Une petite zone de turbulences

Une petite zone de turbulences
Alfred Lot
2009

Après Gérard Depardieu dans Mammuth, c’est au tour de Michel Blanc de subir les affres de la retraite. Alors que dans le premier film, le « jeune » retraité quitte son univers familial, dans celui-ci, le protagoniste s’y retrouve plongé contre son gré.
Hypocondriaque, le père de famille se découvre une tâche dermique sur la hanche : c’est forcément un cancer ; quoi qu’en dise le médecin. Pire : en plus de se savoir condamné, Michel Blanc doit désormais supporter sa famille à temps plein. Difficile de côtoyer sa fille (Mélanie Doutey) qui va épouser un débile (Gilles Lellouche), son fils (Cyril Descours) homosexuel et sa femme (Miou-Miou) qui le trompe avec son meilleur ami !

Tout va mal pour lui, donc, et évidemment, tout fini bien dans ce film sans grande imagination. Les scènes longues et ternes se suivent et se ressemblent… Heureusement que les acteurs sont bons !
Au final, donc, cette zone de turbulences se traverse lentement mais sûrement… Peu d’intérêt pour ce film qui aurait pu être un bon téléfilm.

Verdict :

Le bal des casse-pieds

Le bal des casse-pieds
Yves Robert
1991

Quinze ans après Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis, Yves Robert retrouve Jean Rochefort et sa bande de copains, dans des rôles cette fois un peu différents.

Ici, l’élégant moustachu campe le rôle d’un vétérinaire qui ne peut plus supporter les casse-pieds qui pullulent en ce bas monde. Sans cesse harcelé par des débiles de toutes sortes, l’homme aurait de quoi désespérer. Pourtant, il fera la connaissance de la belle et mystérieuse Miou-Miou qui abhorre les casse-pieds tout autant que lui. Ce singulier point commun sera le début d’une belle et tumultueuse histoire d’amour.

Évidemment, ce bal des casse-pieds est un prétexte au réalisateur pour nous présenter une kyrielle d’emmerdeurs tous plus typiques et plus amusants les uns que les autres ! On rencontrera donc, outre les acteurs présents dans les deux films susnommés, Jean Carmet et Didier Pain (qui retrouvent le réalisateur après le diptyque consacré à la jeunesse de Marcel Pagnol) mais aussi Hélène Vincent, Jacques Villeret, Michel Piccoli, Jean Yanne et bien d’autres encore !

Sans valoir le mythique Un éléphant ça trompe énormément, ce bal est une comédie fort plaisante et parfaitement drôle, servie par une distribution à la hauteur !

Verdict :