Critiques × 5 – Épisode 2

Le roi lion – Roger Allers et Rob Minkoff – 1994
16/10/2011
Bénéficiant d’une ressortie en 3D, j’eus l’occasion de revoir ce chef-d’œuvre des studios Disney au cinéma… et le résultat est vraiment très bon ! En effet, la 3D apporte une vraie profondeur au film ; la 3D étant toujours plus flagrante sur un dessin-animé.
Bref, le film se donne ainsi un coup de jeune et permet au spectateur de découvrir une ou deux scènes inédites.

Verdict : 

 

Il reste du jambon ? – Anne Depetrini – 2010
16/10/2011
Semi autobiographique, ce film raconte la cohabitation entre un musulman pratiquant et une catholique modérée. Criant de vérité par moments, le film souffre toutefois d’un rythme lent et de situation trop grotesques pour être réalistes…
Dommage, même si ce premier film reste globalement une bonne surprise.

Verdict :

 

 On ne choisit pas sa famille – Christian Clavier – 2011
17/10/2011
Pour son premier film, Christian Clavier s’entoure de l’équipe des Visiteurs 2 pour raconter l’histoire d’une lesbienne (Muriel Robin) qui, pour adopter une petite thaïlandaise, va se faire passer pour la femme de son beau-frère (Christian Clavier).
Comme on pouvait s’en douter, le film est affligeant ! Les acteurs sont aussi mauvais que le scénario qui fait pourtant passer les Visiteurs 2 pour un très bon film… À éviter !

Verdict : 

 

Pénétration – Ingo Swann – 1998
18/10/2011
Ingo Swann est ce que l’on appelle un remote viewer ; autrement dit, il est capable de voir des lieux à distance. C’est pour cette raison qu’il a travaillé pendant plus de 10 ans pour la CIA. Sa vie de médium va basculer le jour où une organisation secrète lui demandera de regarder des coordonnées sur la Lune. Il y découvrira une base spatiale en activité !
Passionnant et troublant, cette histoire vraie intrigue.

Verdict :

 

Toutes nos envies – Philippe Lioret – 2010
20/10/2011
Dans ce joli film, Philippe Lioret va traiter de deux sujets pas très rigolos : le surendettement et le cancer.
Interprété par un duo Vincent Lindon / Marie Gillain particulièrement efficace, le film émeut et interpelle. Efficace.

Verdict : 

Critiques × 5 – Épisode 1

Identité secrète – John Singleton – 2011
03/10/2011
Présenté comme le Jason Bourne pour ados, Identité secrète ne ment pas : le film est dynamique, plutôt bien réalisé, mais niais au possible ! Bref, il s’agit là d’un divertissement honnête mais sans grand intérêt…

Verdict : 

 

Bienvenue à bord – Éric Lavaine – 2011
05/10/2011
Après le très bon Incognito, Éric Lavaine nous livre ici une comédie clairement en deçà de ses capacités !
Même si Franck Dubosc livre une prestation désopilante, reprenant un rôle proche de celui qu’il campait dans Incognito, le scénario n’est pas à la hauteur et l’ambiance coule à pic ! Dommage.

Verdict : 

Un heureux événement – Rémi Bezançon – 2011
08/10/2011
Original et décalé, ce film raconte la grossesse puis la maternité d’une jeune philosophe campée par Louise Bourgoin. Drôle par moment, émouvant par d’autres, le film laisse tout de même un arrière goût sinistre dans la bouche, arrivant à cette conclusion assez déprimante : les enfants brisent les couples et leurs nerfs… mais ceci n’est qu’une fiction !

Verdict : 

 

Maman, j’ai encore raté l’avion – Chris Columbus – 1992
13/10/2011
On prend les mêmes, et on recommence !
Sans forcer son imagination,  Chris Columbus transpose le premier volet à New-York pour un résultat forcément moins bon. Pour autant, le niveau reste très correct et on rit beaucoup devant cet épisode.

Verdict : 

 

L’homme de Néanderthal est toujours vivant – Bernard Heuvelmans et Boris Porchnev – 1974
14/10/2011
Dans cet ouvrage, le père de la cryptozoologie, Bernard Heuvelmans, nous raconte comment il a compilé pendant des années des milliers de témoignages pour arriver à la conclusion que le yéti existe. Mieux : il parvient, en s’appuyant sur ces témoignages, à établir une description physique très précise de l’animal. Stupeur : elle correspond parfaitement à ce que l’on sait de l’homme de Néanderthal. Passionnant, ce livre se révèle riche d’éléments scientifiques et de preuves troublantes.

Verdict : 

 

 

Le livre noir de l’agriculture

Le livre noir de l'agriculture
Isabelle Saporta
2011

À force de côtoyer Jean-Pierre CoffeIsabelle Saporta a fini par s’intéresser à ce qui se trouve dans nos assiettes.
Après avoir parcouru pendant deux ans la France, de ses campagnes à ses supermarchés, la journaliste dresse un constat accablant de l’agriculture française (et européenne).

Pratiquement, elle décrit les conditions d’élevage des porcs, les méthodes de culture des fruits ou des pommes de terre et ses conséquences d’une part sur les sols français et d’autre par sur la santé des consommateurs.

Alarmant, cet ouvrage nous éclaire sur la situation dramatique de l’agriculture française, sans apporter réellement de solution… Quoiqu’une solution semble pourtant se dessiner.
Pour schématiser : les produits issus de l’agriculture / élevage intensifs sont très dangereux et mauvais pour la santé.
Les produits bios sont trop chers et sont surtout tout aussi mauvais pour la santé puisque poussant (ou se nourrissant) de produits contaminés et pollués par l’intensif.
Bref, il faudrait que tout le monde fasse du bio !
C’est pas gagné.

Reste un témoignage intéressant, compacté dans ce livre à la lecture agréable bien que truffé de références aux Shadocs inutiles et encombrantes…

Verdict :

Le visage de Dieu

Le visage de Dieu
Igor et Grichka Bogdanov
2010

Souvent très critiqués sur leurs compétences réelles, les frères Bogdanov prennent cette fois-ci des pincettes en écrivant cet ouvrage de vulgarisation en multipliant les sources. Les bas de pages surchargés indiquent clairement cette volonté de ne faire que traduire la réalité scientifique.

Le sujet d’étude des jumeaux tourne encore une fois autour des origines de notre univers ; et plus précisément autour d’une phrase prononcée par Georges Smoot, prix Nobel de physique, à propos des premières images transmises par le satellite COBE : « pour les esprits religieux, c’est comme voir le visage de Dieu ».

Cette fameuse image transmise par COBE est celle du rayonnement fossile. En clair, il s’agit de la carte de l’univers tel qu’il était environ 380 000 ans seulement après le big bang. Pour un homme de 100 ans, c’est comme si l’on prenait une photo de lui âgé d’à peine 1 jour.
D’un point de vue religieux, donc, c’est comme si l’on voyait l’univers tel qu’il a été créé par Dieu.

Carte du rayonnement fossile fournie par COBE, puis améliorée par WMAP

Heureusement, l’objet du livre n’est pas le créationnisme, mais consiste plutôt, pour sa première partie, à un historique de ce fameux rayonnement ; depuis sa découverte en 1964 à la carte livrée par WMAP en 2003 – en attendant Planck qui commence tout juste à récolter de l’information.

Après ce passionnant voyage à travers l’histoire scientifique, les auteurs nous invitent à la réflexion sur les débuts de l’Univers. Évidemment, c’est aux philosophes et non aux astronomes de répondre à cette question, mais qu’importe.

Enfin, puisque quitte à écrire un livre, autant proposer une théorie personnelle, les frères s’essayent à une hypothèse de multivers parfaitement invérifiable, mais amusante d’un point de vue intellectuel.

Bien écrit et agréable à lire, le livre des médiatiques jumeaux s’adresse évidemment à des amateurs et non à quelque théoricien avide de formules mathématiques. Cela n’est pas un tort.

Verdict :

Le rire du Cyclope

Le rire du Cyclope
Bernard Werber
2010

Comme chaque année en octobre, Bernard Werber sort un nouvel ouvrage. Parfois un roman, parfois un recueil de nouvelles, parfois autre-chose… Mais tout de même ! Un ouvrage par an, quelle imagination !
C’est ce que l’on aurait pu croire… mais en lisant ce livre, un sentiment de déjà-vu se fait de plus en plus présent : en effet, Le rire du Cyclope est tout simplement la version longue d’une de ses nouvelles parues dans Paradis sur mesure, sorti deux ans plus tôt !
Pire : non content de recycler ses nouvelles, l’auteur ne se donne même pas la peine de la choisir puisqu’il n’a eu qu’à relever le résultat d’un sondage mis en place sur son site Internet !

Bref, revenons-en au livre lui-même… Le Cyclope est un humoriste, personnalité préférée des français…
Bon, comme toujours, Bernard Werber a une perception très personnel du goût des autres. Cet artiste que tout le monde adore est un blondinet vêtu d’un costume rose, borgne (d’où le nom), avec un cœur qui clignote dans l’orbite du globe disparu. Outre son look très moderne, le comique a bâti son humour et sa réputation sur une idée simple : jouer des blagues sur scène !
D’après l’auteur, donc, si Guy Montagné avait été homosexuel, il aurait été la personnalité préférée des français ! Il s’en est fallu de peu…

L’humoriste, donc, au sommet de sa carrière, est pris d’un rire violent dans sa loge et s’effondre, mort (de rire). Deux journalistes, Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg mènent l’enquête. On retrouve donc ici le duo de choc, héros du Père de nos pères et de L’ultime secret, pour une aventure… euh… prévisible.

Tombant plus profond encore dans la facilité, l’auteur publie un roman sur le rire ; sorte de clin d’œil à ses lecteurs pour leur faire comprendre qu’il se moque d’eux.

Verdict :

Demain les chiens

Demain les chiens
Clifford D. Simak
1944

Près de vingt ans avant La planète des singes, de Pierre Boulle, Clifford D. Simak invente un futur où l’animal aura survécu à un homme inadapté à son environnement ; mais cette fois, les expériences scientifiques réalisés par les humains n’ont pas développé les singes mais les chiens !

L’originalité de ce roman vient du fait que le héros de l’histoire n’est pas un homme mais un chien, justement. Lequel chien, « auteur » du roman, décrit une époque où l’homme n’est plus un souvenir mais une légende au cœur de vifs débats scientifiques. L’homme a-t-il un jour réellement existé ? D’aucuns prennent certains contes anciens comme une preuve de leur existence. Ce sont ces contes que l’auteur nous présentera. On y apprendra comment l’homme à disparu et comment le chien a conquis les robots et s’est doté de la parole.

Aussi amusant que captivant, ce roman écrit pendant la seconde guerre mondiale montre la vision d’un homme sur son temps. L’époque n’est plus la même mais le propos reste d’actualité. À découvrir.

Verdict :

Phénomènes aérospatiaux non identifiés, un défi à la science

Phénomènes aérospatiaux non identifiés, un défi à la science
Yves Sillard
2009

Sous la direction d’Yves Sillard, ingénieur dans le domaine de l’aérospatial, en charge en 1964 du projet Concorde, pilote pour l’armée de l’air puis directeur du comité de pilotage du GEIPAN (groupe d’études et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés), ce livre fait le point sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN) dans le monde en général, en France en particulier.

Ce livre est composé de plusieurs parties, chacune rédigée par un spécialiste renommé du genre. On retrouve Jacques Arnould (philosophe et théologien), François Parmentier (essayiste et ufologue), Jacques Patenet (responsable du GEIPAN), Jean-Claude Ribes (astrophysicien au CNRS), Dominique Weinstein (comandant de police et membre du GEIPAN) et Pierre Marx (ancien directeur de la prospective du CNES). Bref, les gens qui s’expriment dans cet ouvrage sont loin d’être des illuminés ou des soucoupistes et tentent là de faire un point sérieux et sans a priori sur la question des PAN.

Tout d’abord, il s’agit de bien faire la distinction entre PAN et OVNI. En effet, un OVNI est un PAN, mais un PAN peut ne pas être un OVNI, car qui dit OVNI dit « objet », et il se trouve qu’une partie des PAN n’est pas (ou ne semble pas être) un objet.

En France, quelqu’un qui observe un PAN doit le signaler à la gendarmerie qui enregistre le plus sérieusement et le plus méticuleusement possible la déposition ; laquelle est ensuite transmise au GEIPAN qui traitera le cas. À la suite d’une enquête (la plus proche possible dans le temps après la déposition, afin de relever d’éventuels indices), le PAN est affecté à l’une des catégories suivantes : A, B, C ou D.

Un PAN de catégorie A n’en est plus un. En fait, il s’agit d’un cas expliqué ; par exemple par la présence d’un hélicoptère, d’un ballon-sonde ou de la rentrée dans l’atmosphère d’un élément de lanceur de satellite ou d’une météorite.
La catégorie B représente les PAN potentiellement expliqués ; c’est-à-dire un PAN pour lequel une explication est très probable sans pour autant qu’une preuve formelle puisse être apportée. Un exemple particulièrement intéressant est mis en exergue dans le livre : un homme voit, une nuit, une sphère lumineuse d’une cinquantaine de centimètres de diamètre flotter dans les airs avant de disparaitre. Le lendemain, un arbre de grande taille, à l’endroit indiqué, est cassé en deux. L’explication apportée par le GEIPAN, après analyse de l’arbre, est la suivante : des champignons luminescents auraient rongés l’arbre de l’intérieur. Une fois celui-ci vermoulu, il se serait cassé, laissant lesdits champignons s’échapper en une sphère, portés par le vent.
La catégorie C représente les PAN pour lesquels une explication ne peut être apportée faute d’éléments suffisants (par exemple un témoin isolé n’étant pas sûr de l’heure et / ou de la direction dans laquelle il a vu le phénomène, etc.). Cette catégorie est donc inexploitable.
Enfin, la catégorie D – la plus intéressante – regroupe les PAN pour lesquels l’observateur semble fiable, que l’observation est avérée mais pour lesquels il est impossible de se prononcer quant à leur nature.

Les exemples de PAN D sont nombreux et particulièrement édifiants dans cet ouvrage. Les scientifiques affirment, d’une voix commune, que ces phénomènes sont bien réels et que dans certains cas, loin d’être isolés, ces PAN sont indéniablement des objets physiques (confirmés par un écho radar) dont la trajectoire est sans doute possible intelligente, ce qui exclu naturellement tout phénomène naturel. Là, de deux choses l’une : soit il s’agit d’appareils militaires top-secrets (dont on voit mal pourquoi ils évolueraient comme c’est souvent le cas en formation étrange autour d’avions de ligne ou d’avions de chasse) soit il s’agit d’un (ou de plusieurs) peuple(s) extraterrestre(s). Quoi qu’en pensent les plus sceptiques, il est impossible de nier l’existence de ces appareils. Quelle que soit l’hypothèse que l’on privilégie, le fait est que ces PAN représentent un réel danger pour les avions (principalement les avions de ligne à la maniabilité plus restreinte). En effet, la possibilité d’une collision n’est pas impossible (d’ailleurs, certains crashs restent inexpliqués) ; et c’est là la conclusion de ce livre. La cécité intellectuelle dont font part la plupart des gouvernements, dénigrant voire ridiculisant le phénomène est potentiellement dangereuse. Partisan de la thèse extraterrestre, la question n’est pas là. La requête de ces scientifiques est simple : ils souhaitent que le gouvernement s’intéresse franchement et scientifiquement à ces phénomènes (en supposant bien évidemment qu’ils ne détiennent aucune vérité particulière quant à ces objets).

L’enquête et le travail d’investigation mené par le GEIPAN est remarquable, surtout compte tenu des moyens sévèrement limités de ce groupe. Il faut donc rendre un hommage à ces  scientifiques qui, depuis les années 70, travaillent continuellement à répertorier systématiquement les cas de PAN en France.

Pour revenir à ce livre, une seconde partie beaucoup moins intéressante concerne le possible développement de la conquête spatiale humaine. Partant de l’idée logique que si ces PAN sont effectivement des extraterrestres, on peut penser qu’un jour, l’homme aussi ira explorer de lointaines planètes. Quand ? Comment ? Telles sont les questions auxquelles ces scientifiques vont tenter de répondre. Jean-Claude Ribes, dans sa partie, va alors se livrer à un exercice de style consistant à prévoir le développement de la conquête spatiale de l’homme, de nos jours jusqu’au quatrième millénaire. Ambitieux, sûrement passionnant, mais malheureusement sévèrement biaisé ! Dès le départ, l’auteur sous-estime les moyens mais surestime l’ambition !
À propos des moyens, il est évident que l’on saura un jour ou l’autre identifier ces fameux PAN. Que leur technologie soit extraterrestre ou à plus forte raison humaine et militaire, leurs moyens de propulsion ne sont pas très loin de notre portée… Ici, Jean-Claude Ribes ne prévoit pas notre maitrise de la MHD avant l’an 3000, alors que tout porte à croire que nous la maîtrisons d’ores et déjà ! À l’inverse, l’auteur prévoit un retour sur la Lune avant 2020 et un premier pas sur Mars avant 2040… Dans une société où l’économie est le moteur de toute entreprise, j’imagine mal le gouvernement américain engloutir des milliards de dollars dans une cause éloignée de tout gain financier ou politique potentiel. Pour cette partie, Yves Sillard conclu – en gros – que « oui, on va le faire, mais ce sera long et difficile ». Personnellement, je conclurai que « non, on ne le fera pas, alors que ce serait facile et rapide ».

Sur ces deux thèmes (la question des PAN et la place de l’homme dans l’Univers), chacun se fera son point de vue, mais l’ouvrage a le mérite de soulever de légitimes questions. Bref, il s’agit là d’un livre passionnant, rempli de question et malheureusement porteur d’aucune réponse.

Verdict :

Les hommes frénétiques

Les hommes frénétiques
Ernest Pérochon
1925

Je n’ai pas lu ce livre en entier. En fait, j’ai décroché et je suis passé à autre chose, mais certains éléments sont assez remarquables. Par exemple, l’auteur prédit la bombe nucléaire.
Pour un livre de 1925 : chapeau.

Verdict : pas de note

À la recherche de Bridey Murphy

À la recherche de Bridey Murphy
Morey Bernstein
1956

Ce livre n’est pas un roman, mais une histoire vraie. Le témoignage déroutant d’un homme d’affaires, Morey Bernstein, qui, après avoir assisté à un spectacle d’hypnose, décide de s’initier à son tour à ce mystérieux domaine. On y apprend donc ses expériences, de son scepticisme initial à sa première séance avec sa femme, puis à celle, plus étonnante, avec Virginia Tighe (appelée Ruth Simmons, par soucis d’anonymat dans le texte, mais on connait depuis son véritable nom).

Au cours d’une séance d’hypnotisme, l’auteur parvient à faire entrer la jeune femme dans une transe profonde et s’adonne à la classique régression d’âge – qui consiste à suggérer au sujet un recul dans le temps – et parvient à lui faire se remémorer des souvenirs de sa petite enfance. Voulant tester les limites de l’hypnose, Morey Bernstein amène son sujet à l’âge de cinq ans, puis trois, puis deux, puis un an… Puis il tente de remonter le temps encore plus loin. Là, Virginia se met à parler avec un fort accent irlandais et prétend s’appeler Bridey Murphy, née en 1898 à Cork, en Irlande…

L’auteur retranscrit alors les six séances auxquelles il a participé, en compagnie de la jeune femme, soigneusement enregistrées sur bandes. Se pose alors une foule de questions. Virginia Tighe est-elle la réincarnation de Bridey Murphy, comme elle le prétend, ou est-elle un imposteur ?

D’un côté, des recherches en Irlande tendent à prouver que les éléments – assez vagues cependant – décrits par « Bridey » ont effectivement existé à cette époque, mais d’un autre côté, le journal Chicago american a découvert une Bridie Murphey Corkell qui avait habité en face de la maison où Virginia Tighe avait grandi. Alors réincarnation ou imagination ? Chacun se fera son opinion.

Quoi qu’il en soit, ce documentaire papier ne laisse pas indifférent, ne serait-ce qu’à propos de l’hypnose et du mystère encore entier de l’esprit humain, de son conscient et de son subconscient, de la mémoire, des souvenirs, et certains diront, de l’âme…

Verdict :

Jumper

Jumper
Doug Liman
2008

En allant voir Jumper, je m’attendais à une cascade ininterrompue d’effets spéciaux recouvrant un scénario insipide voire inexistant. Et finalement, même si les effets spéciaux sont au rendez-vous, le scénario, lui, est moins creux que prévu.

Sans rapport aucun avec les Citroën, les jumpers sont des êtres (et non des kangourous) dotés d’un pouvoir presque aussi convoité (et presque aussi sujet à expériences rigolotes) que celui de l’homme invisible : ils peuvent se téléporter.

Alors que Sangoku et les Yardrat devaient se concentrer sur une personne physique pour se retrouver à ses côtés, les jumpers, eux, doivent penser à un lieu, même s’ils n’y sont jamais allé (une carte postale suffit). « Voilà qui est pratique ! », me direz-vous. Oui, mais c’est sans compter sur les mystérieux paladins (?!) dont la mission est d’exterminer tous les jumpers grâce à un attirail technologique impressionnant. Ils sont capables eux-aussi de se téléporter à l’aide des trous de vers laissés par le récent passage d’un jumper. Leur meneur, interprété tant bien que mal par un Samuel Jackson peu reluisant qui peine à être convainquant.

Citroën Jumper, attention : aucun rapport !

Même si le jeu des acteurs n’en mène pas large, on passe un bon moment où le cerveau n’est que peu sollicité, mais la réalisation est suffisamment bien faite pour qu’on ne sombre pas dans le navet. On évite donc (de peu) l’Ultraviolet, le Serenity ou autre Underworld.

Verdict :