Star wars, épisode I : la menace fantôme

Star wars, épisode I : la menace fantôme
George Lucas
1999

Quinze ans après l’épisode VI, George Lucas retrouve l’univers Star wars, à la réalisation cette fois. Bénéficiant d’un joli casting, d’un budget confortable et d’un scénario peaufiné, le réalisateur avait toutes les cartes en main pour faire de cette nouvelle trilogie un chef-d’œuvre de la science-fiction et une introduction à la hauteur des trois premiers épisodes et de l’attente des fans. Pourtant, force est de constater que le pari est raté. Atrocement mou, le film ne démarre pour ainsi dire pas, et ce n’est pas la présence d’un Samuel Jackson désabusé ou celle de l’insupportable (le mot est faible) Jar Jar Binks qui arrangera les choses. Heureusement, quelques scènes telle la course de chars remonteront un peu le niveau, mais dans l’ensemble, cet épisode sera bien décevant.

Verdict :

The spirit

The spirit
Frank Miller
2008

Dans la vie, certaines personnes laissent une empreinte. Frank Miller aura assurément laissé une trace dans l’esprit des amateurs de super-héros. Frank Miller, c’est le créateur de la série 300, et le réalisateur du film qui en découle. C’est également de ses histoires que sont tirés les Batman de Christopher Nolan. C’est enfin lui qui a créé le comics Sin city et qui l’a adapté en film. Cette fois encore, il adapte à l’écran une de ses propres œuvres : The spirit.

The spirit, c’est un justicier tout ce qu’il y a de plus commun. Il vit dans une grande ville pourrie par le crime (Central City), porte un grand chapeau, une cravate rouge et un loup autour des yeux, un peu comme Robin. Ce n’est d’ailleurs sûrement pas un hasard si le nom de Robin est cité dans le film, tout comme ce n’est certainement pas le hasard qui a fait que The spirit (Gabriel Macht) est doublé en français par Adrien Antoine, le doubleur de Batman dans la série animée. En fait, même la musique rappelle parfois les compositions inoubliables de Danny Elfman

Bref, pour en revenir à l’histoire, The Spirit lutte sans relâche contre son ennemi juré : Octopus (qui n’a a priori rien à voir avec l’ennemi de Spiderman), interprété ici par Samuel Jackson en grande forme…

Finalement, le film est esthétiquement très proche de Sin city qui était très beau, mais là, c’est encore plus frappant ! On est dans un comics américain, sans aucun doute. Tout va à pleine vitesse, les combats sont impressionnants mais volontairement ridicules. The Spirit est au fond une parodie de super-héros, tout comme Octopus est une parodie de super-méchant. Si, si ! Il n’y a qu’à voir Samuel Jackson en tenue du troisième Reich, une main sur le coeur devant un portrait du Führer… Mais finalement, ce cocktail complètement loufoque devient vite parfaitement jubilatoire ! Mention spéciale à Louis Lombardi, l’interprète des frères « *os ». Seule petite ombre au tableau : Eva Mendes, pas spécialement convaincante dans son rôle clef.

Pour résumer, The Spirit, c’est Sin city, mais en drôle !

Verdict : 

Jumper

Jumper
Doug Liman
2008

En allant voir Jumper, je m’attendais à une cascade ininterrompue d’effets spéciaux recouvrant un scénario insipide voire inexistant. Et finalement, même si les effets spéciaux sont au rendez-vous, le scénario, lui, est moins creux que prévu.

Sans rapport aucun avec les Citroën, les jumpers sont des êtres (et non des kangourous) dotés d’un pouvoir presque aussi convoité (et presque aussi sujet à expériences rigolotes) que celui de l’homme invisible : ils peuvent se téléporter.

Alors que Sangoku et les Yardrat devaient se concentrer sur une personne physique pour se retrouver à ses côtés, les jumpers, eux, doivent penser à un lieu, même s’ils n’y sont jamais allé (une carte postale suffit). « Voilà qui est pratique ! », me direz-vous. Oui, mais c’est sans compter sur les mystérieux paladins (?!) dont la mission est d’exterminer tous les jumpers grâce à un attirail technologique impressionnant. Ils sont capables eux-aussi de se téléporter à l’aide des trous de vers laissés par le récent passage d’un jumper. Leur meneur, interprété tant bien que mal par un Samuel Jackson peu reluisant qui peine à être convainquant.

Citroën Jumper, attention : aucun rapport !

Même si le jeu des acteurs n’en mène pas large, on passe un bon moment où le cerveau n’est que peu sollicité, mais la réalisation est suffisamment bien faite pour qu’on ne sombre pas dans le navet. On évite donc (de peu) l’Ultraviolet, le Serenity ou autre Underworld.

Verdict :