Critiques × 5 – Épisode 1

Identité secrète – John Singleton – 2011
03/10/2011
Présenté comme le Jason Bourne pour ados, Identité secrète ne ment pas : le film est dynamique, plutôt bien réalisé, mais niais au possible ! Bref, il s’agit là d’un divertissement honnête mais sans grand intérêt…

Verdict : 

 

Bienvenue à bord – Éric Lavaine – 2011
05/10/2011
Après le très bon Incognito, Éric Lavaine nous livre ici une comédie clairement en deçà de ses capacités !
Même si Franck Dubosc livre une prestation désopilante, reprenant un rôle proche de celui qu’il campait dans Incognito, le scénario n’est pas à la hauteur et l’ambiance coule à pic ! Dommage.

Verdict : 

Un heureux événement – Rémi Bezançon – 2011
08/10/2011
Original et décalé, ce film raconte la grossesse puis la maternité d’une jeune philosophe campée par Louise Bourgoin. Drôle par moment, émouvant par d’autres, le film laisse tout de même un arrière goût sinistre dans la bouche, arrivant à cette conclusion assez déprimante : les enfants brisent les couples et leurs nerfs… mais ceci n’est qu’une fiction !

Verdict : 

 

Maman, j’ai encore raté l’avion – Chris Columbus – 1992
13/10/2011
On prend les mêmes, et on recommence !
Sans forcer son imagination,  Chris Columbus transpose le premier volet à New-York pour un résultat forcément moins bon. Pour autant, le niveau reste très correct et on rit beaucoup devant cet épisode.

Verdict : 

 

L’homme de Néanderthal est toujours vivant – Bernard Heuvelmans et Boris Porchnev – 1974
14/10/2011
Dans cet ouvrage, le père de la cryptozoologie, Bernard Heuvelmans, nous raconte comment il a compilé pendant des années des milliers de témoignages pour arriver à la conclusion que le yéti existe. Mieux : il parvient, en s’appuyant sur ces témoignages, à établir une description physique très précise de l’animal. Stupeur : elle correspond parfaitement à ce que l’on sait de l’homme de Néanderthal. Passionnant, ce livre se révèle riche d’éléments scientifiques et de preuves troublantes.

Verdict : 

 

 

Les Goonies

Les Goonies
Richard Donner
1985

Vingt-cinq ans déjà nous séparent de la sortie des Gonnies, pourtant, son souvenir est toujours intact dans l’esprit des spectateurs ; si bien que la rumeur d’un deuxième volet enfle épisodiquement, relancée tantôt par Sean Astin tantôt par Josh Brolin… En attendant une quelconque confirmation, il n’y a qu’une solution : revoir le film original en boucle !

Pour les malheureux qui ne connaîtraient pas encore ce grand classique, le film nous conte une aventure des Goonies : une bande de copains de 14 ans qui habite le « goon dock » (« quai idiot ») d’Astoria, dans l’Oregon.
Un drame touche les Goonies : Mickey (Sean Astin), le meneur du groupe, va être contraint de déménager si ses parents ne trouvent pas une forte somme d’argent pour racheter leur maison à un promoteur. Par chance, le groupe découvre une carte indiquant l’emplacement du trésor du fameux pirate Willy le borgne ! L’aventure peut commencer !

Le premier constat est que le film n’a pas pris une ride ! Même si certains effets-spéciaux sont un peu passés de mode, ils n’empêchent pas le spectateur de s’immerger dans cette aventure rocambolesque ; de s’émerveiller devant le bateau de Willy et de rire de Choco (Jeff Cohen) et de l’inoubliable Cynoque (John Matuszak).

Bref, cette collaboration entre Richard Donner, le réalisateur, et le duo Steven SpielbergChris Columbus au scénario est une vrai réussite !
À voir et à revoir.

Verdict : 

Harry Potter et la chambre des secrets

Harry Potter et la chambre des secrets
Chris Columbus
2002

Apparemment content de lui, Chris Columbus persiste et adapte ce deuxième volet des aventures du « sorcier » qui a volé les lunettes de John Lennon.

Alors que le premier film proposait un semblant de scénario (mauvais, certes, mais existant), ce film innove encore moins puisqu’il reprend le même fil conducteur que le précédent, l’effet de surprise en moins. Là encore, Harry part de la maison de son oncle tyrannique pour aller étudier à une école de sorcier très mystérieuse (qui irait dans une école sans savoir à quoi – et dans quel but – elle forme ?).
Comme dans l’épisode précédent, le balafré va tenter, à l’aide de ses amis / faire-valoir de vaincre le terrible Voldemort (oui, on a le nom qu’on mérite) qu’on ne voit toujours pas.

Avec un budget revu à la hausse, les effets-spéciaux s’améliorent nettement et donnent à ce film une esthétique qui – sans être bouleversante – est correcte. C’est déjà ça.
Les acteurs, eux, se débrouillent comme ils peuvent avec des costumes, des répliques et des noms pourris.

Au final, cette suite n’apporte pas grand-chose à part peut-être quelques révélations sur le « méchant », avec un nom qui sentait l’anagramme à 15 kilomètres… Bref, on a l’impression de voir un Police academy : maintenant qu’on a créé des personnages et un univers, faisons des suites !
Les faire, c’est bien… Les regarder, beaucoup moins !

Verdict :  

Harry Potter à l’école des sorciers

Harry Potter à l'école des sorciers
Chris Columbus
2001

Dix ans après ce premier film sort enfin le dernier volet des aventures du magicien britannique. Dix ans, et huit films. La performance est remarquable et même unique à cette échelle ; d’autant plus remarquable d’ailleurs que tout au long de la saga, le même trio de jeunes acteurs conservent leurs rôles respectifs !
Ce qui est encore plus remarquable, c’est que j’avais réussi à échapper au supplice de visionner ces choses jusqu’à présent tout comme je m’étais épargné la lecture des quatre mille pages écrites avec seulement vingt-cinq mots de vocabulaire de la saga (quoique les premiers chapitres du premier tome m’avaient en leur temps causé une grave détérioration de la rétine ainsi que du lobe frontal).
Cependant, consentant à un effort quasi-surhumain, je décidai de me forcer à regarder – à l’occasion de la sortie très prochaine du dernier (enfin) film – l’intégralité de l’octologie.

Contre toute attente, c’est par le premier film que je commençai mon périple philosophique. Philosophique, d’ailleurs, est un très bon lien vers le sujet du film qui est la pierre philosophale, comme le titre l’indique. Non ? Ah non ! Effectivement, le titre français est une fois de plus atrocement traduit (Harry Potter and the philosopher’s stone).

L’histoire, les malheureux la connaissent : Harry Potter (Henry Potier en français, pour bien comprendre la grandeur du truc), un jeune garçon ordinaire élevé par un oncle et une tante un tantinet tyranniques, apprend un beau jour qu’il est sorcier (pas magicien, ni mage… sorcier) et qu’il doit (pas le choix !) aller étudier la magie dans une école.
Vu sous un autre angle : un jour, un grand barbu un peu crade vient trouver un jeune garçon et lui annonce qu’il a des choses à lui apprendre, mais qu’il va falloir pour ça le suivre dans sa maison.
Ni une ni deux, Harry accepte !

S’en suit alors des péripéties palpitantes où l’on se demande avec fébrilité si les gentils vont gagner. Surtout avec Chris Columbus aux commandes, bien connu pour être un maître du suspens ! Qui n’a pas cru jusqu’au dernier moment que Kévin allait se faire tuer par l’homme à la pelle dans Maman, j’ai raté l’avion ? Qui n’a pas prié pour que Gizmo ne se fasse pas charcuter par le méchant à la mèche blanche ?

Bref, le réalisateur nous offre là un film au suspens fort, au jeu d’acteurs impeccable, au scénario irréprochable, aux personnages travaillés et originaux, aux effets-spéciaux à couper le souffle (à ce propos, la partie de quidditch est bluffante de réalisme pour peu qu’on la compare à Mothra contre Godzilla).
En clair, Chris Columbus, pas franchement aidé par le scénario, réalise là un de ses plus mauvais films qui ravira probablement les plus petits…

Verdict : 

I love you Beth Cooper

I love you Beth Cooper
Chris Columbus
2009

Une comédie de Chris Colombus scénarisée par l’ex-auteur des Simpson, Larry Doyle. Voilà qui est prometteur.

L’histoire, sans être transcendante, s’annonce sympathique : Paul Rust, premier de sa promo, boutonneux à lunettes, déclare, au cours de la cérémonie de remise des diplômes, sa flamme à la belle Beth Cooper (Hayden Panettiere).

Finalement, le scénario tourne vite au drame, faisant passer American pie pour un chef-d’œuvre de subtilité et de finesse. Les acteurs, eux, feraient passer Vin Diesel pour un génie du septième art. Devant une comédie si consternante, il est bien difficile de tenir jusqu’à la délivrance du générique final. À éviter.

Verdict : 

Maman, j’ai raté l’avion

Maman, j'ai raté l'avion
Chris Colombus
1990

Avec Maman, j’ai raté l’avion, Chris Colombus a réalisé l’un des plus grands classiques de la comédie familiale et a aussi certainement lancé un certain nombre de vocations d’ingénieurs au sein d’une génération d’enfants déjà fascinés par les Lego.

L’histoire, tout le monde la connait. Il s’agit d’un petit garçon (Macaulay Culkin) que les parents, partis fêter Noël à Paris, ont oublié à Chicago. Libre de faire les bêtises qu’il veut, le jeune homme de huit ans est bien heureux d’être débarrassé de sa famille inutile, jusqu’à ce qu’il surprenne des cambrioleurs (Joe Pesci et Daniel Stern).

Le film, malgré les années, a gardé un certain charme grâce à un casting efficace et à la musique de Monsieur John Williams. Bref, c’est toujours un plaisir de revoir ce film divertissant.

Verdict :