010

Après avoir gagné un tas d’argent avec Toy story 2Lee Unkrich – pas fou – a bien compris que c’était dommage d’avoir fait le film à trois puisque ça divise se part par 3… Et puis franchement, 4 scénaristes pour pondre ça, ça en fait bien trop. N’osant pas virer les quatre (ça risquait de se voir), il n’en vire que deux mais devient l’unique réalisateur.

Puisque le film s’adresse à des tout petits, pas besoin de se fouler : autant reprendre le scénario du 1 ! Enfin plus ou moins. Le film traite toujours du même sujet : des jouets ont peur de finir à la poubelle, mais cette fois-ci, plutôt que de reconquérir le cœur de leur propriétaire devenu trop âge pour jouer, ils vont essayer de trouver de nouveaux propriétaires…
Wahou.

Le reste du film se déroule ensuite comme les deux premiers et consiste en un enchaînement de gags débiles parmi lesquels les bruits et substances corporels tiennent une grande place.
Pour le reste, pas de quoi casser trois pattes à un canard… tout est désespérément plat et attendu. Bref, c’est un film pour les tout petits.

Verdict : 

Toy story 2

Toy story 2
John Lasseter, Ash Brannon et Lee Unkrich
1999

Quatre ans après la sortie du soporifique Toy story, les studios Pixar vont tenter d’amasser encore plus d’argent en exploitant une franchise rentable – et qui permet, qui plus est, un marchandizing éhonté.

Kidnappé – ou plutôt dérobé – par un collectionneur de jouets, Woody, le cow-boy en tissu, apprend qu’il est une vraie star : une pièce de musée ! Rapidement, il prend la grosse tête et va jusqu’à snober ses fidèles amis qui élaborent pourtant un plan ingénieux pour traverser la ville et le secourir.

Très américain, le film privilégie l’action et les gags décérébrés au scénario. En clair : si l’affiche vous fait mourir de rire, alors oui : vous aimerez le film.
À déconseiller aux plus de 6 ans.

Verdict : 

Summer wars

Summer wars
Mamoru Hosoda
2009

Après des débuts classiques de réalisateur d’OAV (Digimon puis One piece), Mamoru Hosoda s’était lancé dans l’œuvre originale avec un premier film assez prometteur : La traversée du temps. À travers Summer wars, l’animateur va tenter d’affirmer son style.

Depuis peu, le mot d’ordre est à la dématérialisation et à la centralisation de l’information, comme nous le prouve Appel et son microcosme (iPhone / iPad et iCloud) d’un côté et Google (GMail, Documents, Chrome, Chrome OS, etc.) de l’autre.
Dans cette réalité parallèle, le monde entier est relié par grand réseau social nommé OZ où chacun est représenté par un avatar évoluant dans un monde à la Second life ou Habbo. Hélas, un virus se répand et commence à avoir des répercutions graves sur le monde réel comme des conduites d’eau qui explosent, des GPS perturbés, etc. Bref, Stuxnet avant l’heure !
Ailleurs, au Japon, Kenji, un lycéen féru d’informatique, est invité pour passer quelques jours à la campagne chez une amie quand il reçoit un étrange SMS : il s’agit d’une énigme mathématique qu’il résout avec plaisir, lui qui est arrivé deuxième à un concours national. Mais un drame survient : il semblerait que sa réponse ait permit à un hacker de cracker OZ et d’y installer son virus !
Responsable bien malgré lui, le jeune garçon va tout faire pour sauver le monde.

Comme ce fut le cas pour La traversée du temps, le film est d’une qualité graphique irréprochable. Les dessins sont beaux et l’animation est fluide ; aidée ça et là par quelque image de synthèse intelligemment intégrée.
Côté scénario par contre, – en encore une fois, ce défaut se retrouvait chez son aîné – les promesses ne sont pas entièrement tenues. Même si l’histoire se suit avec plaisir et engouement et qu’elle réserve quelques surprises, elle reste globalement franchement attendue.

Bref, sans être le film de l’année, cette animation japonaise de qualité se laisse regarder avec plaisir et incite à s’initier au hanafuda.

Verdict :

The prodigies

The prodigies
Antoine Charreyron
2010

Adapté du roman La nuit des enfants rois, de feu Bernard Lenteric, The prodigies raconte l’histoire de Jimbo, un génie hors norme qui se rend compte qu’il possède des pouvoirs psychiques : il est capable de contrôler les esprits humains.
Décidé à retrouver les éventuels individus comme lui, il passe des années à développer un jeu vidéo en ligne dans lequel sera dissimulé un test. C’est un succès : cinq (sept dans le roman) enfants sont découverts.

Le scénario, assez fidèle au roman, est fort, sombre, violent et contraste donc largement avec le côté cartoon du film. C’est d’ailleurs là le vrai problème du film : comment traiter sérieusement d’un sujet grave dans un monde bariolé, quasi enfantin ?
Même si certaines scènes sont plutôt jolies, et que la 3D profite plutôt bien au film, le tout reste assez moche. On a l’impression de voir une cinématique longue durée d’un jeu de chez Pendulo et l’on regrette donc que le budget n’ait pas permis le tournage d’un film en prises de vue réelles.

Au final, Antoine Charreyron nous livre une œuvre atypique, forte de grandes qualités, mais aussi plombée par quelques défauts mineurs. Quoi qu’il en soit, adapter l’inadaptable était un pari osé pour une première réalisation, et ce pari est remporté, dans l’ensemble.
Le résultat est distrayant, voire prenant par moment, mais est assez loin de confiner au chef-d’œuvre.

Verdict :