Limitless

Limitless
Neil Burger
2011

Un nouveau film de Neil Burger suscite immanquablement une angoisse profonde, puisque le réalisateur avait osé commettre l’atroce L’illusionniste… Mais sait on jamais : un miracle peut arriver ; et il faut bien dire que la bande-annonce augurait de bonnes choses.

L’histoire, dévoilées dans ladite bande-annonce, est celle de Bradley Cooper, écrivaillon en manque d’inspiration et d’ambitions qui ne parvient à trouver refuge qu’auprès de la boisson. Cet hère à la limite de devenir clochard va faire une rencontre qui va changer sa vie. Son ex-beau-frère, dealer, lui présente une toute nouvelle drogue qui dope l’intelligence et la mémoire. Tentant le coup, le grimaud se métamorphose en romancier de génie et accouche d’une œuvre majeure en une nuit de travail.
Conquis par cette drogue, il va alors viser plus haut..!

Plutôt bien interprété – tant par Bradley Cooper que par Robert De Niro – le film brille plutôt par son scénario original et assez intelligent. Malheureusement, beaucoup de scènes sont attendues, et la conclusion est mitigée : drôle et inattendue- pour le coup – mais un poil décevante.

Quoi qu’il en soit, Limitless est une bonne surprise et s’avère être fort divertissant.

Verdict : 

Mon beau-père et nous

Mon beau-père et nous
Paul Weitz
2010

Ce troisième volet de la saga, Mon beau-père et nous marque une rupture avec les deux précédents épisodes puisque Jay Roach cède son siège de réalisateur à Paul Weitz, l’auteur d’American pie. Ce changement pouvait augurer de bonnes nouvelles puisque le deuxième film était vraiment au ras des pâquerettes…

L’histoire se déroule quelques années plus tard. Les Furnicker sont désormais parents d’un petit garçon et d’une petite fille, jumeaux, qui s’apprêtent à fêter leurs anniversaires en grande pompe. Évidemment, les deux belles-familles sont conviées à cet événement.
Parallèlement,  Ben Stiller se voit confier la présentation d’un ersatz de Viagra™ par Jessica Alba. Gags fins en perspective…

Écopant de quelques nominations aux Razzie Awards 2011 (pire actrice dans un second rôle pour Jessica Alba et Barbra Streisand et  pire scénario), le film est clairement aussi mauvais que le second volet de la saga.
Ne faisant preuve d’aucune originalité, le réalisateur se contente de recycler les gags des deux films précédent en y ajoutant Jessica Alba
Bref, à éviter à moins d’être un inconditionnel des aventures de la famille Furniker.

Verdict :

Mon beau-père, mes parents et moi

Mon beau-père, mes parents et moi
Jay Roach
2003

Après le succès de Mon beau-père et moi, le réalisateur Jay Roach – plutôt commerçant qu’artiste – s’est empressé d’écrire une suite à sa comédie.
Après Ben Stiller rencontrant ses beaux-parents, et surtout son beau-père Robert De Niro, c’est au tour de ces mêmes beaux-parents de rencontrer les parents de leur gendre. Ceux-ci, interprétés par Dustin Hoffman et Barbra Streisand (pourquoi pas ?) sont encore plus excentriques que leur fils déjà bien atteint.
Pour le couple d’américains traditionalistes, le week-end s’annonce particulièrement long !

En plus, c'est très cher !

Sans rien innover, le film est une suite tout ce qu’il y a de plus banal. À l’instar du premier opus, les gags sont aussi mauvais que prévisibles et une fois encore, tout repose sur le charisme du trio de tête d’affiche masculin.
Voir Dustin Hoffman et Robert De Niro se disputer autour du concept de paternité est certes amusant, mais en faire un film est tout de même assez limité…
Dommage, mais prévisible.

Verdict :

Mon beau-père et moi

Mon beau-père et moi
Jay Roach
2000

Après le succès (relatif, selon l’épisode) des trois Austin Powers, Jay Roach se lance dans une nouvelle aventure avec cette saga autour de la famille Focker (Furnicker en VF). Le scénario du film part d’une idée simple qu’eut le réalisateur : « imaginez que votre beau-père soit Robert De Niro »…
Évidemment, c’est simpliste, mais pour une comédie américaine portée par  Ben Stiller, c’est plutôt au-dessus de la moyenne. Bon, forcément, le scénario est un peu plus étoffé que ça, mais à peine : Teri Polo (non, non, pas Teri Golo) décide de présenter – enfin – son petit ami, Ben Stiller, à ses parents : Robert De Niro, donc, agent de la CIA à la retraite, et Blythe Danner.
Déjà sous pression, le futur gendre va tout tenter pour séduire l’exigent beau-père qui ne manquera pas de le comparer à son autre genre, médecin sportif et brillant, et surtout à l’ex petit ami de sa compagne, Owen Wilson, avec qui le retraité a gardé beaucoup de complicité.
Enchaînant les  gaffes, le nouveau venu dans la famille aura bien du mal à montrer sa bonne volonté.

Immanquablement, le réalisateur traîne le spectateur sur des sujets gras un feu faciles. De ce point de vue là, le film ne fait malheureusement preuve d’aucune originalité et les gags sont sinistrement prévisibles. Heureusement que l’interprétation de Robert De Niro sauve un peu la mise.
Bref, Mon beau-père et moi et une comédie classique sans intérêt, mais qui ravira toujours les fans du genre.

Verdict :  

Angel heart

Angel heart
Alan Parker
1987

Angel heart (aucun rapport avec le manga de Tsukasa Hōjō) est principalement connu pour deux choses : son twist ending et l’interprétation de Mickey Rourke alors au sommet de sa carrière.

L’histoire est celle d’Harry Angel (Mickey Rourke), détective privé, qui se voit confier une enquête par un certain Louis Cyphre (Robert De Niro) : il s’agit de retrouver un dénommé Johnny Favorite. Plus Angel va avancer dans son enquête plus le mystère autour de cet homme va s’épaissir et plus le film va basculer de la simple enquête policière au fantastique.

Probablement originale à l’époque, la chute manque un peu de panache : difficile de ne pas comprendre qui est en réalité monsieur Louis Cyphre (prononcer Cifer). De ce point de vue là, donc, le film ne tient pas franchement sa promesse. En revanche, en terme d’interprétation, il faut bien avouer que Mickey Rourke se débrouille fort bien et contribue largement à l’ambiance du film, très réussie. Charlotte Rampling apporte également sa présence à l’œuvre.

Ayant prématurément vieilli, Angel heart n’en reste pas moins un classique du genre à côté duquel il serait dommage de passer.

Verdict :