Le seigneur des anneaux : les deux tours

Le seigneur des anneaux : les deux tours
Peter Jackson
2002

Dans ce deuxième volet, le ton s’assombrit : les forces du mal gagnent du terrain et la pression sur les frêles épaules du héros est considérable.
En dehors de ce changement d’ambiance, une autre grande différence avec le premier film apparaît : la dimension épique. La guerre éclate !

Généralement, c’est le troisième film qui récolte les avis les plus favorables auprès des spectateurs ; pourtant, le second opus reste mon préféré ; en grande partie grâce à une scène en particulier :  au cœur gouffre de Helm est sise une forteresse dans laquelle des hommes sont rassemblés, se préparant à subir une attaque fatale. L’ennemi est nombreux et bien armé. Les hommes, eux, sont faibles et tremblent sur les remparts en suivant la lente progression de l’armée maléfique à la lueur de leurs torches fendant la nuit noire. Puis les hordes barbares arrivent enfin aux portes du fort et frappent le sol de leurs armes dans un tonnerre sourd et terrifiant. Les femmes et les enfants ne peuvent qu’entendre battre cette cadence lente et puissante depuis leur sous-sol aveugle.

Cette simple scène purement visuelle est d’une intensité rare ; à l’image de ce film qui s’impose clairement comme un monument de la fantasy.

Verdict : 

Le seigneur des anneaux : La communauté de l’anneau

Le seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau
Peter Jackson
2001

Premier volet de la cultissime trilogie de Peter Jackson adaptée de la série de romans de Tolkien, La communauté de l’anneau raconte l’histoire d’un monde médiéval où cohabitent diverses espèces dont les Hommes, les Elfes, les Nains et les Hobbits. L’un de ces derniers se voit remettre un anneau qui offre à son porteur le pouvoir maléfique de dominer le monde.
Le jeune homme d’1m20 va devoir traverser le Monde pour détruire cet anneau, escorté par une communauté composée de valeureux guerriers.

Forcément, ce film est le moins bon des trois, mais il n’en demeure pas moins un chef-d’œuvre visuel et sonore. Dès les premières minutes du film se dégage une ambiance tout à fait intense.

Bref, une belle réussite, qui fait office d’ouverture puissante aux deux volets suivants.

Verdict :