Critiques × 5 – Épisode 11


Sur la piste du Marsupilami
– Alain Chabat – 2012
08/04/2012
Après avoir massacré Astérix dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, l’ex-Nul s’attaque au Marsupilami.
Le verdict est sans surprise : l’animal cher à Franquin ressemble à une peluche, Jamel Debbouze en fait des caisses et le scénario est navrant au possible. Même si quelques vannes font mouche (encore heureux !), l’ensemble est clairement à réserver aux moins de 6 ans.

Verdict : 

 

Hollywoo – Frédéric Berthe et Pascal Serieis – 2010
09/04/2012
Sorti fugacement en décembre dernier, ce film narre les aventures d’une actrice américaine qui met un terme brutal à sa carrière brillante. Florence Foresti, sa doubleuse française, décide de partir à Hollywood pour la convaincre de remettre le pied à l’étrier.
Si l’idée de départ est bonne, son exploitation est un gros ratage ! Le tandem Foresti / Debbouze ne fonctionne pas. Le duo « petite frenchie » / « star hollywoodienne » non plus ! Au final, on s’ennuie ferme !
Verdict : 

 

La vérité si je mens ! 3 – Thomas Gilou – 2011
09/04/2012
La fine équipe du sentier est de retour ! Après avoir affronté la concurrence des hypermarchés, ils doivent faire face au marché asiatique !
Comme c’était le cas avec le deuxième volet, on a l’impression en voyant ce film de regarder un épisode d’une série humoristique qu’on suit depuis très longtemps : ça fait plaisir, c’est rigolo, mais ça ne laisse pas un souvenir impérissable.

Verdict :

 

Les marches du pouvoir – George Clooney – 2011
10/04/2012
George Clooney incarne ici un candidat à l’investiture démocrate. Ryan Gosling, jeune conseiller qui roule pour lui, va rapidement découvrir l’envers du décor où chaque candidat essaye par tous les moyens de détruire son adversaire.
Si le scénario reste convenu, l’interprétation du trio de tête (au deux précédemment cités s’ajoute Philip Seymour Hoffman) confère à ce film un intérêt certain.
Une belle intrigue politique, donc, qui décevra en un point : c’est trop court !
Verdict : 
Battleship – Peter Berg – 2012
12/04/2012
Enfin, Michael Bay se découvre un digne successeur ! À l’instar de son maître spirituel, Peter Berg raffole d’explosions spectaculaires et de patriotisme exacerbé. Les deux hommes ont également un point commun, et pas des moindres : ils sont allergiques aux scénarii !
Alors que le réalisateur de la côte ouest adapte ses films de jouets pour petits garçons (Transformers), celui de la côte est préfère adapter un jeu de société (la bataille navale). Dans un cas comme dans l’autre, pour rajouter encore plus d’effets-spéciaux (et donc plus d’explosions), les deux hommes ajoutent des extraterrestres !
Au final, Battleship est un film à la Michael Bay : très distrayant et toujours à la frontière du nanar.
Verdict : 

Astérix aux jeux olympiques

Astérix aux jeux olympiques
Thomas Langmann
2008

Un soir n’ayant pas grand chose à faire et n’ayant surtout pas envie de réfléchir, nous nous somme dit « tiens, si on allait voir Astérix ! » (Eh oui, c’est ça d’avoir un abonnement au cinéma… Aucun scrupule à aller voir des films, si nuls soient-ils). Bon, alors on entend dire qu’Astérix est nul… Soit… Mais bon, il y a probablement de quoi passer un bon moment, non ? Non ??? Ah non !

Les gags ratés se succèdent, les acteurs sont insipides, peu crédibles et pas du tout dans l’esprit de la bande dessinée. Benoît Poelvoorde est d’un ridicule absolu ! Son rôle ne lui va pas du tout, et il le sait. On le sent mal à l’aise, hésitant, et finalement navrant. Clovis Cornillac succède à Christian Clavier avec un peu plus de succès que son horripilant prédécesseur sans toutefois avoir le charisme d’Astérix qui tient dans cette histoire un rôle minime, effacé, comme chaque personnage finalement. Le spectateur n’a pas de repère : tout va très vite, mais dans aucune direction.

Stéphane Rousseau quant à lui peine à convaincre en gaulois avec son accent canadien dissimulé avec difficultés. Reste Alain Delon, qui colle assez bien à son rôle de César… Oui, mais sa réplique « Avé moi ! » lasse très rapidement… Au bout de la troisième fois, ça commence à être lourd, mais alors au bout de la dixième, c’est franchement insupportable ! Et finalement, c’est peut-être Michaël Schumacher qui fait le meilleur acteur en parvenant (lui) à ne pas en faire trop.

Au final, même si la comédie est ratée, ce n’est pas une catastrophe. Ça le devient au bout d’une heure et demi, alors que le film devrait se terminer, lorsque Jamel Debbouze arrive en scène… Là, le film part en vrille à toute allure. Élie Semoun, après avoir inventé le ballon (super !), le jette en l’air, puis il est renvoyé avec une poêle par Amélie Mauresmo. Élie annonce « j’appellerai ça le raquette-balle »… quelle bonne blague ! Que c’est drôle !
Soudain, Zidane récupère la balle… « j’appellerai ça le pied-balle »… Hum… C’est encore plus drôle que la première fois… Le coup de grâce est donné quand Tony Parker débarque… Ces dernières minutes sont insupportables et absolument dénuées de quelque intérêt que ce soit. C’est avec soulagement qu’apparaît enfin le générique et que le spectateur peut alors réactiver (s’il y parvient) son cerveau.

Verdict :