Crazy, stupid, love

Crazy, stupid, love
John Requa, Glenn Ficarra
2011

Les auteurs de la comédie I love you Phillip Morris reviennent à la réalisation avec un nouvelle comédie au titre… intéressant… de Crazy, stupid, love, menée par Steve Carell.
Évidemment, comédie romantique américaine + Steve Carell = 
En tout cas, c’est ce à quoi l’on aurait pu s’attendre. Et pourtant, ce film est loin d’être aussi mauvais que prévu !

Steve Carell, donc, apprend, un soir, que sa femme (Julianne Moore) l’a trompé avec Kevin Bacon et qu’elle souhaite divorcer ! Le nouveau célibataire, livré à lui-même et à son désespoir se laisse aller jusqu’à ce qu’un jeune Dom Juan, Ryan Gosling, touché par son histoire décide de l’aider à se prendre en main !

Curieusement, le scénario s’avère riche, plein de surprises, et les acteurs se révèlent très bons, en particulier Ryan GoslingJulianne Moore et Marisa Tomei, un peu moins Emma Stone et sa tête d’attardée.

Bref, ce film est une bonne surprise, et une jolie comédie romantique.

Verdict : 

 

The wrestler

The wrestler
Darren Aronofsky
2008

Faire un film (sérieux) sur le catch, il fallait oser, mais pour l’auteur de Requiem for a dream ou The fountain, il s’agissait là d’un défi personnel. Mais l’homme ne s’arrête pas là puisqu’il propose également, avec ce film, de ressusciter la carrière cinématographique de Mickey Rourke.

Le film nous conte l’histoire de Mickey Rourke, ancienne star du catch qui vit désormais dans une caravane, bouffi par les drogues et l’alcool, obligé de travailler dans un supermarché pour arrondir ses fins de mois… Il est même contraint d’organiser des combats de plus en plus violent, au péril de sa santé, pour trainer dans les salles ses rares admirateurs. À côté de ça, la seule femme de sa vie est Marisa Tomei, une stripteaseuse effrayée par l’idée de s’attacher à lui. Sa fille, Evan Rachel Wood refuse purement et simplement de lui parler.

Bref, tous les éléments d’un drame tout ce qu’il y a de plus classique sont en place, mais c’était sans compter sur le talent du réalisateur, Darren Aronofsky qui apporte sa patte à l’œuvre. Cependant, l’intérêt du film vient surtout de Mickey Rourke qui est idéalement placé pour jouer ce rôle, lui qui a effectivement été une grande star des années 80 avant d’essayer de se détruire avec la drogue et la boxe. Ce rôle de premier plan, dans un film de premier ordre est un véritable retour en grâce, largement mérité. La performance vaut le détour. De plus, The wrestler est l’occasion de découvrir les sinistres coulisses d’un combat de catch. Assurément l’un des films les plus forts de cette année 2009.

Verdict :