Grosse fatique

Grosse fatigue
Michel Blanc
1994

Dix ans après le succès de son premier film en tant que réalisateur, Marche à l’ombre, Michel Blanc met le paquet pour Grosse fatigue puisqu’il a écrit le scénario avec sa comparse du Splendid, Josiane Balasko, mais également avec les talentueux Jacques Audiard (Un prophète) et Bertrand Blier (Les valseuses).  Pour le coup, l’association fonctionne puisque le scénario est assez jouissif : Michel Blanc est accusé par la police d’avoir violé Josiane Balasko, Charlotte Gainsbourg et Mathilda May ! Il s’avérera que le coupable n’est autre qu’un sosie de l’acteur…

Jouant sur cette dualité jusqu’au bout, le film est très amusant mais souffre d’un défaut assez handicapant : il est lent ! Le rythme en accordéon n’aide pas franchement le spectateur à accrocher à ce film pourtant cynique et intelligent. Dommage.

Verdict :