10 000

10 000
Roland Emmerich
2008

Après 300, voici 10 000 ! Hein ? Aucun rapport ? Aaaaah ! Ok !

Effectivement, 10 000 est le nouveau film de Roland Emmerich, réalisateur de nombre de films vide-cerveau spectaculaires (Stargate, Independance day, Godzilla ou encore Le jour d’après).

Fidèle, donc, à ses scénarii insipides mais sujets à grand spectacle, 10 000 retrace l’histoire improbable d’un homme préhistorique, D’Leh (Steven Strait), dont la promise, Evolet (Camilla Belle) se fait enlever par une troupe de guerriers à la Gengis Khan pour leur faire construire des pyramides (si, si !). Lesquelles pyramides sont d’ailleurs construites ici à l’aide de rampes, ce qu’on sait maintenant parfaitement impossible puisque le volume de pierre que nécessite la rampe est égal à celui de la pyramide…

Bref, 10 000 est un film fort (forcément : le ridicule ne tue pas, et ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort). Quelle force, donc, dans ce film qui tente d’ailleurs de se justifier en assurant que les bâtisseurs de pyramides viennent des étoiles ou d’une île submergée (les extraterrestres ou l’Atlantide, donc).

Quoi qu’il en soit, on passe un très bon moment : l’image est belle, les effets-spéciaux spectaculaires, les personnages attachants (bien que caricaturaux au possible). On pourra toutefois regretter la rapidité avec laquelle le héros se débarrasse du boss de fin

En conclusion, ce film remplit parfaitement son rôle de grand divertissement, misant tout sur le visuel, et pas grand-chose sur le fond, et c’est tant mieux. J’étais allé le voir pour me vider la tête et passer un bon moment et c’est effectivement ce que nous offre Roland Emmerich que l’on retrouvera bientôt sur nos écrans avec un programme chargé : One nation, qui traitera de complot contre le président des États-Unis, un remake du Voyage fantastiqueTut, sur Toutankhamon (chouette, encore des pyramides) et enfin un film apocalyptique : 2012 !

Verdict :

Cloverfield

Cloverfield
Matt Reeves
2008

« Ah, ah ! Enfin un film de monstres qui a l’air de sortir de l’ordinaire ! », m’étais-je dit, naïvement. Naïvement, car, oui, j’avais raison de penser que ce film était différent… Cependant, ce que je n’avais pas prévu, c’était que cette différence allait être plus que néfaste !

Alors, oui, je vous l’accorde, Cloverfield frappe par son originalité, par son rythme haletant, et nonobstant ces qualités, il n’en demeure pas moins que le scénario est vide – bon, passe encore, car voulu -, que les acteurs jouent mal – ce qui est moins pardonnable – et surtout, surtout, que les mouvements de caméra soient si violents ! La caméra à l’épaule, chancelante tout le long du film, ç’aurait pu être une bonne idée si ce n’avait été à ce point vomitif !

Bilan de cette séance cinématographique : un sérieux mal de mer et une grande déception… (enfin n’allez tout de même pas croire que j’ai préféré Godzilla !

Verdict :