Harry Potter et les reliques de la mort – partie 2

Harry Potter et les reliques de la mort - partie 2
David Yates
2011

Après 7 films qui pourraient servir à des services de renseignement pour torturer l’ennemi, la saga la plus onéreuse de la jeune histoire du cinéma s’achève enfin !

Logiquement sous-titré « L’affrontement final » le film nous montre comment Harry parvient à vaincre celui qui a tué ses parents : Voldemort… Comme on pouvait s’y attendre, ledit affrontement est absolument sans surprise.
Tout est d’une platitude extrème et le film n’est qu’une suite du film précédent ; ne lui apportant rien de plus qu’un dénouement.
Et quel dénouement ! Maquillés comme des pieds, les acteurs incarnent leurs personnages 15 ans plus tard, permettant ainsi à l’équipe de David Yates de prouver que même si elle sait faire de jolis trucs en 3D, elle est incapable de vieillir ses comédiens… Bob Zemeckis doit bien se marrer en voyant ça, 25 ans après Retour vers le futur

Ce dernier épisode, donc, conclue cette série comme elle a commencé : n’importe comment.

Verdict : 

Harry Potter et les reliques de la mort – partie 1

Harry Potter et les reliques de la mort - partie 1
David Yates
2010

Dernière ligne droite pour David Yates qui s’attaque ici au dernier tome de la saga pour jeune anglais. Pour ce dernier tome, donc, J. K. Rowling nous gratifie d’un titre particulièrement débile : « les reliques de la mort »… qui en plus n’a rien à voir avec l’histoire !
Enfin bon, dans cette saga, les incohérences et les noms pourris ne se comptent plus !

Pour ce dernier diptyque,  Harry et ses amis parcourent l’Angleterre à la recherche de bouts d’âme que Voldemort (sic), le grand méchant, a caché. S’ils parviennent à tous les détruire, ils tueront le méchant.
Malheureusement, le méchant est très méchant et va essayer de tuer les gentils..!

Plus navrant que jamais, le scénario entraîne le spectateur dans les insondables abysses du néant intellectuel…
Heureusement – et c’est ce qui sauvait déjà le sixième opus – les effets-spéciaux sont, parfois, assez jolis et on sent que le réalisateur a effectué sur ce film un réel travail de réalisme en tentant un peu d’épurer l’œuvre originale en supprimant autant que faire ce peut le superflus tout en essayant de garder quand même quelque-chose (pas évident !).
Ainsi, on échappera relativement aux chouettes inutiles et aux horribles robes…
C’est déjà pas si mal.

Reste un film fantastique très moyen au budget colossal et démesuré en rapport au scénario.
On a l’impression d’avoir donné à un milliardaire le scénario de Martine à la mer en lui disant : « vas-y, fais nous un chef-d’œuvre ! »

Verdict :

Harry Potter et le prince de sang-mêlé

Harry Potter et le prince de sang-mêlé
David Yates
2009

Et de six ! Conforté par un épisode 5 « un peu » moins naze que les précédents, David Yates voit ici son poste de réalisateur confirmé pour le plus grand plaisir de son portefeuille.

Cette fois, le sorcier le plus inutile de tous les temps (même pas capable de faire disparaître sa myopie) va trouver un livre… Génial ! Bref, ce livre appartient à un type que personne ne connait, et la curiosité va le pousser à rechercher ce mystérieux « prince de sang-mêlé ».
Autour de cette recherche palpitante, de non-moins passionnants liens affectifs se tisseront entre les protagonistes dont le charisme cumulé atteint celui d’un chameau empaillé.

Malgré tous les efforts du réalisateur pour donner un tant soit peu d’intérêt à ce scénario calqué sur l’encéphalogramme de  Ribéry, l’ensemble reste mou comme de la gelée Anglaise…
Heureusement que quelques scènes clairement tournées au second degré et quelques effets-spéciaux pas trop crades viennent tirer le spectateur des bras de ce cher Morphée.

Reste donc un épisode vraiment pas terrible, mais bien au-dessus de la moyenne…

Verdict :

Harry Potter et l’ordre du phénix

Harry Potter et l'ordre du phénix
David Yates
2007

Nouveau film, nouveau réalisateur… Cette fois-ci, la patate chaude (et lucrative) atterrit dans les mains d’un réalisateur de téléfilms britannique : David Yates. L’anglais saura garder la poule aux œufs d’or au long des quatre épisodes suivants. Ce cinquième opus justifiera-t-il ce choix ?

Dans l’épisode précédent, Harry (le gentil) avait combattu brièvement Voldemort (le méchant). Au cours de l’altercation, Cédric (un faire-valoir) était mort pour le plus grand bien du casting. Bien forcé d’expliquer le décès de son camarade, Harry n’eut d’autre choix que d’annoncer à la communauté le retour du méchant susnommé.
L’effet de panique escompté n’est point : chacun préfère rire du fils caché d’Emmanuel Chain, persuadé que ses affirmations sont mensongères. Honni mais sûr de lui, le binoclard rassemble ses fidèles amis pour monter une armée secrète qui se tiendra prête à combattre le père caché de Krilin lorsque celui-ci fera son inéluctable retour public.

Pas la peine de s’attarder sur le scénario : il est toujours aussi nul ! Faire un film de plus de deux heures pour ça, c’est un peu beaucoup ! Quoi qu’il en soit, le cinéaste quasi-amateur parvient à redresser un tant soit peu la barre ! Enfin redresser la barre d’un bateau qui a déjà coulé, c’est pas forcément très utile.
Du coup, cet épisode – quoique meilleur que le précédent – reste inutile. L’histoire peine à progresser, et les personnages restent désespérément plats… Vivement la fin…

Verdict :