Hancock

Hancock
Peter Berg
2008

Peter Berg, le réalisateur éclectique de Very bad things, Bienvenue dans la jungle ou encore du Royaume ne manque pas d’ambition puisqu’il planche actuellement sur une nouvelle adaptation du cultissime Dune.

Très loin de Dune, Hancock raconte l’histoire d’un Will Smith doté de super-pouvoirs mais qui ne les exploite pas. Dépressif, alcoolique et détesté de tous les habitants de Los Angeles, où il officie, Hancock n’a rien du super-héros. Pourtant, motivé par un amour naissant et par un conseiller en image très impliqué, il va tenter de se surpasser et de se faire enfin accepté par la population.

Oui, il s’agit encore d’une adaptation de comic et elle est plutôt réussie visuellement. Après, pour le scénario, c’est autre chose. Tout y est un peu facile. En fait, Will Smith va trouver son « négatif ». C’est un homme, elle est une femme. Il est noir, elle est blanche et blonde. Bref, c’est simpliste. Enfin c’est le genre de films que l’on regarde pour les effets spéciaux et pas grand-chose d’autre. Bon, ici, cet antihéros et son sale caractère donne lieu à certains gags amusants, mais dans l’ensemble, 1h32, c’est peut-être pas très long, mais ici, c’est un peu trop.

Verdict : 

Je suis une légende

Je suis une légende
Francis Lawrence
2007

Voici un titre qui peut cacher bien des choses ! Lorsqu’on me conseillait ce film, sans m’en dire plus à son sujet, je m’imaginais une fresque américaine à la Clint Eastwood voire un film policier ou même, pourquoi pas, une comédie.

Que nenni ! La lecture du synopsis provoque la réaction suivante « Oups ! Je me suis trompé de page ! Je viens de lire le pitch de 28 jours plus tard ! », car oui, en effet, l’idée de base est plus que comparable puisqu’il s’agit d’un homme survivant à un virus qui transforme les gens en zombies ne pouvant sortir que la nuit. Et c »est vrai que même si on y retrouve les mêmes monstres effrayants (quoiqu’un peu moins humains dans ce film), l’ambiance n’y est pas du tout la même.

La première partie du film est très prenante. On se laisse envoûter par la beauté des images et on s’imagine à la place de Will Smith, seul à New-York, jouant au golf sur un porte-avion mouillant dans l’Hudson, chassant la biche au fusil à pompe ou se rendant à son vidéo-club, annonçant, un DVD à la main, « Eh ! J »ai presque fini les « G » ! ».

Cette première partie s’estompe petit à petit pour brosser le portrait d’un Will Smith sombrant dans la folie liée à l’isolement et se mettant chaque jour un peu plus en danger.

Finalement, même si la fin du film est un peu décevante, car trop abrupte et un peu classique, c’est par son originalité dans le traitement du sujet que ce métrage se démarque de ses pairs hollywoodiens, et on passe un bon moment tout en restant malheureusement sur sa faim.

Verdict :