Mon vrai père et moi

Mon vrai père et moi
Greg Glienna
2006

Quand Greg Glienna, le scénariste de Mon beau-père et moi passe derrière la caméra, ça donne Mon vrai père et moi, une comédie presque toute en finesse dans laquelle Ron Livingston, fiancé à Neve Campbell, apprend à 30 ans passés qu’il a été adopté ! Élevé par une famille stricte et conservatrice, il passe une annonce pour retrouver ses véritables parents.
Le choc est grand lorsqu’il apprend que ses parents sont un couple de bouseux braillards au physique inquiétant :  Danny DeVito et Kathy Bates (Misery). Voyant leur maison ravagée par un cyclone, ces derniers vont passer quelque temps chez leur fils retrouvé, à son plus grand désespoir !

Sombrant facilement dans l’humour facile, ce film, sorti directement en DVD, n’affiche clairement pas de grandes ambitions, et ça se voit. Le scénario va au plus direct, débouchant sur une fin plus que convenue. Bref, c’est une petite comédie américaine tout ce qu’il y a de plus classique, mais les comédiens correspondent clairement à leurs rôles.
Un film qui aurait pu être sponsorisé par une marque de pop corn ou de pizza quoi.

Verdict :

Batman, le défi

Batman, le défi
Tim Burton
1991

Deux ans après le succès de son Batman, Tim Burton reprend les mêmes et recommence. Pour le plus grand malheur des fans de l’homme-chauve-souris, Michael Keaton endosse à nouveau le rôle du justicier masqué, mais en compensation, le réalisateur nous sert un Danny DeVito jubilatoire en Pingouin et une Michelle Pfeiffer en Catwoman tout en sensualité.

Ces personnages hauts en couleurs compenseront la perte de l’originalité qui faisait la force du premier volet de cette dilogie. Côté réalisation, pas de grands changements, si ce n’est un côté théâtral un peu plus prononcé donnant à Gotham des airs de Broadway.

D’un niveau équivalent au premier opus, cette suite se justifie mais justifie également la fin de l’aventure pour Tim Burton. Le réalisateur aura su s’arrêter à temps. C’était sans compter sur Joel Schumacher, mais ceci est une autre histoire.

Verdict :