Cow-boys et envahisseurs

Cow-boys et envahisseurs
Jon Favreau
2011

On peut dire que l’attente aura été longue ! Voici maintenant près d’un an que la bande-annonce alléchante du film traînait sur Internet… L’attente était d’autant plus forte que le film s’annonçait parfaitement jouissif !
Imaginez des cow-boys se battre contre des extra-terrestres, le tout signé Jon Favreau, l’auteur du sympathique Iron man.

Malheureusement, dès les premières minutes de film, le spectateur comprend qu’il a été dupé ! Le scénario s’installe lentement – très lentement – et se révèle inintéressant au possible ; en étant qui plus est porté par un Daniel Craig plus soporifique que jamais… Même les effets-spéciaux sont franchement fadasses…

Bref,  Cow-boys et envahisseurs est une véritable arnaque absolument dénuée d’intérêt !

Verdict : 

 

Super 8

Super 8
J. J. Abrams
2011

Après avoir fait croire à tout le monde qu’il avait réalisé Cloverfield alors qu’il avait juste fait mettre son nom en gros sur l’affiche, J. J. Abrams revient avec Super 8.
Dans ce film, un jeune garçon féru de cinéma d’épouvante décide de tourner un court-métrage sur le thème des zombies avec ses camarades de classe. Ils se rendent une nuit sur le quai de la petite gare de leur village pour tourner une scène quand un train percute une voiture folle et déraille.
Dans les jours qui suivent, des événements étranges commencent à se produire dans toute la ville…

Malgré quelques défauts comme un scénario un peu léger et convenu, le film regorge de qualités ; à commencer par le jeu des jeunes acteurs, vraiment bluffant. L’ambiance est également très travaillée, ainsi que le visuel en général, d’ailleurs.
Bref, sans être – loin s’en faut – le film de l’année, Super 8 demeure toutefois une version SF des Goonies parfaitement divertissante. Un cinéma feignant, reposant et efficace.

Verdict : 

Bad teacher

Bad teacher
Jake Kasdan
2011

Et une comédie sentimentale de plus pour Cameron Diaz !
La demoiselle, qui a presque pris 20 ans depuis The mask, joue ici le rôle d’une enseignante qui exerce sa profession uniquement le temps de trouver un nouveau compagnon fortuné. Justement, dans son nouvel établissement d’affectation, la blonde remarque rapidement Justin Timberlake, un collègue tant fortuné que décérébré. Elle va alors tout faire pour le séduire au détriment de l’éducation de ses élèves…
Comme on s’en doute, le scénario est des plus basiques puisqu’évidemment, la prof’ devient compétente et se détourne de l’argent et ses apparences pour finir avec le prof’ de sport (Jason Segel) pauvre mais sympa et intelligent…

Pour le scénar, donc, on pourra repasser. Toutefois, les acteurs ne sont pas mauvais et le rythme permet de rester dans le film tout le long. Au final, on a donc là un film sans grand intérêt mais parfaitement divertissant.

Verdict : 

Zookeeper

Zookeeper
Frank Coraci
2011

Il est des films pour lesquels on se dit qu’une limite d’âge maximal devrait être instaurée au cinéma. Zookeeper est l’un d’eux. Au-delà de six ans, il est quasiment criminel d’aller voir ça !

Comme le titre l’indique, l’histoire est celle d’un gardien de zoo (Kevin James) qui souhaite séduire son ex (Leslie Bibb), vénale, en quittant son poste pour un salaire plus avantageux. Refusant de perdre un gardien exemplaire, les animaux du zoo avouent à cet homme qu’ils savent parler et lui expliquent qu’ils l’aideront à séduire la demoiselle sans avoir à quitter son poste.
Bon, le synopsis en lui-même n’est pas mauvais, mais l’interprétation des acteurs se chargera de ridiculiser le film à tout jamais !

Pour la première fois dans l’histoire du cinéma, les effets-spéciaux sont mieux faits que les acteurs !
Si vous tenez à vos neurones, fuyez  ce film !

Verdict : 

Conan

Conan
Marcus Nispel
2011

Très attendu, Conan débarque enfin sur nos écrans !
S’inspirant de la série de romans de Robert E. Howard, le film s’annonçait comme étant une version dépoussiérée et riche en effets-spéciaux du film de 1982.
Effectivement, le film s’ouvre sur une scène assez jolie de gamins soumis à un rite initiatique consistant en une course à travers la forêt. Hélas, ladite forêt regorge de guerriers étrangers venus  envahir le village. Conan, l’un de ces gamins, ne fera pas demi-tour et massacrera les barbares !
Joli visuellement et assez jouissif, on peut dire que le film démarre sous les meilleurs auspices.

Là, le spectateur voit rapidement le sourire qui orne son visage s’effacer, puis céder sa place à une moue de dégoût.
Très vite, un constat s’impose : les acteurs sont nulissimes (en particulier le Conan adulte, Jason Momoa), la 3D est moche, les décors sont jolis MAIS resservis en boucle au point d’en devenir risibles et surtout, le scénario – malgré la matière première – est absolument ridicule.

Conan est sans conteste l’un des plus mauvais films que j’ai jamais vu au cinéma !

Verdict : 

Super

Super
James Gunn
2010

Surfant sur le succès de Kick ass, James Gunn réalise à son tour un film narrant les frasques d’un homme ordinaire qui s’improvise super-héros. Ici, Rainn Wilson voit sa femme (Liv Tyler) sombrer dans la drogue puis partir avec son dealerKevin Bacon. Pour l’arracher des griffes de ces voyous, il devient un vengeur masqué !
Hélas, malgré l’aide de Dieu, le pauvre Rainn Wilson n’a pas de physique athlétique ; encore moins de super-pouvoirs. Il pourra toutefois compter sur l’aide d’une fervente admiratrice : Ellen Page.

Franchement bizarre, le film tire rapidement sur le glauque et le malsain. Il mêle ainsi humour british, humour américain et humour noir avec des doses assez déconcertantes.
Difficile, donc, de ne pas ressortir de la vision de ce film troublé.
Un film à part, donc, qui pourra toutefois compter sur une distribution efficace. À voir, fan de Kick ass ou pas !

Verdict : 

Le seigneur des anneaux : le retour du roi

Le seigneur des anneaux : le retour du roi
Peter Jackson
2003

Troisième et dernier volet de la saga, cet opus est exactement dans la continuité du second. On y retrouve de grandes scènes épiques, des batailles exceptionnelles et surtout la conclusion tant attendue.

Encore une fois, ce qui marquera cet épisode sera clairement la beauté des images ; que ce soit à travers les paysages de la Nouvelle-Zélande ou la majesté des places fortes – en particulier la cité fortifiée de Minas Tirith.

On pourra toutefois regretter le léger manque de structure de la conclusion en terre Hobbit, bien que ce problème s’atténue dans la version longue.

Quoi qu’il en soit, cet ultime chapitre clôt la trilogie avec brio.

Verdict : 

Le seigneur des anneaux : les deux tours

Le seigneur des anneaux : les deux tours
Peter Jackson
2002

Dans ce deuxième volet, le ton s’assombrit : les forces du mal gagnent du terrain et la pression sur les frêles épaules du héros est considérable.
En dehors de ce changement d’ambiance, une autre grande différence avec le premier film apparaît : la dimension épique. La guerre éclate !

Généralement, c’est le troisième film qui récolte les avis les plus favorables auprès des spectateurs ; pourtant, le second opus reste mon préféré ; en grande partie grâce à une scène en particulier :  au cœur gouffre de Helm est sise une forteresse dans laquelle des hommes sont rassemblés, se préparant à subir une attaque fatale. L’ennemi est nombreux et bien armé. Les hommes, eux, sont faibles et tremblent sur les remparts en suivant la lente progression de l’armée maléfique à la lueur de leurs torches fendant la nuit noire. Puis les hordes barbares arrivent enfin aux portes du fort et frappent le sol de leurs armes dans un tonnerre sourd et terrifiant. Les femmes et les enfants ne peuvent qu’entendre battre cette cadence lente et puissante depuis leur sous-sol aveugle.

Cette simple scène purement visuelle est d’une intensité rare ; à l’image de ce film qui s’impose clairement comme un monument de la fantasy.

Verdict : 

Le seigneur des anneaux : La communauté de l’anneau

Le seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau
Peter Jackson
2001

Premier volet de la cultissime trilogie de Peter Jackson adaptée de la série de romans de Tolkien, La communauté de l’anneau raconte l’histoire d’un monde médiéval où cohabitent diverses espèces dont les Hommes, les Elfes, les Nains et les Hobbits. L’un de ces derniers se voit remettre un anneau qui offre à son porteur le pouvoir maléfique de dominer le monde.
Le jeune homme d’1m20 va devoir traverser le Monde pour détruire cet anneau, escorté par une communauté composée de valeureux guerriers.

Forcément, ce film est le moins bon des trois, mais il n’en demeure pas moins un chef-d’œuvre visuel et sonore. Dès les premières minutes du film se dégage une ambiance tout à fait intense.

Bref, une belle réussite, qui fait office d’ouverture puissante aux deux volets suivants.

Verdict :