Very bad trip 2

Very bad trip 2
Todd Phillips
2011

Very bad trip [1 / 2] raconte l’histoire de [Justin BarthaEd Helms] qui se marie. Pour fêter son enterrement de vie de jeune garçon, lui et sa bande de copains part pour [Las Vegas / la Thaïlande] !

Les amis arrosent donc l’événement comme il se doit, mais à leur réveil dans une chambre d’hôtel dévastée, ils ne se souviennent de rien ! En effet, Zach Galifianakis a involontairement fait prendre à tout le monde [de la drogue du viol / des décontractants musculaires]. En plus de ne se souvenir de rien, l’un des leurs ([Justin BarthaMason Lee]) a disparu, ils trouvent un [bébé / singe] dans la chambre et Ed Helms constate – affolé – qu’il [lui manque une dent / a un tatouage sur le visage].

Rapidement, donc, ils se mettent à la recherche de leur ami et tombent sur un trafiquant chinois, Ken Jeong, qu’ils avaient – pendant leurs excès de la veille –  enfermé nu dans [le coffre d’une voiture / un congélateur en panne].

Finalement, ils apprennent que leur ami disparu est retenu prisonnier par [Ken Jeong / Paul Giamatti]. Pour le récupérer, ils doivent apporter [80 000 dollars en jetons de casino / la combinaison d’un compte bancaire]. Une fois ceci fait, ils s’aperçoivent que l’otage n’est pas le bon ! Il s’agissait en réalité [d’un homonyme Noir / d’un moine bouddhiste]…

Enfin, Ed Helm comprend en repensant [au matelas jeté par la fenêtre / à la panne de courant] que leur ami était resté coincé tout ce temps [sur le toit / dans l’ascenseur] de l’hôtel.

Tout es bien qui finit bien ! Les amis au complet peuvent se rendre à temps au mariage. La cérémonie se déroule à merveille, puis, une fois celle-ci terminée, les copains retrouvent un appareil photo avec lequel ils avaient immortalisé la soirée.

Bref, on le comprend bien, Very bad trip 2 est une transposition du premier volet en Thaïlande. Rien de nouveau, rien d’original, mais toujours autant de fun et de gags ! En fait, il ne faut pas voir ce film comme une suite mais plutôt comme une autre version du même film. En clair, les amateurs du premier film seront ravis, les autres peuvent passer leur chemin.

Verdict : 

The dinner

The dinner
Jay Roach
2010

Évidemment, quand une comédie française est bonne, il a droit à son remake américain tout pourri (La fille en rouge pour Un éléphant ça trompe énormémentMixed nuts pour Le père Noël est une ordure, Les visiteurs en Amérique pour Les visiteurs, et bien d’autres encore !).
Cette fois, la cible de l’humour puéril américain est le très bon Dîner de cons, de Francis Veber. Après avoir été massacré par Arthur et Dany Boon au théâtre, le scénario arrive dans les mains du réalisateur Jay Roach, auteur des séries à succès Austin Powers et Mon beau-père et moi. Connaissant le talent du cinéaste pour la comédie, on pouvait espérer assister avec cette reprise à un film au moins regardable, voire – soyons fous – drôle ; d’autant plus que le rôle principal est tenu par Steve Carell, à qui le rôle de « con » sied à merveille.

Las, le film s’ouvre sur une présentation du hobby dudit con. Dans le film original, le regretté Jacques Villeret vouais une passion aux répliques de monuments en allumettes ; ce qui est évidemment à la portée du premier mongolien venu puisque le principe est plus ou moins le même que celui du puzzle. Ici, Steve Carell met en scènes des souris empaillées dans des décors bucoliques de sa construction, ce qui, pour le coup, demande un sacré sens artistique et une imagination débordante. Peut-être que le fait d’utiliser des souris mortes pour créer une œuvre d’art fera hurler de rire un américain ; et tout cas, pour ma part, cela décrédibilise le personnage.

Pour la suite, le scénario rejoint celui du film français puisqu’un homme d’affaires (Paul Rudd) doit participer à un dîner avec un con ; le rencontre ; prend mal au dos et ne parvient alors plus à s’en débarrasser.
Malheureusement, l’humour américain est de la partie, et chaque gag est amplifié de manière déraisonnable au point de rendre chaque trait d’humour atrocement lourd. Pire : la crédibilité des personnages frôle le zéro et, de fait, l’humanité émouvante du Con disparaît complètement. Reste alors uniquement l’enchaînement de gags nuls.
Côté originalité, l’hilarant contrôleur des impôts incarné par Daniel Prévost se voit remplacé par un fonctionnaire hypnotiseur interprété mollement par Zach Galifianakis (Very bad trip).

En conclusion, le film passe complètement à côté de son sujet en snobant le réalisme des personnages. Destiné clairement à un public américano-américain, on comprend la discrétion du film lors de sa sortie en France.

Verdict :

Date limite

Date limite
Todd Phillips
2010

Habitué aux road trips un peu fous, Todd Phillips réuni pour Date limite deux « tarés » du cinéma américain misant sur leurs côtes actuelles : Robert Downey Junior et Zach Galifianakis (le gros barbu de Very bad trip, du même réalisateur).

Comme pour Very bad trip, le road trip sera motivé par une date limite : alors que dans le précédent film, c’était une bande d’amis qui devait rentrer pour le mariage de l’un d’eux, ici, c’est Robert Downey qui devra être de retour pour l’accouchement de sa femme (Michelle Monaghan). Malheureusement pour lui, Zach Galifianakis lui fait rater son avion. Pour s’excuser, ce dernier lui propose de conduire le futur père d’Atlanta à Los Angeles (soit 3 500 km de route).
Évidemment, la route sera pleine de surprises !

Là où Todd Phillips surprend, c’est par le rythme du film ! Quasiment aussi bon que Very bad trip, cette aventure routière captive du début à la fin, enchaînant les gags avec virtuosité.
Le réalisateur confirme ici son talent pour la comédie qui parvient à éviter – pour une fois aux États-Unis – de tomber dans le gras et le lourdingue. Zach Galifianakis quant à lui confirme son don pour interpréter des personnages pitoyables, effrayants mais irrésistiblement drôles. Même Robert Downey s’avère plutôt bon dans la comédie (meilleur – sans aucun doute – que dans l’affreux Sherlock Holmes).

Bref, Date limite est une bonne surprise qui comblera les amateurs de comédies.

Verdict :