The island

The island
Michael Bay
2004

Le scénario de The island commence comme bien d’autres : un jour, une catastrophe nucléaire ravage la surface de la Terre. Les survivants sont parqués dans un complexe souterrain rationné et aseptisé. Cependant, une île paradisiaque a résisté au drame. Évidemment trop petite pour accueillir les vestiges de l’humanité, seuls quelques élus choisis à travers une loterie peuvent la rejoindre. Parallèlement, des survivants sont recueillis occasionnellement et intègrent le complexe.
L’un des habitants de ce monde, Ewan McGregor, est doté d’un esprit particulièrement critique et doute de la réalité. Ses souvenirs sont confus. La catastrophe n’a peut-être jamais eu lieu… L’île n’existe peut-être pas…
Tant de questions qu’il s’efforcera de résoudre en tentant de s’échapper de ce bunker géant en compagnie de sa meilleure amie, Scarlett Johansson.

Immanquablement, le synopsis évoque THX 1138 ou Equilibrium, mais Michael Bay oblige, le scénario cède rapidement sa place à quelques scènes d’action musclées pour s’achever par une conclusion évidente. Comme toujours chez ce réalisateur, film = divertissement. Ni plus, ni moins.
Logiquement, les amateurs de science-fiction qui attendaient là un bon film de genre seront déçus. À l’inverse, les fanatiques d’Armageddon et de Transformers y trouveront leur compte.

Verdict :

Les aventuriers du système solaire

Les aventuriers du système solaire
Roy Thomas
1990

Quand les coréens décident de créer une copie de Transformers (le dessin animé) et de rajouter pas très discrètement de vrais morceau de propagande anti-communiste dedans, ça donne Les aventuriers du système solaire.

Le film commence avec de vrais acteurs, dans une salle de classe d’une primaire sud-coréenne. Cette scène est la meilleure scène du film (quelle idée de la mettre au début !). C’est là qu’il est important de regarder ce film en version française ! Quand les acteurs sont mauvais et que les dialogues sont navrants, c’est drôle, mais quand en plus de ça, c’est mal doublé, c’est du bonheur !

Les communistes sont très méchants mais ils ont une qualité : ils savent reconnaître les « sales capitalistes » : un soldat interroge deux enfants devant chez eux puis jette un coup d’œil à l’intérieur de la maison. Là, on voit une vieille baraque tout vide, sale, avec un vieux frigo qui traîne au milieu. À la simple vue de ce frigo, le soldat comprend que les enfants sont capitalistes (ouh, c’est mal !).

Bref, le film commence tranquillement comme ça, jusqu’à ce qu’un vaisseau extraterrestre s’écrase. Là, ça devient n’importe-quoi : le film devient un dessin animé (aussi mal dessiné qu’animé) sans qu’on sache pourquoi, la guerre contre la Corée du Nord éclate et de violents combats ont lieu avec des Transformers… C’est trop ! En plus, des erreurs de montage se glissent dans le film (comme le chef des méchant qui se retrouve dans la même pièce que les gentils).

Donc oui, un dessin-animé peut être un nanar, et un bon ! On peut seulement regretter quelques longueurs lors de la guerre. À voir pour sa culture personnelle.

Verdict :