Beur sur la ville

Beur sur la ville
Djamel Bensalah
2010

Lorsque Djamel Bensalah, le dialoguiste de Neuilly sa mère !, s’attaque à la banlieue craignos, ça donne Beur sur la ville.
Dans cette comédie, Booder incarne un policier de quartier incompétent qui se voit subitement gradé par le préfet, au nom de la discrimination positive !
Sa nouvelle fonction va l’amener à  enquêter sur un tueur qui sévit…

L'équipe du film lors de l'avant-première

Porté par Booder et Sandrine Kiberlain, le film est l’occasion de découvrir également Steve Tran et Issa Doumbia, hilarants tant à l’écran que lors de cette avant-première. Au-delà de ce quatuor de tête d’affiche, Djamel Bensalah a réuni pour son film un casting de seconds rôles assez impressionnant puisqu’on retrouve, entre autres, Gérard JugnotJosiane BalaskoRoland GiraudFrançois-Xavier DemaisonLionel AbelanskiEva DarlanFrédérique BelPopeckValérie LemercierRamzy BediaFrédéric BeigbederMarilou Berry et même  Jean-Claude Van Damme !

Grâce à tout ce beau monde, le film est – par moment – franchement drôle ! Malheureusement, et comme bien souvent avec les comédies françaises, le rythme est difficile à tenir pendant une heure et demi !
Au final, Beur sur la ville est un film sympathique, loin d’être génial mais qui vaut la peine d’être vu.

Verdict : 

Grosse fatique

Grosse fatigue
Michel Blanc
1994

Dix ans après le succès de son premier film en tant que réalisateur, Marche à l’ombre, Michel Blanc met le paquet pour Grosse fatigue puisqu’il a écrit le scénario avec sa comparse du Splendid, Josiane Balasko, mais également avec les talentueux Jacques Audiard (Un prophète) et Bertrand Blier (Les valseuses).  Pour le coup, l’association fonctionne puisque le scénario est assez jouissif : Michel Blanc est accusé par la police d’avoir violé Josiane Balasko, Charlotte Gainsbourg et Mathilda May ! Il s’avérera que le coupable n’est autre qu’un sosie de l’acteur…

Jouant sur cette dualité jusqu’au bout, le film est très amusant mais souffre d’un défaut assez handicapant : il est lent ! Le rythme en accordéon n’aide pas franchement le spectateur à accrocher à ce film pourtant cynique et intelligent. Dommage.

Verdict :