La chance de ma vie

La chance de ma vie
Nicolas Cuche
2010

Probablement kamikaze dans l’âme, je décidai pourtant d’aller voir ce film qui semblait n’avoir que des défauts. De base, une comédie française au scénario philatélique n’a pas de quoi franchement réjouir, mais là, le bilan est nettement plus sévère. Le réalisateur, Nicolas Cuche, a une filmographie limitée et sa plus grande réussite professionnelle est probablement la réalisation de quatre épisodes de Joséphine, ange gardien. Le duo de tête d’affiche est quant à lui composé d’un trader qui aurait dû rester américain, François-Xavier Demaison, et une animatrice belge, Virginie Efira

Bref, l’handicap de départ était lourd… Pourtant, grâce notamment à quelques seconds rôles efficaces (Armelle Deutsch, Raphaël Personnaz ou Thomas N’Gijol), le film parvient à éviter la catastrophe.
Sans être réellement un bon film, car tout de même plombé par quelques gags lourdingues,  La chance de ma vie demeure une petite comédie sympathique sans prétentions.

Verdict : 

La princesse de Montpensier

La princesse de Montpensier
Bertrand Tavernier
2010

Au XVIe siècle, la France est déchirée par une guerre de religion opposant catholiques et huguenots (protestants). L’un des acteurs majeurs de ce conflit est le prince de Montpensier, interprété par Grégoire Leprince-Ringuet, lequel doit d’ailleurs épouser Marie d’Anjou (Mélanie Thierry). C’est justement sur cette union que portera le film, en raison de sa complexité. Ce mariage arrangé, comme bien souvent, n’est pas franchement du goût de la mariée qui aime en secret Gaspard Ulliel, le duc de Guise. Pire : la jeune femme est également convoitée par le prince Henri de France (Raphaël Personnaz), frère du Roi, et par Lambert Wilson, comte de Chabannes, précepteur de son époux, le prince de Montpensier.

La princesse de Montpensier
La ressemblance est frappante !

Bref, la situation est délicate pour la jeune fille, surtout avec ce contexte de guerre civile à laquelle prennent part chacun de ses prétendants.

L'équipe du film lors de l'avant-première

Le scénario n’est pas des plus passionnants, mais la mise en scène de Bertrand Tavernier est efficace et on rentre bien dans cette histoire pourtant molassonne. L’interprétation très théâtrale des acteurs donne au film un aspect vieillot mais attachant. Bref, les amateurs d’histoires sentimentales et de films historiques seront servis. Les autres repasseront.

Verdict :