The Truman show

The Truman show
Peter Weir
1998

Je dois avouer que je fais partie de ces gens qui ne supportent pas Jim Carrey et ses grimaces, pourtant force est de constater que lorsque lui est proposé un scénario digne de ce nom, l’humoriste canadien fait montre d’un talent certain. Pour le coup, le scénario est vraiment bon puisqu’il s’agit d’une adaptation – ou plutôt d’une transposition moderne – du roman de Philip K. Dick, Le temps désarticulé. C’est Andrew Niccol, scénariste et réalisateur des très bons Bienvenue à Gattaca et S1m0ne, qui modifie ainsi le roman du maître de la science-fiction. Dans les deux versions, le héros de l’histoire (appelé Truman, donc, et interprété par Jim Carrey) mène une vie particulièrement calme et classique dans un village américain on-ne-peut-plus banal. Cependant, cet homme va prendre progressivement conscience que le monde qui l’entoure n’est pas ce qu’il semble être.

Dans les deux œuvres, la conclusion est surprenante et quelque-part terrifiante ; pour autant, la grande différence entre les deux fictions vient du fait que le réalisateur, Peter Weir, vend la mèche rapidement. C’est donc Truman qui vivra un twist ending plutôt que le spectateur. Qu’importe, le film est excellent et parvient à être à la fois léger et sérieux. Une vraie réussite, donc.

Verdict : 

Pour ceux qui ne souhaitent pas lire le livre original, la fin est la suivante : le héros découvre, à l’instar de Truman, que sa ville est bidon. Les maisons sont des décors et les habitants des acteurs (la scène de l’autoradio est très fidèlement reproduite dans le film) ; seulement, pas de télé-réalité ici mais plutôt un complot gouvernemental. Dans le futur, les États-Unis sont en guerre et sont régulièrement victimes d’attaques à l’arme nucléaire. Le héros est un ancien ingénieur chargé de déterminer l’emplacement de chute des prochains missiles. Il est le seul à y parvenir grâce à un don (probablement une espèce d’autisme), mais sous le poids des responsabilités, l’homme finit par faire une grave et profonde dépression et devient amnésique. Un village des années 50 est alors construit pour lui permettre de recouvrer une vie calme. Mais l’armée, qui a besoin de son talent, lui envoie chaque jour les données nécessaires au calcul des tirs nucléaires sous forme d’un jeu-concours dans un journal.

Horton

Horton
Jimmy Hayward, Steve Martino
2008

Oui, il m’arrive exceptionnellement de voir des films d’animation 3D. Là, le but était d’aller voir un film avec un ami, et y’avait franchement pas grand-chose à voir !

Les deux réalisateurs d’Horton, Jimmy Hayward et Steve Martino, sont deux nouveaux venus dans le cinéma d’animation mais reçoivent pour leur premier film le soutien des producteurs de L’âge de glace 2. Bon… Pourquoi pas. Les deux gaillards se permettent également de réunir, en version originale, les voix de Jim Carrey et de Steve Carell. En français, ce sera Dany Boon qui doublera l’éléphant, héros du film.

L’histoire est celle d’Horton, donc, un éléphant qui découvre par hasard un petit grain de poussière qui est peuplé de microscopiques créatures. Lorsqu’il arrive à communiquer avec eux, il apprend qu’ils sont en grand danger. Il décide alors de les sauver, quitte à passer pour un fou auprès de ses amis qui eux, ne croient pas en l’existence de ces petits êtres.

Cette petite fable donne au final un joli film pour les petits. Au-delà d’un certain âge, Horton ne présente guère d’intérêt. En fait, c’est une sorte d’Âge de glace, les gags de l’écureuil en moins…

Verdict :