Le seigneur des anneaux : le retour du roi

Le seigneur des anneaux : le retour du roi
Peter Jackson
2003

Troisième et dernier volet de la saga, cet opus est exactement dans la continuité du second. On y retrouve de grandes scènes épiques, des batailles exceptionnelles et surtout la conclusion tant attendue.

Encore une fois, ce qui marquera cet épisode sera clairement la beauté des images ; que ce soit à travers les paysages de la Nouvelle-Zélande ou la majesté des places fortes – en particulier la cité fortifiée de Minas Tirith.

On pourra toutefois regretter le léger manque de structure de la conclusion en terre Hobbit, bien que ce problème s’atténue dans la version longue.

Quoi qu’il en soit, cet ultime chapitre clôt la trilogie avec brio.

Verdict : 

La planète des singes

La planète des singes
Franklin J. Schaffner
1967

À un mois de la sortie de La planète des singes : les origines, l’envie était grande de revoir ce grand classique de la science-fiction qu’est La planète des singes. Le bien, hein ! Pas le tout pourri de Tim Burton !

Adaptation fidèle du roman de Pierre Boulle, le film raconte le voyage de quatre astronautes cryogénisés et envoyés en mission de reconnaissance sur une lointaine planète où la vie semble possible. Le voyage durera 18 mois pour eux et 2000 ans pour les terriens ; paradoxe des jumeaux oblige.
Arrivés sur place, avant la vie, c’est la mort qu’ils rencontrent : en effet, la seule femme qui faisait partie de l’équipage n’a pas survécu. Dehors, c’est la même chose : des dunes de sable vierges s’étendent à perte de vue !
Toutefois, après quelques jours de marche, les trois hommes arrivent dans une vallée verdoyante où ils rencontrent des êtres humains primitifs. Le bonheur de cette rencontre sera de courte durée, car très vite, ils découvriront que les maîtres de cette planète sont les singes, et qu’ils traitent les humains comme des esclaves. Le capitaine Taylor (Charlton Heston) va alors essayer d’établir un contact avec eux.

Révolutionnaire pour l’époque en terme d’effets-spéciaux (le maquillage des singes est bluffant et n’a guère de quoi avoir honte aujourd’hui !), le film est imposant visuellement. L’immersion dans l’histoire est naturellement renforcée par le scénario original, par le jeu des acteurs et par la musique de Jerry Goldsmith.

Bref, malgré quelques longueurs excusables, ce film est un chef-d’œuvre à ne pas manquer.

Verdict : 

Les Goonies

Les Goonies
Richard Donner
1985

Vingt-cinq ans déjà nous séparent de la sortie des Gonnies, pourtant, son souvenir est toujours intact dans l’esprit des spectateurs ; si bien que la rumeur d’un deuxième volet enfle épisodiquement, relancée tantôt par Sean Astin tantôt par Josh Brolin… En attendant une quelconque confirmation, il n’y a qu’une solution : revoir le film original en boucle !

Pour les malheureux qui ne connaîtraient pas encore ce grand classique, le film nous conte une aventure des Goonies : une bande de copains de 14 ans qui habite le « goon dock » (« quai idiot ») d’Astoria, dans l’Oregon.
Un drame touche les Goonies : Mickey (Sean Astin), le meneur du groupe, va être contraint de déménager si ses parents ne trouvent pas une forte somme d’argent pour racheter leur maison à un promoteur. Par chance, le groupe découvre une carte indiquant l’emplacement du trésor du fameux pirate Willy le borgne ! L’aventure peut commencer !

Le premier constat est que le film n’a pas pris une ride ! Même si certains effets-spéciaux sont un peu passés de mode, ils n’empêchent pas le spectateur de s’immerger dans cette aventure rocambolesque ; de s’émerveiller devant le bateau de Willy et de rire de Choco (Jeff Cohen) et de l’inoubliable Cynoque (John Matuszak).

Bref, cette collaboration entre Richard Donner, le réalisateur, et le duo Steven SpielbergChris Columbus au scénario est une vrai réussite !
À voir et à revoir.

Verdict : 

Mahmoud

Mahmoud
Dieudonné
2010

Après ses déclarions sur les sionistes, sur le 11 septembre et sur les chambres à gaz, Dieudonné décide cette fois d’arrêter tout ça pour de bon et de rentrer dans le droit chemin. Pour commencer, il se convertit au judaïsme et relit l’intégrale des manuels scolaires d’Histoire de Fernand Nathan. Il décide également de croire tout ce que lui enseigne la Télévision, quitte à changer d’avis plusieurs fois par semaine.
Dans ce spectacle, Dieudonné raconte également ses entrevues avec les « plus grands infréquentables de la planète » que sont Hugo ChávezMahmoud Ahmadinejad, quelques cadres du Hezbollah et même Robert Faurisson.

N’étant pas le bienvenu dans les salles traditionnelles, c’est dans une petite salle de Vénissieux, réservée aux conférences, que l’humoriste jouera son spectacle à trois reprises devant un total de 900 personnes, dans une ambiance survoltée et conviviale.

La salle entière était hilare du début à la fin de ce spectacle mené à un rythme effréné. Certainement l’un de ses One man show les plus aboutis, Mahmoud est une vraie réussite politiquement très incorrecte !

Verdict : 

Source code

Source code
Duncan Jones
2011

Avec MoonDuncan Jones nous avait offert un film de science-fiction au scénario fort et original, et à la réalisation minimaliste mais efficace. Bref, le réalisateur avait fait forte impression !
Le voici qui revient au cinéma et à la science-fiction avec Source code. Le casting laissait craindre le pire puisque l’acteur principal, Jake Gyllenhaal, n’avait à peu près rien fait de bien depuis Donnie Darko. Le scénario au contraire laissait présager le meilleur : un attentat dans un train à Chicago fait plusieurs dizaines de morts, et le coupable cours toujours.
Pour mettre la main dessus, l’armée envoie l’un de ses soldats dans le corps d’un passager huit minutes avant le drame. Comme dans Un jour sans fin,  Jake Gyllenhaal devra revivre ces huit minutes en boucle jusqu’à ce qu’il ait démasqué le coupable.

Comme pour Moon, le scénario est plus riche qu’il n’en a l’air et le film va conduire le spectateur de surprise en surprise jusqu’à un sublime final, convenu mais surprenant.
Certainement plus « grand public » que Moon, Source code s’impose comme l’un des meilleurs films de science-fiction de ces dernières années. Une belle réussite !

Verdict : 

Black swan

Black swan
Darren Aronofsky
2010

Présenté pour la première fois en 1877, Le lac des cygnes est un ballet composé par Tchaïkovski qui met en scène un prince qui tombe amoureux d’un cygne blanc métamorphosé en femme. Celui-ci décide de l’épouser mais se marie sans le savoir au cygne noir ; jumeau maléfique de celle qu’il aime.

Dans ce film, Darren Aronofsky nous conte l’histoire de Natalie Portman, danseuse émérite, qui convoite le première rôle de cette pièce mise en scène par Vincent Cassel. L’hiérosolymitaine approchant de la trentaine, ce rôle pourrait bien être le point final d’une carrière pas si brillante. En clair, c’est son dernier espoir de ne pas finir comme sa mère, ancienne danseuse, qui vit cloîtrée chez elle, repliée sur elle même, se reprochant sans cesse d’avoir raté sa carrière.

Lors des auditions, la jeune fille laisse au chorégraphe une impression mitigée : sa technique parfaite fait de son cygne blanc un modèle, mais handicape son cygne noir, censé être plus bestial. Elle va alors devoir travailler sans relâche pour réveiller l’animal qui est en elle.

D’une réalisation impeccable, Black swan nous entraîne dans les méandres malsains de la schizophrénie qui conduit inéluctablement à la folie pure. Angoissant, sombre, dérangeant – parfois choquant -, le film nous conduit au plus profond de l’anxiété humaine à un rythme effréné.
Alors que Vincent CasselBarbara Hershey et Mila Kunis sont excellents, Natalie Portman est tout simplement magistrale.

Après avoir peint un tableau noir du milieu du catch avec The wrestler, le réalisateur force encore sur le noir avec le monde de la danse. Le résultat est malsain et spectaculaire.

Verdict : 

Kick-ass

Kick-ass
Matthew Vaughn
2010

Kick-ass n’est pas un nouveau film de super-héros puisque le héros, Aaron Johnson, n’a vraiment rien de super ! Il n’a pas de pouvoir spéciaux, il ne sait pas se battre, il n’a pas de supers gadgets et il n’est encore que lycéen. Bref, Kick-ass n’a rien d’un vengeur masqué. Pourtant, il arpente les rues mal famées la nuit à la recherche des criminels. Heureusement, Big daddy (Nicolas Cage) et sa fille Hit girl (Chloë Moretz), de vrais super-héros, veillent sur lui. Ailleurs, Christopher Mintz-Plasse, inspiré par Kick ass deviendra un super-méchant : Red mist.

Grâce à un casting efficace (même Nicolas Cage n’est pas trop mauvais) et un scénario hilarant, Kick-ass est l’une des meilleures surprises de cette année 2010. Il s’agit là de la meilleure adaptation de comics depuis The spirit.

Verdict :