Hercule à New-York

Hercule à New-York
Arthur Allan Seidelman
1970

Pour son tout premier film, Arnold Schwarzenegger, déjà fort de quelques titres de Mister Universe, enfin les sandales d’Hercule, le fils de Zeus. Las de l’Olympe, le demi-dieu convainc son père de le laisser descendre sur Terre pour quelques temps, histoire de découvrir le monde. Et quitte à faire un tel trajet, autant aller visiter la capitale du monde : New-York.
Très vite, le héros bodybuildé rencontre Arnold Stang, un vendeur de bretzels qui deviendra quelques secondes plus tard son meilleur ami. C’est alors que – passant à côté d’un stade – le grec procède à une impressionnante démonstration de force.

Complètement débile, le scénario sied pourtant parfaitement au jeu d’acteur d’Arnold Schwarzenegger qui, non content de vêtir une toge pendant une heure et demi, s’amuse à montrer ces biceps à chaque acteur secondaire du film. Arnold Stang, avec sa tronche d’ahuri, est quant à lui absolument parfait dans ce rôle de faire-valoir lèche-botte à la limite de l’homosexualité.
En clair, Hercule à New-York est un condensé d’effets-spéciaux minables, d’acteurs incompétents et de délires scénaristiques, le tout sur une musique traditionnelle grecque passée en boucle !
Et finalement, cette accumulation de maladresse cinématographique, si elle se fait au détriment du film, donne clairement à rire ! On assiste là à un nanar de très bonne facture, hilarant de bout en bout.

Verdict :