Rien à déclarer

Rien à déclarer
Dany Boon
2010

Se déplaçant inéluctablement vers le nord à chacun de ses films, Dany Boon, partit de Paris avec La maison du bonheur passa par le Nord avec Bienvenue chez les Ch’tis avant de poser ses valises à la frontière Belge avec Rien à déclarer.

Dans ce troisième film, le réalisateur kabylo-ch’ti nous conte l’histoire de deux brigades de douanes. L’une française, dans laquelle officie Dany Boon lui-même, et l’autre belge où travaille le zélé Benoît Poelvoorde. Les deux hommes ne peuvent pas se supporter ; principalement à cause de la haine des français qui ronge le douanier belge. Pourtant, deux liens les unissent. Le premier est Julie Bernard, la sœur de Benoît Poelvoorde et fiancée de Dany Boon (dont la relation est évidemment cachée au frère). Le second est un ordre de la hiérarchie, qui décide subitement d’organiser une équipe douanière franco-belge composée justement des deux frères ennemis.

Dany Boon, Benoît Poelvoorde et Jérôme Commandeur lors de l'avant-première

Pas forcément (et même forcément pas) très intelligence, cette comédie reste dans le style de Dany Boon, et le film s’adresse clairement aux amateurs du genre, et du réalisateur. Celui qui n’a pas aimé Bienvenue chez les Ch’tis n’aimera pas ce nouveau film ; l’inverse est vraie également.

Outre cet aspect, même si le film est loin de n’avoir que des qualités, il peut se targuer d’afficher une belle brochette de comédiens attachants comme François DamiensKarin ViardLaurent Gamelon ou Bruno Lochet.
En clair, Rien à déclarer est un très bon film pour qui n’en attend rien, et pour qui n’est pas trop exigeant sur le scénario.

Verdict : 

Horton

Horton
Jimmy Hayward, Steve Martino
2008

Oui, il m’arrive exceptionnellement de voir des films d’animation 3D. Là, le but était d’aller voir un film avec un ami, et y’avait franchement pas grand-chose à voir !

Les deux réalisateurs d’Horton, Jimmy Hayward et Steve Martino, sont deux nouveaux venus dans le cinéma d’animation mais reçoivent pour leur premier film le soutien des producteurs de L’âge de glace 2. Bon… Pourquoi pas. Les deux gaillards se permettent également de réunir, en version originale, les voix de Jim Carrey et de Steve Carell. En français, ce sera Dany Boon qui doublera l’éléphant, héros du film.

L’histoire est celle d’Horton, donc, un éléphant qui découvre par hasard un petit grain de poussière qui est peuplé de microscopiques créatures. Lorsqu’il arrive à communiquer avec eux, il apprend qu’ils sont en grand danger. Il décide alors de les sauver, quitte à passer pour un fou auprès de ses amis qui eux, ne croient pas en l’existence de ces petits êtres.

Cette petite fable donne au final un joli film pour les petits. Au-delà d’un certain âge, Horton ne présente guère d’intérêt. En fait, c’est une sorte d’Âge de glace, les gags de l’écureuil en moins…

Verdict :

Bienvenue chez les Ch’tis

Bienvenue chez les Ch'tis
Dany Boon
2008

Après La maison du bonheur, le nouveau film de Dany Boon se pose en concurrent d’Astérix aux jeux olympiques dans la catégorie des comédies françaises en ce début d’année. Le duo Kad Merad / Dany Boon parviendra-t-il à nous faire oublier son pitoyable opposant ? Ça ne devrait pas être bien difficile !

L’histoire est simple : Philippe Abrams (Kad Merad), marseillais amoureux du sud et employé de la Poste, chère à Dany Boon dans ses spectacles, se fait muter dans le Nord-Pas-de-Calais après une faute professionnelle. Il découvre alors la vie nord-pas-de-calaisienne par l’intermédiaire d’Antoine Bailleul (Dany Boon), son nouvel associé. S’en suit alors une succession de gags basés sur les clichés affublant les nordistes en général et les chtimis en particulier… Et cela fonctionne plutôt bien ! Le film est drôle et ne souffre que peu du passage à vide que l’on rencontre bien souvent dans les comédies françaises vers les deux-tiers du film. Même si on regrettera les piètres performances de comédiens de Line Renaud (la mère de Dany Boon dans le film), d’Anne Marivin (Annabelle Deconninck, la fille que tente de séduire Antoine Bailleul) et même dans certaines scènes de Kad Merad, on n’en passe pas moins un très bon moment et l’on parvient fort aisément à oublier Astérix qui, lui, est loin d’atteindre les dix-sept millions de spectateurs qu’a attiré Bienvenue chez les Ch’tis.
Reste à espérer que ce succès (peut-être pas complètement mérité) ne sera pas entaché par une suite de mauvaise qualité, mais Dany Boon, déjà en préparation du scénario, saura probablement conserver l’ambiance de ce premier volet.
Pour la petite histoire, la suite relaterait les vacances d’Antoine Bailleul à Porquerolles, chez son ancien patron. Patience…

Verdict :