Beowulf

Beowulf
Graham Baker
1999

Si je dis « Christophe Lambert », déjà, ça fait rire. Mais là, Beowulf, c’est du grand Christophe Lambert !

J’avais voulu voir Beowulf et l’avait donc « acheté » sur eMule. Après avoir cliqué à deux ~ trois endroits au hasard afin de vérifier que le film que j’avais « acheté » était le bon, je me suis rendu compte que je m’étais – encore – fait avoir et que j’étais tombé sur un film érotique. Erreur ! Cette femme aux seins nus (ou presque) n’est autre que Rhona Mitra (Le nombre 23 ou Doomsday pourtant) et elle donne effectivement la réplique à Cricri.

Alors le scénario, certaines rumeurs disent qu’il y en aurait un. Ce scénario s’apparente en fait, dans sa complexité, à celui d’un film pornographique : Christophe Lambert est très fort, Rhona Mitra est très jolie (et donc très peu habillée). Du coup, Chris’ se bat contre de méchants monstres pour montrer à Rhona comment qu’il est fort (et donc à terme lui montrer autre chose).

Rares sont les films (même en 1999) a avoir d’aussi minables effets spéciaux. Et que dire du décor ? L’histoire se passe dans un château qui contient :
– Une chambre (ah bah oui, forcément)
– Une cour (pour des combats en plein air)
– Une salle à manger (pour les quelques dialogues qui peuvent exister)
– Une cave (pour des combats encore plus spectaculaires, et pour pouvoir faire des effets spéciaux dans le noir : c’est moins cher)
– Enfin, et surtout, un couloir que l’on a vu sous touts les angles, et qui permet au choix de voir les fesses de Rhona Mitra quand elle est de dos, ou sa poitrine quand elle est de face

En conclusion, on a là du beau nanar. Du vrai nanar de qualité qui s’achève, qui plus est, sur l’improbable rire de Christophe Lambert. Avis aux amateurs !

Verdict : 

Doomsday

Doomsday
Neil Marshall
2008

Vous avez aimé 28 jours plus tard, Les fils de l’homme ou autres Je suis une légende ? Alors vous aimerez Doomsday.

L’histoire se passe à une époque plus ou moins contemporaine. L’Écosse est mystérieusement frappée par un virus qui tue subitement 90% de la population locale. Face à son impuissance à endiguer l’épidémie, le gouvernement britannique décide de bâtir une version moderne du mur d’Hadrien et isole entièrement l’Écosse du reste du monde par un immense mur armé de tourelles automatiques tirant à vue.
Le danger est écarté…
Trente ans plus tard, catastrophe : le virus est observé en plein cœur de Londres ! Une seule solution : trouver un vaccin. Car, oui, il existe un vaccin. Du moins, on peut l’espérer puisque le gouvernement observe encore, par satellite, des traces d’activité humaine en Écosse. Il y a des survivants là-bas, donc de l’espoir !

Un commando spécial (composé surtout de Rhona Mitra) est envoyé sur ces terres désolées afin de mettre la main au plus vite sur un éventuel vaccin.
Dans cette Écosse ravagée, on retrouve avec plaisir l’ambiance de « l’homme civilisé livré à lui-même, libérant toute sa sauvagerie » telle que l’on peut la retrouver dans Mad Max ou dans le très rigolo Absolom 2022.

Le réalisateur de The descent nous offre ici un film assez jubilatoire, certes un peu décérébré, mais très amusant ! Surtout quand « le grand méchant » court après l’héroïne pendant la moitié du film pour venger sa copine, sa tête tranchée à la main. Bref, si l’on aime les films d’action débiles et sanguinolents, Doomsday est très bien !

Verdict :